Publié le 13 Juillet 2023

La tique

Bien que la tique ressemble beaucoup à l'aleurode commune (mouche blanche), ce n'est pas un insecte, mais plutôt un proche parent de l'araignée. Les tiques appartiennent à la classe des acariens. La tique est sans ailes, avec quatre paires de pattes. Son corps est à l'envers et plat en vue de dessus et se compose de deux parties.

Qui a besoin d'une tique ?

Même les tiques sont importantes dans la nature, et toutes les espèces de tiques ne sont pas des parasites suceurs de sang qui transmettent des maladies. Les tiques existent depuis des dizaines de millions d'années, et pendant ce temps, elles ont joué un rôle important dans le processus de sélection naturelle de nombreuses espèces animales et ont aidé à développer une résistance à diverses maladies. Les tiques sont un maillon de la chaîne alimentaire de nombreux oiseaux et reptiles et peuvent également être à la base des stades de développement de certaines espèces d'insectes. Plusieurs espèces de tiques sont des hôtes de micro-organismes, de virus et de bactéries, et les maladies jouent un rôle dans le maintien de l'équilibre de la nature.

Espèces de tiques

Il existe de nombreux types de tiques dans le monde. Ils diffèrent les uns des autres en termes de structure corporelle, de comportement et de nutrition. Les tiques sont divisées en deux sous-ordres :

  • tiques à corps mou (Argasina)
  • tiques à corps dur (Ixodina)

Les premiers sont des parasites du nid qui passent leur vie dans le nid de l'animal hôte. D'autres, cependant, sont des soi-disant parasites des pâturages qui tendent une embuscade à la victime dans la nature. Certaines espèces de tiques se nourrissent du même animal pendant toute leur phase de développement. En même temps, il y a aussi ceux qui recherchent de la nourriture à chaque stade de développement non seulement d'un animal différent, mais aussi d'une espèce animale différente.

Tiques estoniennes

La tique est un habitant commun des forêts et des prairies estoniennes. Parmi les espèces de tiques communes en Estonie, deux espèces de tiques à corps dur sont connues, qui transmettent des agents pathogènes aux humains et aux animaux. Il s'agit de la tique du mouton appelée en Estonie la tique des buissons (võsapuuk) (Ixodes ricinus) et de la tique de la taïga appelée en Estonie laanepuuk (Ixodes persulcatus). Il est pratiquement impossible de distinguer ces espèces de tiques les unes des autres. Les tiques se distinguent par leur taille et leur sexe. A chaque stade de développement, la tique a une taille différente. Les tiques femelles sont brun rougeâtre, les mâles et les petites nymphes sont gris brunâtre.

Võsapuuk - tique du mouton - Ixodes ricinus

La tique du mouton ou Ixodes ricinus est commune dans toute l'Estonie. Son aire de répartition s'étend du Portugal à la République des Komis et de la côte sud de l'Espagne au centre de la Finlande et de la Norvège. La tique du mouton préfère les endroits humides et ombragés pour vivre, comme les forêts clairsemées mixtes et feuillues avec un sous-bois dense, les lisières de forêt et les prairies boisées.

Sous notre climat, les tiques du mouton sont actives deux fois par an : de la fin avril à la mi-mai et à la fin de l'été et au début de l'automne. Toute la période d'activité dure généralement de début avril à fin octobre - lorsque la lumière du jour est longue et que la température quotidienne moyenne est supérieure à 5°C. En fonction du changement climatique, la durée de fonctionnement peut varier.

Les tiques du mouton se nourrissent de nombreuses espèces d'animaux : rongeurs, oiseaux, amphibiens, reptiles, ainsi que des animaux à sang chaud de taille moyenne et grande et des humains.

Emane võsapuuk - Tique du mouton femelle

 

Laanepuuk - tique de la taïga - Ixodes persulcatus
Emane laanepuuk - tique de la taïga femelle

La tique de la taïga, ou Ixodes persulcatus, est commune dans l'est et le sud de l'Estonie, où se situe la limite occidentale de leur aire de répartition sur le continent eurasien. Elle se trouve également en Lettonie, dans le centre et le sud de la Finlande et dans le nord de la Lituanie. On les trouve plus souvent dans les forêts vierges de conifères et mixtes avec une riche végétation de sous-étage.

Sous nos latitudes, les tiques de la taïga (des prés, traduction littérale du nom estonien) deviennent actives un peu plus tôt que les tiques du mouton (des buissons, traduction littérale du nom estonien) lorsque la température moyenne quotidienne est de 1 à 6°C. Ils n'ont qu'une seule période d'activité durant la saison : l'activité et l'abondance les plus élevées sont observées principalement jusqu'au début du mois de mai. Comme les tiques du mouton, les tiques de la taïga parasitent les représentants de nombreuses espèces animales, y compris les humains.

Outre ces deux espèces de tiques (tiques du mouton et tiques de la taïga), des croisements d'espèces de tiques peuvent également être trouvés en Estonie. Une étude sur les tiques réalisée en 2020 a prouvé l'existence de croisements et d'hybrides naturels entre les deux espèces de tiques. À l'heure actuelle, nous ne disposons pas encore de données indiquant si ces croisements interspécifiques sont capables de produire une progéniture. Cependant, elles peuvent jouer un rôle important dans l'expansion des aires de répartition des deux espèces de tiques ou dans l'attribution de nouvelles zones. Elles peuvent également faciliter la propagation d'agents pathogènes vers de nouvelles zones géographiques. Les hybrides de tiques peuvent également constituer une étape intermédiaire dans la propagation d'une espèce de tique vers de nouvelles zones où elle n'a pas été remarquée auparavant.

Carte de la répartition de la tique de la taïga et de l'hybride de tique en 2020 : marque rouge - les emplacements de la tique de la taïga ; marque bleue - lieux de croisement de la tique de la taïga et de la tique du mouton, c'est-à-dire la tique hybride

 

Tiques françaises

Il y aurait 41 variétés différentes de tiques en France.

Les plus souvent rencontrées :

  • Ixodes ricinus, principale vectrice d’agents pathogènes en France et en Europe.
  • Dermacentor reticulatus
  • Rhipicephalus sanguineus

Tique Hyalomma : La dernière apparue, la tique Hyalomma, présente dans le Sud de la France depuis plusieurs années, pourrait étendre son implantation dans l’hexagone à la faveur du dérèglement climatique. Cette tique peut notamment transmettre la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC). Aucun cas autochtone n’a été détecté chez l’humain en France, mais des cas sont enregistrés chaque année en Espagne.

Originaire d’Afrique et d’Asie et introduite principalement par les oiseaux migrateurs en provenance d’Afrique, la tique Hyalomma est présente depuis plusieurs décennies en Corse et depuis 2015 sur le littoral méditerranéen. Trois espèces de tiques du genre Hyalomma sont présentes en France.
Cette tique joue le rôle de vecteur pour de nombreux agents pathogènes. Elle transmet notamment le parasite responsable de la piroplasmose équine et le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC). Chez l’humain, la fièvre de Crimée-Congo se limite généralement à un syndrome grippal avec troubles digestifs. Dans certains cas, elle peut néanmoins s’aggraver et se traduire par un syndrome hémorragique, dont le taux de létalité atteint 30 % dans certains pays.

Depuis 2013, en Espagne, douze personnes ont contracté la FHCC. Aucun traitement spécifique n'existe pour cette maladie, qui se caractérise d'abord par des symptômes grippaux, des courbatures, des troubles digestifs, des vomissements puis éventuellement des hémorragies. Parmi ces douze malades, quatre sont morts.

En France, cette maladie de "gravité importante" et "hautement contagieuse" doit être obligatoirement déclarée.

La tique géante, un parasite mortel pour l’homme, a été trouvé dans des jardins du sud de la France

 

Évolution des pratiques d’exploitation forestière

Autrefois, après une coupe de bois, toutes les parties des arbres étaient exploitées : les grumes étaient utilisées pour la fabrication de meubles, le houppier fournissait du bois de chauffage ou de la matière pour la production de copeaux ou de pâte à papier. En revanche à l’heure actuelle, une quantité importante de bois est laissée au sol. Les modifications des pratiques de sylviculture entraînent une accumulation de bois mort. Rongeurs et oiseaux peuvent s’y abriter, y nicher, tandis que les tiques y trouvent une protection adaptée (et de quoi se nourrir…). Critiquables sur un plan écologique, l’écobuage (défrichage par brûlage) et les coupes à blanc, qui rendaient l’environnement peu propice aux tiques, ont été largement abandonnées.

Des friches se sont développées, habitats de choix pour les petits et grands mammifères, qui sont les hôtes privilégiés des tiques Ixodes.

La présence des scolytes sur certaines essences d’arbre a conduit à l’utilisation d’insecticides par poudrage des arbres atteints dans les années 1950 (et plus récemment par aspersion de pyréthrines), ce qui a probablement aussi impacté indirectement les tiques dans l’environnement forestier.

Le rôle de la faune sauvage

Les tiques sont strictement hématophages : elles se nourrissent de sang uniquement. De beaucoup de sang : les tiques femelles ont besoin de 100 fois leur poids de sang ! Pour se le procurer, elles doivent avoir à disposition une faune variée. Leurs hôtes privilégiés sont les cervidés, notamment les chevreuils, et les suidés comme le sanglier.

Si la chasse des cervidés et des suidés pourrait participer à la régulation de leurs populations, certaines pratiques telles que l’agrainage (nourrissage artificiel du gibier) favorisent au contraire leur prolifération. En effet, si l’agrainage de dissuasion a pour objectif de maintenir les suidés au cœur des forêts, les lieux d’agrainage attirent non seulement les sangliers, mais aussi toute une faune porteuse de tiques : rongeurs, oiseaux et leurs prédateurs, blaireaux, voire des chevreuils et des cerfs.

En concentrant davantage d’animaux sur une surface restreinte, les agrainages fixes créent des espaces favorisant non seulement le développement des tiques, mais aussi celui d’autres maladies véhiculées par la faune sauvage.

 

 

 

Les tiques et  le changement climatique

L’impact des modifications climatiques est souvent mentionné, en particulier dans la diminution éventuelle des populations de tiques Ixodes ricinus. Cette tique a en effet besoin d’une forte hygrométrie ambiante (au moins 80 % d’humidité). Si la fréquence et l’intensité des canicules augmentent, les tiques pourraient disparaître de certaines régions. Toutefois, cet impact sur les populations d’Ixodes spp. est pour l’instant limité.

À l’inverse, les changements climatiques pourraient aussi créer des conditions favorables à la colonisation d’autres lieux par les tiques, notamment en altitude si des modifications de végétation survenaient. Elles pourraient aussi devenir actives toute l’année en cas de saison hivernale moins marquée.

Un grand nombre de ces phénomènes sont bien documentés aux États-Unis. Si le contexte européen n’est pas tout à fait identique, on peut s’attendre aux mêmes observations sur notre continent.

Mener des actions coordonnées

Compte tenu de leur large répartition dans l’environnement, il est illusoire d’espérer parvenir à éradiquer les tiques. Les raisons de l’augmentation de leurs populations étant multifactorielles, réduire la taille de ces dernières et maîtriser leur propagation passe par des actions coordonnées impliquant de nombreux acteurs : forestiers, chasseurs, agriculteurs, autorités compétentes…

En parallèle, nous devons également réfléchir à la définition d’une biodiversité favorable à la cohabitation êtres humains-tiques. En quelques années, nous sommes passés d’un extrême à l’autre en matière « d’environnement à tiques ». Nous devons à présent nous demander comment végétaliser correctement notre environnement sans le rendre propice à la prolifération de ces ectoparasites.

Quelques mesures simples peuvent d’ores et déjà être appliquées par tout un chacun pour y parvenir : installation de barrières pour empêcher les suidés et les cervidés de s’approcher des habitations, fauchage des herbes à leurs abords (les tiques n’aiment pas la sécheresse), élimination des zones d’humidité, déparasitage des animaux domestiques…

La lutte contre les tiques est de plus en plus médiatisée, mais peine encore à s’inscrire, en France, dans une réelle problématique de santé publique. En attendant que la situation s’améliore, il faudra donc continuer à procéder à un minutieux examen corporel après chaque promenade en « zones à tiques »…

Toujours plus de tiques en France, à qui la faute ?

Les tiques sont des suceurs de sang
Les tiques sont des parasites, c'est-à-dire qu'elles se nourrissent uniquement du sang des vertébrés (animaux et humains). Mais contrairement aux moustiques, la tique a besoin de plus de sang et le reçoit en un seul repas, ne mangeant qu'une seule fois à chaque stade de développement. Par conséquent, dans les cas extrêmes, ils peuvent rester attachés à leur hôte (humain ou animal) pour se nourrir de sang même jusqu'à quelques semaines.
Femelle tique après son repas

L'une des caractéristiques de la structure corporelle de la tique est sa capacité à s'étirer, à se développer rapidement et à changer pendant l'alimentation, car les tiques sucent une assez grande quantité de sang à la fois et celle-ci doit tenir dans leur estomac. Une tique femelle nourrie peut être plusieurs dizaines de fois plus grosse qu'une tique affamée et sa couleur peut passer du brun rougeâtre au gris.

Le cycle de vie d'une tique

 

Le cycle de vie d'une tique se compose d'un stade d'œuf passif et de trois stades actifs, c'est-à-dire capables de se déplacer et de se nourrir :

  • larve
  • nymphe
  • adulte

À chaque stade de développement, la tique ne se nourrit qu'une seule fois. Puis elle se laisse tomber au sol et se cache dans un hangar ou un autre endroit abrité. Selon les conditions environnementales environnantes, la tique repose dans un endroit abrité pendant 1 à 9 mois, au cours de laquelle elle change de "coquille" et entre dans la prochaine étape de développement.

Larves

Les larves issues des œufs mesurent moins de 1 mm, ont trois paires de pattes et sont de couleur jaunâtre. Les larves d'une portée ne s'éloignent généralement pas de leur lieu de ponte et recherchent ensemble un hôte pour se nourrir. Les larves se cachent assez près du sol, où les victimes sont de petits rongeurs, ainsi que des oiseaux terrestres, en particulier des grives.

Comme la bouche de la larve est encore faible, elle préfère les endroits du corps où la peau est la plus fine pour se nourrir. Se nourrissant de l'hôte pendant 2 à 8 jours, la larve grossit environ 10 fois. elle tombe ensuite de l'hôte dans de l'herbe plus longue ou des roseaux, où elle se développe en nymphe jusqu'à 7 mois.

Nymphes

Les nymphes sont déjà plus faciles à repérer car elles mesurent environ 1,5 mm. Ils ont quatre paires de pattes et sont de couleur plus foncée que les larves. Les nymphes se nourrissent de petits et de grands animaux, y compris les humains. La nymphe se nourrit de l'hôte pendant en moyenne 2 à 8 jours, grossissant 10 à 20 fois pendant cette période. Après s'être nourrie, la nymphe hiberne pour se nourrir et se reproduire sous forme de tique adulte l'été suivant.

Tiques adultes

Illustration des dimensions des différents stades de développement d'une tique.

Les tiques adultes sont divisées en femelles et en mâles.

  • Les tiques femelles adultes sont plus grosses (3 mm) et ont un dessous du corps brun rougeâtre. Leur bouclier dorsal est relativement petit, car les femelles ont besoin de sucer beaucoup de sang, et comme des milliers d'œufs se développent à l'intérieur de leur corps, le corps doit pouvoir s'étirer, et un bouclier plus grand serait un obstacle. Seules les femelles sucent le sang et choisissent des espèces animales plus grandes et des humains comme hôtes.
  • Les tiques mâles sont plus petites, jusqu'à 2 mm de long. Leur bouclier dorsal est plus grand que celui des femelles et de couleur uniformément foncée, l'arrière du corps ne dépasse pas sous le bouclier. Une tique mâle n'a besoin que d'un hôte pour s'accoupler avec une tique femelle. En règle générale, les tiques mâles ne sucent pas ou très peu de sang - 5 minutes à 2 heures.

 

La reproduction

Les tiques mâles peuvent s'accoupler plusieurs fois, puis elles meurent. Pour s'accoupler, une femelle et une tique mâle se rencontrent sur un animal hôte. La tique femelle a besoin de sang pour développer les œufs. Après l'accouplement, la tique femelle suce du sang jusqu'à 21 jours, à la suite de quoi son corps augmente jusqu'à 100 fois. Elle se laisse ensuite tomber et cherche un endroit abrité pour digérer le sang aspiré, "mûrir" et pondre ses œufs. Une tique pond généralement 1 000 à 2 000 œufs à la fois en automne, puis meurt. Au printemps suivant, les larves éclosent des œufs et tout le cycle se répète.
 
Combien de temps vit une tique ?
Dans des conditions environnementales appropriées, l'espérance de vie d'une tique est de 2 ans. L'achèvement d'un cycle de développement réussi et opportun dépend de la météo, de l'habitat et de la présence d'ennemis naturels. Aussi sur la rapidité de recherche de l'hôte et sur le processus d'alimentation efficace et long. Si les conditions environnementales sont acceptables pour la tique, mais qu'elle n'arrive pas à se nourrir pendant la saison, cela ne veut pas dire qu'elle va mourir de faim. Une tique peut survivre à l'hiver sans manger et réessayer la saison prochaine. Les tiques peuvent donc théoriquement vivre jusqu'à 6 ans. Cependant, il existe de nombreux facteurs différents affectant la survie des tiques dans la nature, de sorte que toutes les tiques ne sont pas capables de traverser tous les stades de développement et de vivre pendant de nombreuses années.
 
Où vit la tique ?
En Estonie, les tiques préfèrent les zones avec une litière de feuilles abondante, des zones ombragées et suffisamment humides, en particulier les endroits avec des herbes hautes. Les tiques se trouvent principalement dans les forêts mixtes et les bosquets, les forêts en pente et les buissons. Les tiques sont plus nombreuses là où les victimes potentielles se déplacent, comme près des sentiers d'animaux. Également dans les pâturages et les prés ainsi qu'aux lisières des champs et des forêts.
Les zones de fermes ou de grands jardins et parcs forestiers peuvent également être des habitats très appropriés pour les tiques. Des tiques ont également été trouvées dans les parcs de la ville et les petits espaces verts.
Il y en a moins dans les marécages et les marais et les forêts de landes sèches.
Pendant la période active, lorsque la tique est à la recherche d'une proie, elle grimpe à une hauteur d'environ 10 à 70 cm au-dessus du sol, au-dessus de quelques brins d'herbe plus longs, etc. Une tique ne monte pas plus haut, n'importe où sur un buisson ou un arbre. Par conséquent, vous ne devriez pas avoir peur qu'une tique tombe sur votre tête de quelque part. Après la période active, la tique cherche un endroit ombragé pour hiberner, souvent quelque part dans la forêt.
Quand les tiques sont-elles actives ?
Illustration de la période d'activité des tiques en Estonie

La saison des tiques en Estonie commence généralement en avril et dure jusqu'en octobre. La période active de la tique du mouton est longue, on les rencontre jusqu'en novembre, surtout souvent en mai, juin et août. La période d'activité de la tique de la taïga est plus courte, jusqu'à fin juillet, avec un pic en mai et début juin.

En hiver, les tiques hibernent généralement, mais lors d'un hiver doux, les tiques peuvent également être trouvées en janvier-février.
Lorsque le temps se réchauffe, les tiques sortent de leur hibernation et sortent de leur lieu d'hivernage dans la forêt. Les premières tiques apparaissent lorsque la température moyenne de l'air dépasse 7 °C, selon certaines données au-dessus de 5 °C. À la seconde moitié du printemps, le nombre de tiques, en particulier de larves et de nymphes, a atteint son maximum.
Comment fonctionne une tique ?
Comment chassent les tiques...

Les tiques ne se déplacent pas particulièrement horizontalement, c'est-à-dire le long du sol, mais de haut en bas dans la végétation. Le plus souvent, les tiques attendent leur proie à une hauteur de 10 à 70 cm du sol, les femelles adultes peuvent escalader les tiges des buissons à une hauteur de 1 à 1,2 mètre. Une tique ne se cache jamais quelque part plus haut, par exemple dans un arbre.

Tenant fermement la plante avec ses pattes, la tique étend ses pattes avant et attend sa victime. Au bout des pattes avant, elles ont des organes sensoriels spéciaux, avec lesquels la tique ressent les vibrations de l'air, le dioxyde de carbone et la chaleur - tout cela signale l'approche de l'animal. Étant longtemps au sommet de la tige, attendant un animal, les tiques sont sujettes à la perte de fluides corporels. Étant donné que les tiques ne boivent pas, mais se réhydratent uniquement à partir de l'air et de la nourriture sanguine, elles sont obligées de descendre de temps en temps plus près du sol pour réduire la perte de liquide et rétablir l'équilibre hydrique. Il arrive souvent que la tique ne trouve pas d'hôte pendant l'été et retourne hiverner à l'automne pour réessayer l'année suivante. La plupart des tiques ne trouvent pas de nourriture et meurent l'année suivante ou l'année d'après.
Il faut plusieurs jours à quelques semaines à une tique pour se nourrir, c'est-à-dire pour aspirer une quantité suffisante de sang de l'hôte. Une tique femelle prend, par exemple, 20 à 25 jours pour le faire. Pendant ce temps, son volume augmente des dizaines de fois. Ayant fini de se nourrir, elle se laisse tomber à l'endroit où se trouve actuellement son animal hôte.
Comment une tique choisit-elle sa victime ?
Il arrive parfois que deux personnes partent en forêt ensemble, au même endroit, mais lorsqu'elles reviennent, l'une a plusieurs tiques et l'autre aucune. On ne sait pas encore exactement pourquoi il en est ainsi, mais on peut supposer que la tique choisit une victime appropriée par son odeur. Notre corps émet des odeurs imperceptibles au nez humain, dont certaines sont plus attirantes pour les tiques que d'autres.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Estonie, #Santé

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Publié le 11 Juillet 2023

Puukborrelioosi juhtude arv on aastaga hüppeliselt kasvanud.

https://novaator.err.ee/1609031339/puukborrelioosi-juhtude-arv-on-aastaga-huppeliselt-kasvanud

Rohkem infot puukide leviku ja nende levitavate haiguste kohta leiab puugiinfo veebilehelt.

Les cas de maladie de Lyme ont considérablement augmenté au cours de la dernière année.

News ERR, Jaan-Juhan Oidermaa 11/07/2023

Tick. Source: Erik Karits / Pixabay

Depuis le début de l'année, près de 900 personnes en Estonie ont été diagnostiquées avec la maladie de Lyme, soit une augmentation de près de 70 % par rapport à la même période l'an dernier. C'est en grande partie le résultat d'une fin avril et d'un mois de juin doux.

Si en 2022 la maladie de Lyme a été diagnostiquée dans 464 cas au cours des six premiers mois, cette année 778 cas ont été enregistrés sur la même période. La semaine dernière, 102 nouveaux cas se sont ajoutés. "Il faut environ deux semaines pour que les premiers signes de borréliose apparaissent, avec lesquels une personne va chez le médecin. Le temps n'est devenu pluvieux que la semaine dernière; avant cela, à la fois le jour de la Saint-Jean et tout au long du mois de juin, les gens avaient de nombreuses occasions de passer plus de temps à l'extérieur", a déclaré Maria Vikentjeva, chercheuse en santé au département des maladies infectieuses de l'Institut de développement.

Selon Vikentjeva, le temps chaud a également fait bouger les tiques plus tôt cette année. "Par exemple, dans le cadre de l'enquête sur les tiques urbaines, nous nous sommes rendus au sentier de santé Õismäe le 24 avril et y avons déjà prélevé des tiques. De même, il y avait beaucoup de monde sur les sentiers de santé et les parcs", se souvient le chercheur. Sur une plus longue période, le nombre de cas de borréliose a augmenté d'environ 2,5 fois au cours des dix dernières années, atteignant près de 3 100 l'an dernier. "Nous ne savons jamais ce que sera plus tard, et l'avenir est un mystère pour nous, mais sur la base de ce qui précède, il y en aura probablement plus cette fois", a déclaré Vikentyeva.

Si en 2022 la maladie de Lyme a été diagnostiquée dans 464 cas au cours des six premiers mois, cette année 778 cas ont été enregistrés sur la même période.Auteur/source : Photo : Urmas Tartes
Kui 2022. aastal diagnoositi esimese kuue kuuga puukborrelioosi 464 korral, siis sel tänavu registreeriti juhtumeid sama ajaga 778. Autor/allikas: Foto: Urmas Tartes
Le nombre de cas de maladie de Lyme et d'encéphalite en Estonie entre 2001 et 2023

Bien que les tendances plus larges puissent inclure des changements à la fois dans le climat et le comportement humain et un meilleur diagnostic des maladies, les tiques semblent également être plus souvent porteuses de bactéries pathogènes. "Nous analysons toujours les données de l'enquête sur les tiques urbaines de cette année, mais l'incidence de la bactérie Borrelia semble être de cinq pour cent supérieure à ce qui a été observé lors du projet de banque de tiques de 2020", a déclaré le chercheur.

Le taux d'incidence de l'encéphalite à tiques a augmenté plus lentement. Le nombre de cas diagnostiqués au cours des six premiers mois de cette année a augmenté de 8 à 24. Mais malheureusement, pour certaines personnes (non vaccinées principalement, le vaccin étant efficace à 90%) c'est là que se termine une vie en bonne santé.

Selon Vikentjeva, cela est le résultat d'une prise de conscience accrue. De plus en plus de personnes reçoivent des vaccins contre l'encéphalite. 😊

Exemple de vaccin : Ticovac TicoVac ™ est un vaccin indiqué pour l'immunisation active afin de prévenir l'encéphalite à tiques (TBE) et est approuvé pour une utilisation chez les personnes de 1 an et plus.

"En moyenne, après une morsure, il faut au moins huit heures pour que suffisamment de bactéries Borrelia soient transférées à une personne pour provoquer la maladie. Nous avons donc assez de temps pour remarquer les tiques", a déclaré le chercheur. "Nous devons être plus prudents lorsque nous sommes dans la nature. Ici, la nature ne signifie pas seulement une forêt épaisse, mais aussi des parcs, du disc golf et des pistes de santé et tous les autres espaces verts", a ajouté Vikentyeva.

Vous trouverez plus d'informations sur la propagation des tiques et les maladies qu'elles propagent sur le site Web d'Estonie pour l'information sur les tiques (lien en langue estonienne et russe) https://puugiinfo.ee/

 

 

Maladie de Lyme (Borréliose de Lyme)

En Europe, celle-ci est considérée comme la maladie vectorielle la plus répandue et plus de 360 000 cas ont été signalés au cours des deux dernières décennies. En France, l’Institut Pasteur évoque un taux d’incidence annuel (nombre de nouveaux cas) estimé à environ 53 pour 100 000 personnes entre 2009 et 2017.
C’est une maladie infectieuse causée par une bactérie appelée Borrelia burgdorferi. Elle se transmet par la morsure d’une tique infectée par la bactérie.
Quand une tique infectée vous pique, la bactérie passe dans votre corps à travers sa salive, puis se multiplie et se dissémine.
La transmission de la bactérie prend un certain temps et c’est pourquoi le risque d’infection est généralement faible quand la tique reste accrochée sur votre corps moins de 24 heures.
Cette maladie se transmet uniquement via les piqûres de tiques et ne peut pas se transmettre d’humain à humain.
Quels sont les symptômes ?
Le symptôme le plus visible et reconnaissable est une marque sur la peau très caractéristique : un point rouge entouré de blanc puis d’un autre cercle rouge, un peu comme une cible. C’est un érythème migrant, qui apparaît autour du point de morsure de la tique. Mais il n’est pas toujours présent.
Il peut aussi y avoir des symptômes grippaux comme de la fièvre, des frissons, des maux de tête ou des courbatures.
Si la maladie n’est pas soignée rapidement dans les quelques semaines après la dissémination de la bactérie, on peut voir apparaître d’autres symptômes tels que des troubles nerveux, articulaires ou encore cutanés qui peuvent éventuellement laisser des séquelles.
Sans symptômes, il n’y a pas lieu de se faire tester pour la maladie de Lyme. En revanche, s’il y a présence d’un érythème migrant, le diagnostic peut être posé avec certitude.
Quel est le traitement contre la maladie de Lyme?
La plupart des personnes guérissent de la maladie, sans séquelles, après un traitement antibiotique visant à éliminer la bactérie. Ce traitement doit être mis en place le plus rapidement possible après le diagnostic.
Il n’existe malheureusement pas encore de vaccin disponible sur le marché même si certains sont en développement.

Prise en charge Maladie de Lyme ou borréliose

Traitement de la phase précoce localisée (ou primaire):
Une antibiothérapie précoce est recommandée en cas d'érythème migrant Grade A (preuve scientifique établie) : doxycycline ou amoxicilline par voie orale pendant 14 jours (21 jours en cas d'érythème migrant multiple ou accompagné de signes extracutanés). L'utilisation des autres cyclines n'est pas recommandée.

  • La doxycycline est contre-indiquée chez l'enfant avant 8 ans et chez la femme enceinte ou allaitante.
  • L'azithromycine est recommandée si les antibiotiques précédents ne peuvent être utilisés.
  • Le suivi est clinique, sans contrôle sérologique. Les signes cutanés peuvent mettre plus de 1 mois à disparaître.
  • La doxycycline est contre-indiquée à partir du 2e trimestre de la grossesse. Elle expose au risque de coloration des dents de lait, sans atteinte des dents définitives.

Exemple du traitement prescris en Estonie, pour mon cas personnel (point rouge puis 1 cercle rouge comme une cible, apparus 3 jours après la morsure, et consultation rapide - 23 mai 2023): Doxycycline (Doxy-M-ratiopharm® 100 mg) Adulte,  2 fois par jour, pendant 10 jours.

Republic of Estonia - Agency of Medicines : DOXY-M-RATIOPHARM 100 MG

L’encéphalite à tiques

L’encéphalite à tiques est due à un virus (arbovirus) transmis à l’homme par la piqûre d’une tique infectée, essentiellement du printemps à l’automne. Deux sous-types de virus peuvent infecter l’être humain. Ils ont une prédilection marquée pour le système nerveux. Les autochtones des régions d’endémie, comme les voyageurs, peuvent être concernés par ces affections. La répartition géographique des encéphalites à tiques est bien délimitée et la gravité clinique diffère selon le sous-type viral en cause. Le sous-type oriental, dit Eastern, dans les régions de l’est de l’ex-URSS, est responsable d’un tableau clinique neurologique sévère avec une mortalité élevée. Le sous-type occidental ou Western, dit aussi d’Europe centrale, détermine aussi une méningo-encéphalite mais beaucoup moins grave et dont l’évolution est plutôt favorable. L’Homme peut aussi être infecté à partir d’un lait cru contaminé ou d’un de ses dérivés, en provenance de divers animaux, et notamment les chèvres, les brebis et les vaches. Cette modalité de transmission est beaucoup plus rare.

Après une incubation d’une à deux semaines, la maladie débute brutalement comme une grippe, avec de la fièvre, des maux de tête et des frissons.
Ensuite apparaissent, chez 20 à 30% des malades, des symptômes dus à une atteinte du cerveau (encéphalite) : prostration (état d'abattement profond) ou agitation, somnolence, délire, troubles du tonus des muscles, pertes d’équilibre, avec 2 à 3% de décès et des séquelles (paralysies) dans 10 à 20% des cas.
Il n’existe aucun médicament antiviral spécifique contre cette maladie. Le traitement vise uniquement à soulager les symptômes. La convalescence de la maladie est longue, des séquelles neurologiques ou psychiatriques pouvant persister après la guérison.
L'encéphalite à tiques est une maladie à déclaration obligatoire en France.

Schéma de vaccination:

  • Adultes et adolescents de plus de 15 ans :
    • 2 injections à un mois d’intervalle.
    • 1 rappel administré entre le 5e (ou 9e mois) en fonction du vaccin, et le 12e mois.
  • Enfants et adolescents de 1 à 15 ans : 1 injection du vaccin pédiatrique selon le même schéma.
  • Si l’exposition au risque d’encéphalite à tiques persiste, un rappel pourra être fait au bout de trois ans.

L’efficacité du vaccin est supérieure à 90%. (Des campagnes de vaccination dans certaines zones touchées comme l’Autriche ou certaines régions d’Allemagne ont permis de réduire significativement le nombre de cas d’encéphalites à tiques.)

Le vaccin de l’encéphalite à tiques est un vaccin inactivé. Deux vaccins (dont un pour enfant) sont disponibles en Estonie et en France.

Vaccins de l’encéphalite à tiques disponibles

Fiche info TICOVAC 0,25 ml ENFANTS

Fiche info TICOVAC 0,5 ml ADULTES En Estonie, ce vaccin est vendu 27,30€ en juillet 2023 (1 dose).

Fiche info ENCEPUR 1,5 microgrammes/0,5 ml

Principales contre-indications: Il convient de se référer à la notice de ces vaccins, disponibles sur le site de la base de données publique des médicaments pour connaître l’ensemble des contre-indications.

Prescription - Délivrance - Disponibilité - Administration:
Le vaccin contre l’encéphalite à tiques doit être prescrit par un médecin.
Il est disponible en pharmacie et doit être conservé au réfrigérateur entre + 2° C et + 8° C. Il ne doit pas être congelé.
La vaccination peut être réalisée par un médecin ou un infirmier (sur prescription médicale) en libéral et à l’hôpital. Elle peut également être réalisée dans un centre de vaccinations internationales. Dans ce cas, la prescription, la délivrance du vaccin et la vaccination s’effectuent sur place.
Cette vaccination n’est pas prise en charge par l’assurance maladie. Les complémentaires santé (mutuelles) peuvent éventuellement prendre en charge tout ou une partie des frais si le contrat souscrit le prévoit.
Le vaccin est administré par voie intramusculaire.

 

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Estonie, #Santé

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Publié le 1 Juillet 2023

Une femelle moustique Aedes sticticus en train de piquer un humain. Copyright Walter P. Pfliegler

Une femelle moustique Aedes sticticus en train de piquer un humain. Copyright Walter P. Pfliegler

« Les moustiques viennent de la nuit des temps (250 millions d’années), mais ils ne s’attardent pas (durée de vie moyenne : 30 jours). Nombreux (3 564 espèces), installés sur les cinq continents (Groenland inclus), ils tuent volontiers (750 000 morts chaque année).
Quand ils nous vrombissent à l’oreille, ils ne se contentent pas de pourrir nos nuits, c’est une histoire qu’ils nous racontent : leur point de vue sur la mondialisation. Une histoire planétaire de frontières abolies, de mutations permanentes, de luttes pour survivre. L’histoire, surtout, d’un couple à trois : le moustique, le parasite et sa proie (nous, les vertébrés) »

Erik Orsenna, Géopolitique du moustique, Petit précis de mondialisation IV.

 

Plus d’une centaine de maladies transmises par des moustiques

Nombre des maladies transmissibles à l’origine d’un quart des décès dans le monde sont des maladies à transmission vectorielle (par un vecteur). Ce vecteur est un arthropode hématophage (insecte ou tique) qui assure la transmission de l’agent pathogène d’un hôte vertébré à un autre (l’homme…). Les moustiques sont les vecteurs les plus fréquents. « Plus d’une centaine de maladies sont transmises par des moustiques, telle que la dengue, qui affecte plus de 50 millions de personnes chaque année, ou encore le chikungunya. Ce sont des arbovirus, des virus transmis entre vertébrés par l’intermédiaire de la piqûre d’un vecteur hématophage », explique Anna-Bella Failloux (entomologiste, elle a fait son doctorat sur la génétique des populations de moustiques à l'Institut des sciences de l'évolution à Montpellier).

Les maladies à transmission vectorielle provoquent près d’un million de décès par an. La plus sévère d’entre elles, le paludisme  menace plus de la moitié de la population mondiale, mais sévit principalement en Afrique subsaharienne. Quant à la dengue, elle est présente sur la plupart des continents. Sans compter les maladies à transmission vectorielle plus localisées géographiquement comme la maladie de Chagas, les leishmanioses, la maladie du sommeil, la maladie de Lyme (borréliose de Lyme)

 

Saviez-vous que pas moins de 3 546 espèces de moustiques existent sur Terre ?

Une centaine seulement pique l’homme. Et parmi elles, deux espèces qui se distinguent par leur capacité à véhiculer des arbovirus, responsable de maladies comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et la maladie à virus Zika, qui tuent environ 60 000 personnes chaque année. Ce sont les moustiques Aedes, Aedes albopictus (ou moustique tigre) et son alter ego Aedes aegypti. Plus discrets que leurs cousins les anophèles, vecteurs du paludisme (435 000 morts en 2015), ils n’en sont pas moins inquiétants et sont dorénavant présents un peu partout dans le monde, y compris sur le territoire français, Aedes albopictus en métropole et Aedes aegypti dans les territoires et départements d’Outre-Mer du continent américain.

« Mais, dans notre imaginaire, c’est le Zika qui nous fait le plus trembler. Car deux de ses atteintes sont accompagnées d’images d’épouvante.
– La paralysie progressive et générale avec le syndrome de Guillain-Barré.
– La tête à jamais petite des enfants nés de femmes contaminées par le virus pendant leur grossesse. »

Erik Orsenna, Géopolitique du moustique

Le cycle de développement du moustique sur 2 périodes

1ère période : La phase aquatique, le développement larvaire et nymphal
Une eau stagnante et une température minimum sont des facteurs indispensables pour la prolifération du moustique.
Les œufs
Les œufs sont généralement fusiformes et mesurent environ 1mm de long. Ils sont blanchâtres au moment de la ponte et s'assombrissent dans les heures qui suivent.
Les femelles pondent :

  •     à la surface de l'eau comme c’est le cas des genres de moustiques Anopheles, Culex et Culiseta ;
  •     sur un substrat humide susceptible d'être inondé par la suite pour le genre de moustique Aedes.

Les œufs du genre Aedes qui sont pondus isolément sur un substrat humide, doivent attendre d'être submergés pour éclore. Ils peuvent persister à l'état de dormance pendant plusieurs années dans la litière, sur sol humide en attente d'une inondation.
La larve
Toujours aquatique, l'évolution de la larve s'accomplit en quatre stades, séparés par une mue lui permettant de passer d'environ 2 à 12 mm.
La plupart des larves sont mobiles et respirent :

  •     directement à la surface de l’eau comme c’est le cas pour les Anopheles,
  •     par l'intermédiaire d'un siphon respiratoire pour les Aedes, Culex et Culiseta, situé à l'extrémité de l'abdomen.

Elles se déplacent par saccades et se nourrissent, généralement par filtration, soit à la surface, soit au fond du gîte larvaire.
La durée du stade larvaire est très variable, de quelques jours, en été, à plusieurs mois.
On trouve des larves dans toutes les collections d'eau, du marais aux fossés pollués, des fosses septiques aux creux d'arbres, sauf dans les eaux courantes. Ces gîtes peuvent s'étager :

  •     du bord de la mer à des altitudes élevées  et dans des zones très ombragées pour les Aedes ;
  •     dans des eaux douces pour les Anopheles ;
  •     dans les eaux polluées pour le Culex pipiens.

Dans certaines conditions, la densité larvaire est telle que les larves peuvent occuper la totalité de la surface du plan d'eau comme cela peut-être le cas pour le Culex pipiens par exemple.
La nymphe
La nymphe est un stade éphémère de métamorphose qui aboutit à la sortie de l'adulte à la surface de l'eau.
Les transformations qui permettent au moustique de passer du milieu aquatique au milieu terrestre débutent à la fin du développement larvaire par la lyse des muscles et se poursuivent chez la nymphe par l'élaboration d'un système totalement nouveau.
Au cours de ce stade nymphal qui dure entre 24 et 48 heures, la nymphe ne se nourrit pas, elle puise dans les réserves stockées au stade larvaire et respire par l'intermédiaire de deux trompettes situées sur le céphalo-thorax et non au bout de l'abdomen comme chez la larve. Les nymphes restent généralement à la surface de l'eau mais plongent dès qu'elles sont dérangées.

2ème période : La phase aérienne, le moustique adulte vole après avoir émergé puis s'accouple.
Durant cette 2ème période, seule la femelle, après avoir été fécondée, pique pour aspirer environ 1 milligramme de sang contenant des protéines indispensables à la maturation de ses œufs.
Émergence de l’adulte
Au moment de l'émergence de l'adulte, la cuticule de la nymphe se fend longitudinalement. L'adulte se gonfle d'air et s'extrait de l'exuvie (mue) à la surface de l'eau.
Le moustique adulte
Les premiers moustiques adultes s'envolent à la fin mars. Ils vont pouvoir vivre pendant plusieurs mois. Suivant les espèces, plusieurs générations de moustiques vont se succéder pendant la période estivale. Lorsque le temps se rafraîchit, fin août, leur vie se raccourcit à quelques semaines et à partir de fin septembre en général, ils ne peuvent plus boucler leur cycle vital.

 

Cycle de vie du moustique

Cycle de vie du moustique

Les lieux de prédilection du moustique
Que ce soit en ville ou à la campagne, le moustique trouve toujours des milieux aquatiques pour pondre et se multiplier.
Le développement larvaire du moustique nécessite la présence d'eau stagnante :

  •     zones humides inondables et sous-bois ;
  •     marécages, fossés ;
  •     anciens bras de rivière ;
  •     dépressions.

Le milieu artificiel
Le moustique aime aussi les milieux urbains.
Là, il trouve des contenants pouvant recueillir de l’eau où ses larves vont se développer, il s’agit de gîtes qui leur permettent de proliférer aisément. Il affectionne particulièrement les fosses vidangeables, les fosses septiques abandonnées, les vides sanitaires, les bidons de récupération des eaux de pluie, les citernes, les vieux pneus, les canettes jetees. Bref tous les récipients pouvant contenir de l'eau.

Qui est l'ennemi du moustique ?
Les moustiques ont de très nombreux prédateurs.
Quand ils sont adultes, ils sont capturés par des oiseaux insectivores, comme les hirondelles et les martinets, par les chauve-souris, mais aussi par les grenouilles et les libellules.

Les moustiques en Estonie

L’été, il faudra compter sur les nuisances des moustiques.
L’été, l'Estonie, les pays baltes, la Finlande et les pays scandinaves sont envahies d’insectes. Les Finlandais ont même nommé cette invasion : la räkkä.
Les mouches, les taons et surtout les moustiques seront alors vos pires ennemis.
Pour vous protéger, Il suffit de porter des vêtements couvrants et d’amener un répulsif. Pas de stress si vous n’avez pas le temps d’aller vous procurer les produits : vous en trouverez en pharmacie.
Là où les moustiques peuvent particulièrement devenir agaçants, c’est lors de vos randonnées en pleine nature. On entend parler de randonneurs qui restent constamment en mouvement! et même en Scandinavie, certains portent des combinaisons du type apiculteur pour être plus tranquilles.
Portez des hauts à manches longues, des vêtements couvrants (vêtements resserrés aux poignets et aux chevilles) et n’hésitez pas à appliquer du produit répulsif.
On trouve également des tiques, porteuses du virus de l’encéphalite à tiques et des borrélioses, dans tout le pays. Toutefois, le risque de contracter une maladie transmise par les tiques est statistiquement faible.

Quelle est la meilleure protection contre les moustiques ?

Antimoustiques
Les répulsifs antimoustiques les plus efficaces sont à base de DEET à des concentrations de 25 %, 30 % voire 50 %. Ils sont recommandés dans toutes les zones où les moustiques risquent de transmettre la dengue, le chikungunya ou le paludisme.

Appliquez sur votre peau un produit répulsif au moins 2 fois par jour, tôt le matin et en fin d’après-midi, aux moments où les moustiques piquent le plus.

Liste de produits répulsifs recommandés proposée par la direction de la santé de la Polynésie française

Bite Blocker
Bite Blocker repellents are formulated from a base of soy, coconut and geranium oils.
In testing by the United States Department of Agriculture (USDA), this formula kept biting insects at bay for between four and eight-and-a-half hours.
The report indicates that Bite Blocker was the most effective repellent tested based on a natural formula.
Bite Blocker has a long history of showing effectiveness and should be recommended as a safe alternative and THE HEALTHY CHOICE.

BiteBlocker® All natural Insect Repellent with Organic Vegetable Oils.

Quel est le meilleur Anti-moustique naturel ?
Les huiles à privilégier : la citronnelle (Cymbopogon citratus), l'eucalyptus citronné (Corymbia citriodora) riche en Citronnellal, la lavande vraie (Lavandula) aussi efficace pour repousser les moustiques que pour soulager les piqures et le géranium d’Égypte (Pelargonium x aspergonium) sont des super stars. Les moustiques ont aussi horreur de l’huile d’arbre à thé. L’huile essentielle de Combava contient du citronellol et du citronellal. Ce sont d’excellents répulsifs à moustique et en plus, ils détruisent les larves.

L'huile essentielle de citronnelle de Java, grâce à sa forte teneur en citronellal et en géraniol (respectivement au moins 40 et 20 %), est incontournable pour repousser efficacement les insectes et notamment les moustiques (elle élimine également les larves).

L'huile de monoï comme répulsif naturel
Le monoï, originaire de Tahiti, en plus de son odeur agréable qui fait immédiatement penser à l'été, et de plus bénéfique pour votre peau, est également un répulsif anti-moustique efficace. Il suffit d'appliquer directement sur sa peau une huile au monoï. Attention toutefois si vous vous exposez au soleil, l'huile de monoï ne protège pas du soleil.

Pour éviter d'être perturbés par leurs piqures, les polynésiens se badigeonnent d'huile de monoï. Il sera d'autant plus efficace si vous y faites macérer de la citronnelle ou de l'Ylang Ylang.

LE MONOI DE TAHITI Bien plus qu'un produit de beauté

Les meilleures marques d’huile de monoï

Comment s'habiller quand il y a des moustiques ?
Des vêtements fluides et couvrants, mais resserrés aux poignets et aux chevilles. De préférence de couleur claire, ou mieux blancs. Évitez au contraire les couleurs trop vives et à motifs car ils attirent plus les moustiques. Changez régulièrement de tenue et surtout lavez-les bien.

Les vêtements anti-moustiques
Actuellement, il existe des vêtements spécialisés dans les activités d’extérieur et qui repoussent les moustiques. Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de produits chimiques dedans, pas de formol ni de principes actifs qui risqueraient de perturber vos hormones. Votre protection sera assurée par le Geraniol. C’est une substance qui contient des extraits d’eucalyptus, de lavande et de citron. En plus, le composé est actif même après 30 lavages.

Chapeau Moustiquaire: Decathlon Chapeau anti moustique -TROPIC 900 vert Trekkez à l'abri des moustiques grâce à ce bob tropical. Pliable, donc facile à transporter sans l'abimer dans votre sac à dos grâce à sa pochette de rangement https://www.decathlon.fr/p/chapeau-anti-moustique-tropic-900-vert-adulte/_/R-p-324799

Quel corps attire les moustiques ?
En addition du gaz carbonique, les personnes qui ont une température corporelle plus élevée que la moyenne attirent également davantage les moustiques. La présence d'acide lactique, d'acide urique, et d'ammoniaque dans la sueur influe aussi.
Les personnes de groupe sanguin A et O sont plus sujettes aux piqûres de moustique que les autres. Les moustiques, capables de sentir le signal chimique diffusé par ces personnes, seraient plus attirés par elles.

Le moustique est véritablement attiré par une odeur, celle de la transpiration (sueur) et plus particulièrement par certaines substances qui la composent, à savoir l'acide lactique, l'acide urique ou encore l'ammoniaque. Ce n'est donc pas un type de peau mais la transpiration que l'on émet qui attire les moustiques.  Par ailleurs, les moustiques sont également attirés par la chaleur du corps, qui augmente avec l'effort. 

Quel aliment manger pour éloigner les moustiques ?
Les aliments de la famille des alliacées: L'ail, l'échalote, l'oignon, la ciboulette et le poireau font partie de la famille des alliacées. Ils possèdent une substance appelée l'allicine qui aurait notamment la capacité de repousser les moustiques.

 

Une reproduction rapide et adaptée aux situations défavorables pour Albopictus et Aegypti, responsables de nombreuses maladies.

Comme tous les moustiques, Albopictus et Aegypti se reproduisent facilement et vite. Quand la femelle est mature et que la température est favorable, elle s’accouple. Si comme le mâle, elle se nourrit de sucs d’origine végétale, pour se reproduire, elle a alors besoin de sang. On la dit hématophage. Une fois qu’elle a piqué un animal ou un homme, elle part en quête d’un habitat humide pour ses œufs. Certains moustiques apprécient les grands espaces comme les bords de lacs ou de grands fleuves, mais Albopictus et Aegypti préfèrent déposer leurs œufs dans des gîtes larvaires plus petits : un trou d’arbre, une soucoupe de pot de fleur, un pneu, etc. Les œufs vont alors progressivement se transformer en larves, en nymphes puis en moustiques ; un développement qui n’est possible que s’ils sont plongés dans l’eau. Or, si pour certaines espèces, l’absence d’eau est fatale à leur descendance, Albopictus et Aegypti savent s’en accommoder. En effet, leurs œufs peuvent attendre en milieu sec sans éclore, pendant plusieurs mois. Un ou deux jours après le retour de l’eau, ils reprennent leur cycle normal qui dure de 10 à 15 jours. Enfin, une fois « adulte », le moustique va vivre de trois semaines à trois mois. Sachant qu’une femelle pond tous les cinq jours 100 à 200 œufs, dont la moitié est des femelles, on comprend pourquoi Albopictus et Aegypti sont des colonisateurs hors pair.

 Le cycle de vie du moustique de l’espèce Aedes albopictus qui véhicule le Chikungunya - source : EID Atlantique - Ce cycle dure une semaine si les températures sont favorables. (Repas sanguin = piqûre)

Le cycle de vie du moustique de l’espèce Aedes albopictus qui véhicule le Chikungunya - source : EID Atlantique - Ce cycle dure une semaine si les températures sont favorables. (Repas sanguin = piqûre)

Où vivre si vous détestez les moustiques ?

Il existe deux endroits au monde où l’on ne court aucun risque de se faire piquer par un moustique, car il n’y en a pas : dans les étendues glacées de l’Antarctique au Pôle Sud, ce qui ne surprend guère, et en Islande. Beaucoup moins logique. Plusieurs hypothèses existent pour expliquer l’absence de l’insecte en Islande…
Pour l’Antarctique, ce n’est pas vraiment étonnant. Les conditions de survie sont bien trop rudes au Pôle Sud pour la reproduction et la survie de ces parasites. « Il y existe bien une espèce de moucheron piqueur, seul insecte natif du continent. Mais elle ne mord pas, bien que semblable à un moustique sans ailes. Cette créature vit incrustée dans la glace, avec un mécanisme particulier lui permettant de vivre à basse température », explique David Denliguer, professeur d’entomologie à l’université de l’Ohio (États-Unis). Le moustique n’ayant pas ce mécanisme, il ne peut vivre en Antarctique.
Mais pour l’Islande, c’est bien plus surprenant. Là-bas, il est possible de tomber sur des moucherons, mais jamais sur des moustiques. « C’est vraiment étrange. Les scientifiques ont suggéré plusieurs explications : par exemple, que l’Islande possède un climat océanique et que l’espèce ne s’y développe pas, mais ça n’a pas de sens », commente l’entomologiste Erling Olafsson qui avance, lui, l’hypothèse d’une composition chimique de l’eau et de la terre, qui maintiendrait les insectes à l’extérieur du pays.
Les scientifiques sont unanimes sur un point : avec les échanges internationaux, il n’en reste pas moins étrange que les moustiques ne se soient toujours pas développés en Islande. « L’île a beau être un lieu très isolé, il y a beaucoup de commerce et d’interactions avec le reste du monde. C’est inévitable : le moustique va finir par arriver et s’établir dans le pays. Il n’y a aucune raison valable pour que certaines espèces ne survivent pas là-bas », assure le chercheur. En effet, dans les pays voisins on en trouve. Au Groenland, deux espèces de moustiques sont recensées. En Norvège, il y en a 28, tout comme en Grande-Bretagne.
Que serait le monde sans moustique ?
Si les plus de 3 500 espèces de moustiques qui existent dans le monde venaient à disparaître, courrait-on à la catastrophe ? Même pas. « Les scientifiques se sont penchés sur la question. Si les moustiques disparaissaient, ce ne serait pas une catastrophe écologique. Aucune plante n’a absolument besoin de moustiques pour survivre via la pollinisation. Ils ne sont pas spécifiquement des proies, non plus », assure Mike Jenkis, expert en sciences biologiques.
Mais ne vous précipitez pas vers l’Islande : il y existe quand même des insectes suceurs de sang, comme les poux, les puces ou les punaises !

Où vivre si vous détestez les moustiques ?

 

Lutte contre les moustiques
Opinions sur le DEET
Insectifuge entièrement naturel aux huiles végétales biologiques.

 

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Santé, #Insectes

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Publié le 18 Juin 2023

Arnica à Palsi talu
Arnica à Palsi talu
Arnica à Palsi talu

Arnica à Palsi talu

Il n'y aurait pas d'espèces indigènes d'arnica en Estonie. Mais bizarrement, nous en avons à Palsi talu et nous ne les avons pas plantées!

Et elles sont dans la nature, pas dans un jardinet!

La famille arnica comporte environ 32 espèces :

  • Arnica alpina – alpi arnika
  • Arnica acaulis
  • Arnica amplexicaulis
  • Arnica angustifolia – ahtalehine arnika
  • Arnica cernua
  • Arnica chamissonis – Chamisso arnika
  • Arnica cordifolia – südajalehine arnika
  • Arnica dealbata
  • Arnica discoidea
  • Arnica fulgens
  • Arnica ×gracilis
  • Arnica griscomii
  • Arnica lanceolata – süstjas arnika
  • Arnica latifolia – laialehine arnika
  • Arnica lessingii
  • Arnica lonchophylla
  • Arnica longifolia
  • Arnica louiseana
  • Arnica mallotopus
  • Arnica mollis – pehme arnika
  • Arnica montana – mägiarnika
  • Arnica nevadensis
  • Arnica ovata
  • Arnica parryi
  • Arnica rydbergii
  • Arnica sachalinensis – sahhalini arnika
  • Arnica sororia
  • Arnica spathulata
  • Arnica unalaschcensis
  • Arnica venosa
  • Arnica viscosa

 

fleurs d'arnica récoltées à Palsi talu

fleurs d'arnica récoltées à Palsi talu

L’arnica est une plante millénaire reconnue pour ses nombreux bienfaits. Ses composants actifs lui permettent notamment d’agir comme un antidouleur, un antibactérien et un anti-inflammatoire.

De la famille des astéracées, tout comme la camomille ou le souci, l’arnica est une plante médicinale qui pousse en altitude. En Europe, on la trouve principalement sous la variété de Arnica montana L. Cette plante est utilisée depuis des siècles pour soulager et calmer. Déjà, dans la Grèce antique, on avait recours à l’arnica pour traiter certains maux. En floraison au début de l’été, elle est réputée depuis le Moyen-Âge pour ses propriétés apaisantes et calmantes.

Cette herbacée vivace possède un rhizome souterrain surmonté par une tige dressée et ramifiée, terminée par des fleurs jaunes, avec un capitule en forme de marguerite. Ses vertus sont principalement concentrées dans les sommités fleuries.

A Palsi talu, la cueillette, manuelle, est limitée à un certain nombre de fleurs.

Culture et entretien de l'Arnica
Peu de plantes ont une signification et une histoire culturelle aussi chargées que l’arnica. Des temps païens passant par le christianisme et encore jusqu’à l’homéopathie moderne, elle joue un rôle de premier plan. Mais c’est avant tout sa fleur, d’un jaune éclatant, qui ravit encore aujourd’hui et confère un aspect solaire aux plates-bandes, balcons et bouquets.
Une plante aux pouvoirs guérisseurs
Origine
Le genre botanique arnica comprend environ 30 espèces et appartient à la famille des Asteraceae.
Fleur, feuille, couleur
L’arnica est un genre de plantes vivaces et annuelles qui comporte une à trois tiges poilues dont partent une à trois paires de feuilles ovales également couvertes de poils drus. Elle atteint une hauteur entre 20 et 30 cm. Sa fleur, d’un jaune éclatant, consiste en fines pétales oblongues regroupées en rosace et peut avoir un diamètre de jusqu’à 8 cm.
Symbolique/usage
L’arnica est une plante particulièrement chargée de symboles et d’histoires. Dans les croyances païennes, elle était considérée comme une plante magique très puissante dans la mesure où sa fleur d’un jaune éclatant semblait incarner la puissance du soleil. Le christianisme chassa cette croyance, mais garda l’arnica pour la charger d’autres significations. Ainsi Hildegarde de Bingen, grande mystique du Moyen Age, accusait encore l’usage païen de l’arnica en la décrivant comme un aphrodisiaque pour les deux sexes. En même temps, l’arnica était attribuée à Marie et utilisée dans certaines régions allemandes dans les bouquets qu’on posait pour la Vierge dans les églises, le jour de l’Assomption. L’homéopathie moderne apprécie l’arnica pour ses capacités à calmer la douleur d’une égratignure, foulure ou entorse. Malgré ses vertus avérées, l’arnica peut être toxique et très dangereuse si l’on essaie de la transformer soi-même en concoctions médicinales. Il est fortement recommandé de s’en tenir aux produits disponibles en pharmacie et en parapharmacie !
Floraison
Les arnicas fleurissent de mai en août.
Comment entretenir les arnicas ?
Substrat
Même si l’arnica n’est pas une plante exigeante, elle préfère des sols acides pauvres en calcaire. Il est conseillé de mêler de la tourbe au terreau pour assurer l’acidité optimale pour sa croissance.
Semences/ temps de plantation
Les semences de l’arnica se cultivent à l’intérieur dès le mois de février. Le printemps est le moment idéal pour planter les arnicas à l’extérieur. A ce moment, il est également possible de répandre les semences directement dans le jardin. Comme l’arnica a besoin de lumière pour germer, il ne faut surtout pas couvrir les semences avec du terreau mais les placer dessus et légèrement couvrir de foin pour éviter leur dispersion. Dans tous les cas, il faut attendre jusqu’à trois ans avant la première floraison.
Exposition lumineuse et arrosage
L’arnica aime le soleil et doit être arrosé régulièrement. Cependant elle ne tolère pas un excès d’humidité accumulée.
Engrais
Il ne faut surtout pas utiliser d’engrais.
Multiplication et division
L’arnica se laisse diviser après la fin de la période de floraison. Elle se multiplie d’elle-même par ses semences qui peuvent voler loin telles celles du pissenlit.

https://www.conservation-nature.fr/plantes/arnica/

Arnica : liste des différentes espèces

Arnica : liste des différentes espèces

Arnica montana

Arnica des montagnes

 

Description Botanique
  • Plante vivace de 2-6 dm à tige dressée, simple ou peu rameuse, brièvement pubescente-glanduleuse
  • Feuilles un peu fermes, sessiles, entières ou à dents obscures, ovales-lancéolées ou oblongues-lancéolées, glabrescentes, les radicales étalées en rosette, les caulinaires opposées au nombre de une ou deux paires
  • Involucre à folioles lancéolées, aiguës
  • Akènes pubescents
  • Capitules grands, 7 à 8 cm de diamètre, solitaires ou assez souvent 3-4 terminant les rameaux opposés
  • Fleurs d'un jaune-orangé.

Plante en partie toxique: Plante dont toutes les parties sont forment toxiques. Si une des parties est ingérée à petite dose, cela provoque des symptômes comme des maux de tête, des vomissements, une certaine nervosité et des diarrhées. A forte dose, cela peut provoquer la mort par arrêt cardiaque

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnica_des_montagnes

Arnica chamissonis

Arnique chamissonis

 

Thérapeutiquement équivalent à l'Arnica montana. Elle a en effet une composition chimique proche, bien que distincte. Elle est beaucoup plus aisée à cultiver et, fleurissant dès l'année de mise en place, beaucoup plus productive. En cas d'alignement des pharmacopées françaises et autres pharmacopées nationales sur la pharmacopée européenne, il est probable que les cultures de Arnica chamissonis subsp. foliosa remplaceront la production issue de stations sauvages de Arnica montana.

Plantation de l'Arnique chamissonis : l'arnique chamissonis appréciera un emplacement ensoleillé. Elle produit des fleurs de couleur jaune à partir de juin. Cette période s'est soldée jusqu'au mois de juillet. Les feuilles de cette plante sont caduques. Cette plante vivace ne craint pas l'hiver. Pour planter l'Arnica chamissonis, il faut un sol sableux, limineux et humifère au Ph neutre ou acide. Un sol drainé est suggéré pour cette plante vivace, qu'il faudra arroser modérément.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnica_chamissonis

Non thérapeutique

Arnica cordifolia

heartleaf arnica

 

Originaire de l'ouest de l'Amérique du Nord.

https://en.wikipedia.org/wiki/Arnica_cordifolia

Arnica fulgens

Arnica orangée

foothill arnica - hillside arnica

 

Originaire de l'ouest de l'Amérique du Nord. https://plants.usda.gov/home/plantProfile?symbol=ARFU3 Les feuilles sont principalement situées autour de la base de la plante. Ils sont en forme de lance à ovale et ont des touffes de fibres laineuses à l'aisselle. Ils mesurent jusqu'à 12 cm de long et il peut y en avoir quelques uns beaucoup plus courts plus haut sur la tige. Chaque tête a un centre de fleurons à disques dorés glandulaires bordés de fleurons à rayons dorés de 1 à 3 cm de long.

https://en.wikipedia.org/wiki/Arnica_fulgens

Arnica angustifolia

Arnica arctique

 

Munie d'une tige velue et pouvant atteindre entre 10 et 20 cm de hauteur, elle fleurit peu après la fonte des neiges affichant une couleur jaune orangée. Proche de l'espèce européenne, l'arnica arctique affectionne les endroits secs, en particulier calcaires. Connue aussi sous le nom d'arnica à feuilles étroites. Elle est originaire des régions froides d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord (nord et ouest du Canada, Alaska, nord des Rocheuses).

https://en.wikipedia.org/wiki/Arnica_angustifolia

Arnica latifolia

 

Originaire de l'ouest de l'Amérique du Nord. https://en.wikipedia.org/wiki/Arnica_latifolia Arnica latifolia est une plante herbacée vivace qui pousse à partir d’un long rhizome et produit une tige velue, la plupart du temps nue, d’une hauteur de 10 à 50 cm. Il a un groupe de feuilles autour de sa base et généralement quelques paires le long de la partie inférieure de la tige. Les feuilles sont en forme de lance à larges et presque en forme de cœur, et sont généralement dentées. Chacune a un centre composé de fleurs jaunes et de plusieurs fleurs jaunes atteignant 3 cm de long.

Arnica mollis

Arnica moelleux ou arnica soyeux

soft arnica, or hairy arnica

 

Arnica Mollis est une espèce nord-américaine d'Arnica. Elle est originaire du Canada (la Colombie-Britannique, l'Alberta, le Québec et les 3 territoires arctiques) et les États-Unis (Alaska et les montagnes occidentales jusqu'au sud du comté de San Bernardino, en Californie et au comté de Rio Arriba, au Nouveau-Mexique). C'est une plante herbacée vivace produisant une ou plusieurs tiges velues, glanduleuses, la plupart du temps nues, d’une hauteur de 20 à 60 cm. Il y a 3 à 5 paires de feuilles principalement le long de la moitié inférieure de la tige, chacune de forme oblongue et de 4 à 20 cm de longueur.

Arnica lonchophylla

Arnica lonchophylle

 

Arnica lonchophylle a une tige érigée profondément enracinée qui est généralement non ramifiée. Leurs feuilles opposées duveteuses sont portées vers le sommet de la tige. Les feuilles basales coriaces et ovoïdes sont disposées en rosette. Ils présentent de grandes fleurs jaunes ou oranges avec des rayons et de nombreux rayons. Les phyllaries ont des poils qui s'étendent depuis longtemps. Le fruit ressemblant à une graine a un pappus de soies plumeuses, blanches ou pâles. Ce genre circumboréal et montagnard (subalpin) se rencontre principalement dans les régions tempérées de l’ouest de l’Amérique du Nord, avec quelques espèces originaires des régions arctiques du nord de l’Eurasie et de l’Amérique du Nord. https://en.wikipedia.org/wiki/Arnica_lonchophylla

 

En France, dans les Vosges

La sauvegarde de l’arnica des Vosges

C’est sur les sommets vosgiens que Weleda prélève l’arnica sauvage depuis plus d’un demi-siècle pour ses préparations médicales. Chaque été, le laboratoire fait appel à une association vosgienne regroupant des producteurs cueilleurs, pour y  récolter environ 2 tonnes de plantes fraîches entières destinées aux préparations pharmaceutiques. Affectionnant les sols  acides et les prairies bien exposées, l’arnica a trouvé ici sa terre de prédilection : des versants déboisés, battus par les vents et dont la pluviométrie rappelle l’Irlande…

Cependant, ces dernières années, le développement de nombreuses activités menaçaient irrémédiablement l’arnica dans les Vosges du Sud :
• l’élevage intensif (fertilisation, chaulage), qui modifie le degré d’acidité et la composition du sol ;
• l’augmentation des infrastructures touristiques et de loisirs (piétinements plus importants).
Des mesures devaient donc être prises rapidement afin d’assurer la pérennité de l’espèce sur le site vosgien. C’est de ce constat et de cette urgence qu’a été rédigée et signée la «Convention Arnica» en juin 2007, qui régit depuis la cueillette dans le Parc Naturel régional des Ballons des Vosges.

La «Convention Arnica»

Fruit de la collaboration de Vosges Développement, du Parc naturel régional des Ballons des Vosges et du Laboratoire  Weleda, la «Convention Arnica», signée le 22 juin 2007, comprend les consignes précises à l’attention des cueilleurs, des agriculteurs et divers partenaires. 
La cueillette est désormais soumise à des règles strictes. Ne peuvent être cueillies que les plantes en pleine floraison, en  laissant sur place une tige fleurie tous les 5m² pour les insectes butineurs et les plants avec fleurs fanées pour le semis.  Seules sont autorisées les récoltes manuelles. Les périodes de cueillette y sont réglementées et un suivi des volumes d’arnica prélevés est prévu.

 

 

La convention définit aussi à l’attention des exploitants agricoles des normes quant au chargement en bétail des prairies concernées. Tout amendement chimique, chaulage, apport de fumure organique ou minérale, traitement phytosanitaire et sur-semis y sont proscrits. 
Enfin, la convention rappelle aux laboratoires pharmaceutiques l’obligation des demandes d’autorisation de récolte auprès des communes. Celles-ci se sont engagées à faire respecter les directives de la convention avec l’aide des brigades vertes de l’ONF (Office National des Forêts) et de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage). 
Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges est le médiateur pour tous les acteurs du site. 

 
 
Les bienfaits de la cueillette pour la sauvegarde de la plante

Une étude agro-environnementale effectuée par le Laboratoire de Phytoécologie de l’Université de  Metz pendant 3 années consécutives sur le site du  Markstein, co-financée par Weleda et le Parc Naturel régional des Ballons des Vosges, a démontré qu’une intervention humaine était bénéfique et nécessaire à la survie de l’arnica. Sans cela, la plante est menacée par l’envahissement des espèces arbustives  (bruyères, myrtillers), la forêt se reformant naturellement. 
Ainsi, effectuée selon certaines règles, la récolte ne menace pas la survie de l’arnica mais lui est au contraire bénéfique.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Fleurs médicinales et-ou comestibles, #Estonie

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Publié le 16 Juin 2023

D’après un article de Floriane Louison du 15 juin 2023, publié dans Médiapart.

Article complet à lire sur Médiapart (payant)

Écosystèmes et pollution - La droite européenne prête à tuer la biodiversité

Évolution de l’abondance des populations d’oiseaux communs spécialistes en métropole entre 1989 et 2021 - Source : Programme STOC de Vigie Nature

Évolution de l’abondance des populations d’oiseaux communs spécialistes en métropole entre 1989 et 2021 - Source : Programme STOC de Vigie Nature

80 % de la nature européenne va mal!

 
Aujourd’hui, 80 % de la nature européenne est en mauvais état, selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). On parle de forêts et de rivières qui se meurent, d’abeilles qui disparaissent. « La majorité des habitats et des espèces protégées ont un état médiocre ou mauvais », souligne l’AEE.
En France, 17 % des espèces de faune et de flore sont menacées ou éteintes, et leur risque d’extinction a augmenté de 14 % en dix ans, selon les chiffres d’un récent rapport de l’Office français de la biodiversité (OFB). Derrière, il y a des conséquences directes pour nos sociétés. Avec l’effondrement des pollinisateurs, une grande partie des cultures est en danger. Le rétrécissement continu des forêts exacerbe les dérèglements climatiques. La pollution des cours d’eau impacte déjà la disponibilité de l’eau potable partout en Europe.
Cet effondrement, largement documenté par la science, est le résultat des activités humaines : les gaz à effet de serre qui réchauffent la planète et déstabilisent la nature mais aussi l’usage massif des pesticides, la surexploitation des mers et des terres ou encore la bétonisation rampante des sols naturels. « En France, ces pressions n’ont pas été réduites significativement et se sont, pour certaines, intensifiées pendant la dernière décennie », souligne l’OFB.
Le règlement sur la restauration de la nature, pilier de la stratégie de l’Union européenne (UE) en faveur de la biodiversité, fait l’objet d’une fronde forcenée des eurodéputé·es de droite et d’extrême droite. « Une sorte de courses aux fake news s’est engagée de la part de la droite et de l’extrême droite, largement alignées »
Et pourtant ce texte sur la restauration de la nature est minimaliste!
 

Un règlement peu ambitieux

L’ambition du règlement européen sur la restauration de la nature était de faire quelque chose, sans pour autant engager une révolution écologiste. Preuve de son approche pragmatique, il a été soutenu par une coalition d’entreprises (A message to EU Heads of State and Government ), dont des géants de l’agroalimentaire tels que Unilever, Nestlé ou Coca-Cola.

« On est clairement en deçà de ce qui doit être fait, explique Swann Bommier, chargé de campagne chez Bloom, une ONG de protection des océans. On est à des niveaux de folie où la droite refuse d’entendre parler d’une loi qui ne répond même pas vraiment aux enjeux. »

Dans le texte de base, il s'agit de rendre obligatoire pour les États la mise en place d’ici à 2030 de mesures de restauration sur 20 % des terres et mers de l’Union européenne, les plus dégradées ou les plus stratégiques pour notre avenir. Par exemple, les écosystèmes qui ont le plus grand potentiel de stockage carbone, de prévention des catastrophes naturelles ou encore de production de nourriture.

« Ce règlement n’implique pas une augmentation des zones protégées, il n’inclut pas le concept de zones sensibles et il ne comprend aucun objectif de réduction des pesticides », liste le socialiste espagnol César Luena, négociateur en chef du Parlement pour ce règlement, dans une tribune publiée dans le journal espagnol Público.

Concrètement, il s’agit de « supprimer des vieux barrages sur les rivières qui gênent inutilement les habitats des poissons, établir des haies ou des petits bosquets d’arbres sur des exploitations agricoles pour créer des refuges pour les insectes qui vont ensuite polliniser les cultures et travailler les sols, augmenter la diversité des essences forestières pour améliorer la résistance des forêts face aux maladies et donc aux feux, etc. »décrit de son côté le président de la commission environnement du Parlement européen, le macroniste Pascal Canfin (groupe Renaissance).

Un axe anti-écologie à Bruxelles

Mettre des haies ou des arbres dans les champs s’est transformé en menace intolérable dans les discours des eurodéputé·es de droite et d’extrême droite. « Laisser des terres sans production à l’heure où la sécurité alimentaire est devenue un véritable enjeu pour les Européens m’apparaît totalement irresponsable », dénonce par exemple l'eurodéputée LR Anne Sander dans un communiqué du mercredi 14 juin. Ce dont il n’a jamais été question dans le règlement européen.

Il s’agit même de l’inverse : « Les opposants à ces nouvelles réglementations affirment qu’elles auront des effets néfastes sur les agriculteurs, la pêche et la société en général, suggérant qu’elles menacent la sécurité alimentaire et suppriment des emplois. Non seulement ces affirmations manquent de preuves scientifiques, mais elles les contredisent même », expliquent trois mille scientifiques dans une lettre publiée le 14 juin.

« Une sorte de courses aux fake news s’est engagée de la part de la droite et de l’extrême droite, largement alignées », dénonce Pascal Canfin, épinglant également les méthodes de la droite conservatrice pour saboter le texte. Après avoir claqué la porte des négociations, le chef du groupe PPE (droite), Manfred Weber, aurait notamment menacé ses propres élu·es d’exclusion en cas de vote favorable à la nature.

Le macroniste oublie de préciser que son groupe politique à Bruxelles, Renaissance, n’est pas en reste. En commissions agriculture et pêche, la quasi-totalité des député·es Renaissance a rejeté la proposition de règlement. Ils ont également été divisés au sein de la commission environnement, malgré leurs engagements en début de mandature de faire de la protection de la nature une priorité.

« Dans les faits, ce groupe n’a aucune colonne vertébrale écologiste. Chez Renaissance, sur l’écologie, on trouve à boire et à manger », estime l’ONG Bloom, qui a noté chacun·e des eurodéputé·es en fonction de leur performance écologique. Les notes des élu·es Renaissance vont d’un terrible 3,1/20 à un excellent 18/20.

« Cette réglementation est un exemple de ce rapport de force où droite et extrême droite travaillent ensemble contre l’écologie, et Renaissance est partagé, ce qui fait des majorités très faibles », analyse l’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry.

Une dynamique alimentée par les enjeux électoraux à un an des européennes, avec une droite prête à tout pour conserver le vote agricole. Et qui pose une question plus large sur les capacités de l’Europe d’avancer, dans ces conditions, sur les questions environnementales.

Liens :

Proposal for a Nature Restoration Law : https://environment.ec.europa.eu/.../nature-restoration...
La biodiversité française en déclin, rapport de l'OFB : https://naturefrance.fr/.../Publication_10ansONB_web.pdf
Lettre publiée le 14 juin 2023 par trois mille scientifiques : https://www.idiv.de/.../ENGLISH_Scientists_support_Green...
On pouvait déjà lire en 2009 ceci "En Europe, la biodiversité se meurt" : https://basta.media/En-Europe-la-biodiversite-se-meurt

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Protection de la planète

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Publié le 1 Juin 2023

Ail des ours à Palsi lors de la floraison (fin mai/début juin)

Ail des ours à Palsi lors de la floraison (fin mai/début juin)

Espèce d'ail croissant dans les bois. Moins fort que l'ail des jardins, mais plus subtil.

Avant tout, je vous fais part d'une histoire de traditions, qui peut mettre en péril une espèce très rapidement! 😥

Il est appelé "ail des bois" au Canada.

Les abus des dernières décennies en Amérique du Nord ont mis en péril cette espèce qui prend entre 7 à 10 ans pour se reproduire! car la-bas, ils commencent tout juste à consommer les parties vertes des oignons et la fleur d’ail, et ils ont l’habitude de manger les bulbes et de jeter le feuillage. Un vrai sacrilège! Sachez que 100% de l’ail des bois est comestible.

Au Québec depuis 1995, l’ail des bois bénéficie, à titre d’espèce vulnérable, d’une protection juridique. Son commerce est interdit et seule sa récolte en petite quantité, soit un maximum de 50 bulbes par personne par année, est autorisée à l’extérieur des 39 milieux protégés qui l’abritent.

Ailleurs au Canada, l’ail des bois est présent en Ontario et il est menacé ou fortement menacé au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Il semble également vulnérable dans au moins 3 des 30 États américains où l’espèce est connue : le Maine, le Rhode Island et le Tennessee.

Ail des bois, emblème des espèces en péril

Principe : On ne recolte pas les bulbes!

Fleurs de l'ail des ours
Fleurs de l'ail des ours

Fleurs de l'ail des ours

Réflexion sur la cueillette

 

À l’heure où notre conscience s’éveille à l’importance de réduire notre empreinte environnementale, pouvons-nous continuer d'exercer des activités de cueillette sans mettre en péril l’équilibre des écosystèmes ?

Avons-nous le droit de mettre en péril une ressource naturelle dont nous ne pouvons garantir la pérennité ?

Certes, la récolte de petits fruits comme les framboises ou les myrtilles, de plantes comme l'ail des ours peut faire partie de nos traditions, mais nous sommes aussi dans l’obligation de respecter la Nature.

La mise en valeur des produits forestiers non ligneux (P.F.N.L) ne peut se développer qu’à une échelle artisanale.

A Palsi talu, nous cultivons dans leurs milieux naturels des plantes qui nous autorisent une récolte parcimonieuse à des fins de consommation personnelle, comme pour l’ail des ours, les fraises des bois, les framboises, les myrtilles, les airelles, et de nombreux champignons.

On évalue que le plus grand danger pour celles-ci vient des récoltes commerciales illicites. Il est vrai que le marché des P.F.N.L (produits forestiers non ligneux) s’élevait déjà à 1000 milliards de dollars dans le monde en 2009 !... un grand danger pour la biodiversité, et pour la planète.

L' Ail des Ours

Il est originaire d'Europe et d'Asie Orientale.
Son nom d'ail des ours est dû au fait que les ours s'en délecteraient à leur réveil après des mois d'hibernation. Consommer cette plante leur redonnerait de l'énergie.
Légende ou vérité ? Peu importe mais l'histoire est belle.
D'origine ancienne, il était autrefois très consommé même dans la préhistoire. On retrouve sa trace au néolithique et les Celtes utilisaient ses vertus médicinales.

C'est une plante sauvage que l'on peut trouver en véritables tapis dans les sous-bois humides. En Europe il est assez présent sauf dans les régions méditerranéennes. Cette plante médicinale au parfum caractéristique est encore très répandue dans les forêts françaises, beaucoup moins dans les forêts estoniennes. Elle pousse principalement dans les endroits ombragés et humides et/ou près de petits cours d'eau. Mais attention, l'ail des ours ressemble au muguet et au colchique, qui sont tous deux extrêmement toxiques, et même à certains arums.
Rustique et vigoureux il dégage une forte odeur d'ail encore plus accentuée lors de sa floraison.  De plus sa floraison est mellifère.
Chaque tige d'ail des ours donne naissance à deux ou trois feuilles.
Les fleurs étoiles d'un blanc très pur apparaissent en ombelles et contiennent six graines qui sont facilement transportées par les fourmis ce qui provoque de nombreux semis spontanés.

L'ail des ours est très riche en vitamine C.

Son bulbe est comestible, comme l'ail commun, mais il ne faut pas le consommer pour respecter la plante et sa survie, ce sont les feuilles que l'on consomme, et ses fleurs avec parcimonie (car dans ce cas, pas de graines... et pas de reproduction!)
Les feuilles qui dégagent un agréable parfum d'ail se consomment en salade et agrémentent des omelettes, des légumes ou des viandes.
Les fleurs de l'ail des ours peuvent être utilisées pour parfumer de l'huile.

En Suisse l'ail des ours sert à fabriquer de la moutarde.

 

Palsi talu - Ail des ours

Palsi talu - Ail des ours

Comment différencier l'ail des ours avec le muguet ou les colchiques:

  •     Ail des ours : Feuilles souples, penchant un peu vers le bas, dessous de la feuille mat, odeur prononcée d'ail, pousse généralement en milieu humide en forêt, par exemple à proximité d'un ruisseau.
  •     Muguet : Feuilles plus rigides, dessous de la feuille brillant, feuilles poussant toujours par deux sur la tige, en position plutôt verticale, sans odeur.
  •     Colchique : Feuilles plus rigides que l'ail des ours, assez brillantes, plusieurs feuilles sur une "tige", plutôt à la verticale, sans parfum, présence souvent précoce d'un bourgeon au centre, pousse généralement dans les prés.

Les bienfaits de l'ail des ours

On raconte que les ours mangent beaucoup d'ail des ours à leur sortie d'hibernation afin de reprendre des forces. Il est vrai que l'ail des ours est riche en vitamine C, en fer et en huiles essentielles. Il a un effet détoxifiant et purificateur, et peut agir contre la fatigue printanière.

Ses feuilles sont dépuratives, hypotensives, anti-cholestérolémiantes, toniques et vermifuges. Se contenter de cueillir les feuilles et encore, une seule par dix plants, Les feuilles sont quasiment aussi bénéfiques pour la santé et plus digeste que le bulbe, qu'il ne faut pas cueillir car c'est une espèce très vulnérable, protégée par la loi dans de nombreux pays. N’oubliez pas qu’il faut sept ans de croissance de la graine à la graine, des soins attentifs et un milieu particulier pour les démultiplier.

Culture de l’ail des ours

Vous pouvez acheter des graines bio d’ail des ours dans le commerce assez facilement (Prix : environ 4€ pour 50 graines).

Cycle de l'ail des ours

L'ail des ours entre en période de repos végétatif durant l'hiver et l'été, à ces périodes il perd son feuillage mais son bulbe racinaire est bien présent. Après une période de repos végétatif, l'ail des ours développera ses premières feuilles au mois de mars. Les fleurs blanches apparaissent entre les mois d'avril et juin.

Réussir le semis d'ail des ours

L'ail des ours étant une vivace sauvage, le semis peut être un peu difficile. Nous vous recommandons de placer vos graines un mois au frigo puis les faire tremper la nuit précédant le semis.

Enrichir le sol en compost avant le semis, semer clair en juillet à mi-ombre (la température doit dépasser les 15°C) sur couche humide de terreau de semis, en recouvrant à peine les graines.

Arroser à la pomme (arrosage fin) au moment du semis puis à la pomme chaque semaine, jusqu'en septembre. Le semis lève en 3 à 4 semaines et va s'étaler au cours du temps, par exemple si vous effectuez votre semis mi-juillet, la levée aura lieu de mi-août à mi-septembre en fonction des conditions, de la graine etc. Maintenir un sol frais pour les jeunes plantules si les conditions sont sèches en septembre.

N'éclaircir que la 2ème année, à 20 cm, et en profiter pour consommer les jeunes plants retirés.

Mise en place au jardin

L'ail des ours étant une plante de sous-bois nous vous conseillons de l'implanter dans une partie ombragée de votre jardin. Arrosez en cas de sécheresse.

Récolte de l'ail des ours

Vous pourrez commencer à récolter l'ail des ours l'année suivante. Récoltez au fur et à mesure de vos besoins les feuilles et fleurs et laissez le bulbe racinaire en place. Les feuilles auront un arôme plus intense avant la floraison.

 

Synthèse de la culture de l'ail des ours :

  • Mode de multiplication : Semis et division des bulbes.
  • Destination : Potager, sous bois, emplacements ombragés.
  • Qualité du sol : Humifère, humide et léger
  • Amendement et Fertilisation : Les amendements ne sont pas indispensables, mais un apport de compost bien décomposé peut être effectué à la plantation.
  • Exposition : Mi-ombre à ombre.
  • Hauteur : 30 à 40 cm.
  • Espacement : 15 cm en tous sens entre deux bulbes.
  • Profondeur de plantation : 1 cm de recouvrement des graines avec de la terre affinée. Le bulbe devra être planté à 5 ou 6 cm de profondeur.

Culture et Entretien :

  • Semis en février ou mars sous abri ou directement en pleine terre du mois de mai au mois de juillet.
  • Les graines peuvent être récupérées sur des fleurs fanées et séchées pour les futurs semis. Elles conservent leurs facultés germinatives pendant 2 ans.
  • Le repiquage s'effectue dès la formation du bulbe.
  • Plantation des bulbes au mois d'octobre.
  • La division des bulbilles s'effectue au mois d'octobre, en les plantant de suite.
  • Si vous ne voulez pas de semis spontanés : couper les fleurs dès leur apparition.
  • Pendant la saison chaude, un paillage peut être effectué pour conserver l'humidité nécessaire à la survie des bulbes.

 

Cuisine

Les recettes à l'ail des ours sont des incontournables de mars/avril à mai. Pesto, beurre ou sauce à l'ail des ours relèvent les plats de pâtes, la viande, les légumes et les pizzas grâce à l'arôme corsé de l'ail sauvage. Nombreux sont ceux qui partent à la cueillette des feuilles odorantes. Il faut alors faire attention à ne pas confondre l'ail des ours. On attribue à l'ail des ours des propriétés bénéfiques pour la santé et c'est une bonne façon de reprendre du poil de la bête au printemps!

Les différentes conservations de l'ail des ours

  • En pâte: réduire en purée 1 bouquet d’ail des ours lavée et bien essorée avec 0,75-1 dl d’huile de colza. Saler, verser dans des bocaux propres et fermer hermétiquement. Conserver au frais et à l’abri de la lumière. Conservation: 1 an.
  • Au congélateur : voir ci-dessous
  • La déshydratation n’est pas un mode de conservation idéal pour l’ail des ours, qui perdrait une grande partie de son arôme. De plus, il est indispensable d’avoir un séchoir pour obtenir un résultat satisfaisant. On trouve toutefois de l’ail des ours séchée dans les grandes surfaces, au marché ou dans les magasins d’épices.

Congelez l'ail des ours

L'ail des ours ne reste pas longtemps frais dans le réfrigérateur. Pour le conserver plus longtemps, vous pouvez le congeler, et pour qu'il soit prêt à être versé dans la poêle, hachez-le finement, puis mettez-le dans un bac à glaçons avec de l'eau, de l'huile de colza ou du beurre.

Autre méthode : Conditionner les feuilles entières dans une boîte de congélation, en séparant les couches avec du papier sulfurisé. Placer la boîte au congélateur. Ainsi, les feuilles d'ail des ours gardent leur arôme et ne collent pas les unes aux autres. Conservation: jusqu'à 6 mois.

Conservez l'ail des ours frais

Mettre les feuilles d'ail des ours dans un sachet de congélation et ajouter quelques gouttes d'eau. Souffler dans le sachet pour le gonfler et le fermer à l'aide d'un clip. À chaque fois que l'on prélève une feuille, souffler dans le sachet avant de le refermer. Placé dans le bac à légumes du réfrigérateur, l'ail des ours reste frais pendant deux semaines.

Pesto à l'ail des ours

Pour env. 350 g soit 2-3 bocaux, selon la taille

  • 100 g d'ail des ours frais
  • 50 g d'amandes allumettes ou de pignons
  • 50 g de fromage râpé
  • 1,5 dl d'huile de colza
  • ½ cc de sel
  • un peu d'huile pour recouvrir le pesto

Préparation: env. 20 min

Rincer les bocaux et les couvercles à l'eau bouillante et les essuyer avec un linge propre.

Laver soigneusement l'ail des ours, bien l'essorer avec l'essoreuse à salade. Hacher grossièrement l'ail des ours avant de le travailler au mixeur avec les amandes allumettes ou les pignons, le fromage râpé, l'huile et le sel jusqu'à obtention d'une pâte fine.

Remplir les bocaux préparés jusqu'à 2 cm du bord. Pour éviter les bulles d'air, taper quelques fois délicatement les bocaux sur un linge plié sur le plan de travail. Nettoyer le bord supérieur du bocal avec un papier de ménage, remplir avec de l'huile jusqu'à 1 cm du bord. Fermer.

Conservation: env. 3-4 semaines au réfrigérateur.

Pour conserver le pesto plus longtemps, laisser sécher l'ail des ours durant quelques heures (p. ex. sur un linge propre) après l'avoir essoré, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de gouttes d'eau; et ne pas mettre de fromage! voir recette ci-dessous.
Pour essorer l'ail des ours sans essoreuse, disposer les feuilles au centre d'un linge propre, le tenir aux extrémités et faire tourner quelques fois avec force (à l'extérieur).
Bien remplir le récipient du mixeur pour plus d'efficacité. Mixer en plusieurs fois les grandes portions ou si le mixeur est petit.
Une fois ouvert, le pesto doit toujours être recouvert d'huile et consommé le plus rapidement possible.
Pour broyer les ingrédients sans mixeur, utiliser un grand verre doseur ou un récipient et réduire en purée au mixeur plongeant.

Recette simple de pesto :

- 100 g de feuilles d'ail des ours

- 50 ml d'huile d'olive

- 1 bonne pincée de sel 

Lavez et essorez soigneusement l'ail des ours.

Mixez-le avec l'huile d'olive et le sel jusqu'à l'obtention d'un pesto.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

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Publié le 31 Mai 2023

Rhubarbe en fleurs - Vous n’avez pas à supprimer les fleurs avant qu’elles ne s’épanouissent, malgré la croyance populaire. Profitez alors pleinement de la beauté de ses fleurs, ne supprimant la tige florale qu’après la floraison pour prévenir la montée en graines et des semis indésirables. Car c’est la montée (production de semences) qui peut, légèrement, affaiblir la plante.

Rhubarbe en fleurs - Vous n’avez pas à supprimer les fleurs avant qu’elles ne s’épanouissent, malgré la croyance populaire. Profitez alors pleinement de la beauté de ses fleurs, ne supprimant la tige florale qu’après la floraison pour prévenir la montée en graines et des semis indésirables. Car c’est la montée (production de semences) qui peut, légèrement, affaiblir la plante.

Saviez-vous que la rhubarbe est en fait un légume bien qu'elle soit souvent utilisée en cuisine comme un fruit? Aux États-Unis jusqu'aux années 1940, elle était considérée comme un légume.

Ni fruit, ni légume (!?)... la rhubarbe est une plante rustique de la famille des Polygonacées comme l'oseille ou le sarrasin.

Aussi savoureuse soit-elle en pâtisserie, la rhubarbe, cuisinée avec un peu d’audace, se marie aussi très bien avec un poisson, une viande ou même un pâté chaud!

Dans le passé, les variétés à tiges vertes étaient les plus populaires, mais de nos jours, la rhubarbe à tiges rouges ou ayant une partie de la tige rouge, comme 'Canada Red', 'Valentine' ou 'Macdonald' sont de plus en plus populaire.
Les couleurs des pétioles peuvent variées pour une même variété si le plant a été parti à partir de semis (Pollinisation croisée). Sachez que pour reproduire fidèlement un plant de rhubarbe, la seule et unique façon de le faire est de diviser un plant en santé déjà existant. Par contre, si faire des essais et découvrir de nouvelles possibilités est l’un de vos objectifs, attendez que la hampe florale produise ses graines bien mûres.
Il est généralement admis que la valeur nutritionnelle de la rhubarbe ne varie pas significativement entre les variétés. Les différences importantes sont l'acidité, la texture, la saveur et la couleur. Les plants individuels changent d'acidité, de texture et de saveur à mesure que les plants vieillissent et même tout au long du cycle de croissance annuel. Ils ont tendance à devenir plus acides et fibreux à mesure que les tiges vieillissent chaque année.
Pour les producteurs de rhubarbe, la hampe florale n’a aucune valeur commerciale. Elle est creuse et pompe de l’énergie inutilement (en fait, pas tant que cela!). C’est pourquoi, vous pouvez les supprimer aussitôt qu’elles apparaîtront si votre but n’est pas d’en récolter mais prenez note que vous vous vous priverez d'un joli spectacle floral.
Il a été généralement observé que plus les tiges sont rouges, moins la plante est vigoureuse.

Histoire
La rhubarbe comestible (Rheum spp.) vient de l’Asie, notamment de la Sibérie, mais est cultivée par les Chinois depuis plus de 3000 ans. Elle fut introduite en Europe dès la Grèce ancienne pour sa racine médicinale. D’ailleurs, le nom témoigne de cette introduction, car le mot rhubarbe viendrait du grec rhabarbarum, qui veut dire «rhubarbe barbare». Ici, il faut prendre barbare dans le sens de «étrangère», une indication qu’elle était vue comme une nouveauté venant d’un pays lointain.
Le nom botanique de la rhubarbe de nos jardins vient de changer, car, à la suite d’études sur son ADN, on s’est rendus compte qu’elle est d’origine hybride. Donc, le nom encore couramment utilisé, Rheum. rhabarbarum, ne vaut plus : il faudrait désormais l’appeler Rheum. x hybridum.

"Rhubarb King" Henry D. Clark et ses filles mettent en caisse la tige aigre à l'été 1914.
"Rhubarb King" Henry D. Clark et ses filles mettent en caisse la tige aigre à l'été 1914.

"Rhubarb King" Henry D. Clark et ses filles mettent en caisse la tige aigre à l'été 1914.

Plantation et entretien
Plantez la rhubarbe au soleil ou, à la rigueur, à la mi-ombre, dans un sol riche, profond et relativement humide, mais quand même bien drainé.

Semis
Sachez que pour reproduire fidèlement un plant de rhubarbe, la seule et unique façon de le faire est de diviser un plant en bonne santé déjà existant. Donc faites attention aux ceux qui vendent des semences de rhubarbe en vous promettant une variété particulière. Vous allez vous faire avoir!. Durée de vie habituelle des semences : 3 ans.
Par contre, si faire des essais et découvrir de nouvelles possibilités est l’un de vos objectifs, attendez que la hampe florale produise ses graines bien mûres.

Diviser la rhubarbe
La rhubarbe doit être divisée lorsque la plante commence à développer 20 à 30 ou plus petites tiges au lieu de 12 à 18 tiges plus grosses. C'est souvent autour de la cinquième ou sixième année après la plantation, mais peut varier en fonction de la variété et des conditions de croissance.
Divisez les couronnes lorsque les plantes sont en dormance au printemps ou à l'automne. Couper chaque couronne en plusieurs éclats avec une pelle, chacun avec 1 à 3 bourgeons dessus.
On gardera 3 à 5 bourgeons sur la couronne mère. Les couronnes de cinq ou six ans devraient donner 8 à 10 belles divisions.
Il arrive parfois qu'en coupant les couronnes on se retrouve avec des morceaux de racines qui n'ont pas de bourgeons enterrez les à 2-3 cm dans le sol ou dans un pot, ils produiront de nouveaux plants plus tard.
Si vous le faite à l'automne, il devrait être assez tard dans la saison pour ne pas faire pousser les feuille mais suffisamment tôt pour que les racines se développent avant que le sol ne gèle.
Les morceaux divisés doivent être plantés dans le sol dès que possible. Plus ils se dessèchent, plus vos chances d'obtenir de nouveaux plants diminuent. Si ce n'est pas possible, mettez les morceaux dans un sac en plastique et conservez-les au réfrigérateur pendant une courte période, vous pouvez ajouter du bran de scie (sciure de bois) légèrement mouillé. Avant de replanter la rhubarbe réfrigérée, faites tremper les divisions racinaires dans de l'eau à température ambiante pendant plusieurs heures ou toute la nuit. Lors de la plantation des racines, couvrez le dessus de la racine avec pas plus de 2-3 cm de terre.

 

Ici, à Palsi talu. L'inflorescence est une panicule de couleur blanc, jaunâtre ou verdâtre. Chaque bouquet est une grappe. La pollinisation se fait par la pesanteur, le vent et les insectes.

Ici, à Palsi talu. L'inflorescence est une panicule de couleur blanc, jaunâtre ou verdâtre. Chaque bouquet est une grappe. La pollinisation se fait par la pesanteur, le vent et les insectes.

La variété "Victoria"

Victoria (Large Victoria)
Couleur des tiges : Principalement rose en bas qui passe au vert en haut    
Brix : 3,55  

Introduite pour la première fois en 1837 par le pépiniériste anglais Joseph Myatt et nommée en l'honneur de l'accession au trône de la reine Victoria. Dans son livre récent, Forgotten Fruits , l'auteur Christopher Stocks appelle Myatt "le parrain de la rhubarbe moderne", et lui attribue la vulgarisation de la plante (elle était auparavant cultivée principalement à des fins médicinales). Il explique également comment la cause de Myatt a été aidée par le fait qu'il y a eu une réduction significative des taxes sur le sucre en Grande-Bretagne au milieu du XIXe siècle, ce qui a fait de l'édulcoration nécessaire de la rhubarbe cuite une option beaucoup plus abordable.
Source : Rhubarb, rhubarb: why Victoria still reigns supreme - Why is a variety of rhubarb dating back to 1837 so popular?

Victoria est une variété ancienne de rhubarbe qui a été cultivée pour la première fois il y a plus de 100 ans en Angleterre et qui a été nommée d'après la reine Victoria par son créateur, Joseph Myatt. Aujourd'hui, cette variété est extrêmement commune dans de nombreux jardins car elle possède une belle couleur rouge riche, une saveur intense et des tiges épaisses et juteuses.

Apparemment elle peut être récolté la 1ère année après le semis.

Tiges juteuses, de taille moyenne, une variété populaire pour le "forçage", tiges rouges et vertes, il a de grandes tiges rouges épaisses avec une bonne productivité, douces et non dures ou filandreuses, pétioles verts, variété à forçage tardif, produisant de gros bâtons de bonne saveur, produit de grandes tiges d'excellente qualité, longues, rondes avec des côtes lisses, il développe des mouchetures roses sur une tige vert clair, la couleur rose étant plus intense au bas de la tige, s'estompant vers un vert uni vers le haut.

Victoria est l'une des variétés les plus anciennes qui a été introduite pour la première fois aux États-Unis et Canada en 1837 et qui a été extrêmement populaire depuis. Une des dernières variétés à mettre en place des tiges au printemps et récoltera de mai à août. La longueur de la tige est de 90cm à 120cm et est d'un beau rose lavande. Elle est fantastique dans le jardin lorsqu'elle fleurit avec ses énormes feuilles et ses longues tiges saisissantes. Convient également pour forcer à l'intérieur en hiver.

‘Victoria’ n’a pas été amélioré depuis sa création — un témoignage de sa supériorité. Le créateur de cette célèbre rhubarbe ancestrale était Joseph Myatt de Manor Farm à Deptford, en Angleterre, un sélectionneur de plantes qui a également créé une multitude de bonnes fraises, pommes de terre, pois, etc. La rhubarbe « Victoria » de Myatt a été introduite en 1837 en l'honneur de la reine Victoria, et à bien des égards, sa rhubarbe est devenue le symbole de la cuisine dessert de son règne : charlottes à la rhubarbe, fous à la rhubarbe (semblables à un parfait), compotes de rhubarbe, tartes à la rhubarbe, même du vin de rhubarbe — dont aucun n'aurait pris sa place dans les livres de cuisine victoriens s'il n'y avait pas eu de « Victoria » pour cuisiner. Les horticulteurs ont souvent affirmé que c'était «Victoria» qui avait intégré la rhubarbe en cuisine en Angleterre et aux États-Unis.

Deux caractéristiques physiques de ‘Victoria’ qui la distinguaient des autres variétés étaient sa couleur rouge vif et ses grosses tiges. Les anciennes variétés anciennes avaient tendance à être principalement vertes ou, comme «Early Champagne», complètement vertes dans la couleur de la tige. Les cuisiniers de cette période de l'histoire de la rhubarbe connaissaient la rhubarbe à tige jaune "Ananas", mais les rhubarbes jaunes manquaient souvent de bonne saveur.

Victoria peut être déconseillée en raison de ses fréquents habitude à produire des tiges florales; utilisé presque exclusivement pour le forçage intérieur hivernal par certains producteurs, mais à Palsi talu, on ne se lasse jamais de ces belles hampes florales!. Et notre variete a tellement de saveur!

Avant la Seconde Guerre mondiale, c'était le type de rhubarbe le plus répandu aux États-Unis, et dans ma région lorraine aussi. Vert à l'intérieur, passant du rouge au vert à l'extérieur de la tige à la feuille.

Les fleurs de rhubarbe de Palsi talu (vieille variété ramenée de Lorraine, très certainement Victoria)
Les fleurs de rhubarbe de Palsi talu (vieille variété ramenée de Lorraine, très certainement Victoria)

Les fleurs de rhubarbe de Palsi talu (vieille variété ramenée de Lorraine, très certainement Victoria)

Vin de rhubarbe

Une variété pour cela! 🍾

Variété German Wine
Couleur des tiges : Rouge    
Brix : 6,1    
La plus douce de toutes les variétés, très forte tiges adaptées au jus et à la vinification. A tendance à être granuleux en cuisson.


Variété la plus vigoureuse qui produit de très grosses tiges vertes. Convient uniquement pour l'extraction de jus et produits viticoles; deuxième récolte dans le la même saison est la plus élevée dans ce variété; les tiges sont faciles à tirer.
La variété German Wine (R. x coltorum) est un hybride excellent pour faire du vin! Les connaisseurs de vin de rhubarbe disent qu'il ressemble à un bon vin rosé.
Atteignant seulement 60cm de haut et s'étendant sur 60 à 90cm de large à maturité, ce cultivar est un peu plus petit que ses frères et sœurs, ce qui en fait une bonne option pour la culture en contenant ou dans des espaces plus petits.
Pétioles verts, semblables à Victoria mais légèrement plus vigoureux et de couleur plus intense, généralement avec une moucheture rose plus foncée sur une tige verte. Très forte tiges approprié pour jus et la vinification.

 

Le groupe social "rhubarborium"
Le rhubarborium est un groupe Facebook sur la rhubarbe et son utilisation en cuisine autre que l'éternelle tarte ou la lassante compote à la rhubarbe. Visiter le  Le rhubarborium .

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

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Publié le 6 Mai 2023

Early Moon Beam

Early Moon Beam

Les atouts nutrition de la pastèque

Ce fruit délicieux est gorgé d’eau, de sucre, de fibres et de nutriments essentiels comme les vitamines A, B6 et C, des antioxydants, des lycopènes, des acides aminés, et du potassium. Ses graines sont riches en protéines, en magnésium, en vitamine B et en bonnes graisses.

1. Bon pour la santé cardiaque
La pastèque est l'aliment le plus riche en citrulline. Il s'agit d'un acide aminé, précurseur de l'arginine, qui a la particularité d'augmenter la vitalité des vaisseaux sanguins et de favoriser leur dilatation. La pastèque est donc l'allié du système vasculaire.
La citrulline joue aussi un rôle bénéfique au niveau de l'immunité.
Grâce à ses nutriments, la pastèque aide à protéger les cellules des dommages liés au stress et diminue ainsi les risques de maladies cardiovasculaires, d’après une étude citée par le site américain Live Science. D’autres travaux ont montré un effet de réduction de l’hypertension artérielle et de la pression sanguine chez les adultes obèses. Ses vertus seraient particulièrement importantes pour les femmes après la ménopause.
Un kilo de pastèque renferme environ 2 mg de citrulline.  Ce sont les variétés à chair orange et jaune (Early Moon Beam, Sungold, Jaroski...) qui contiennent le plus de citrulline.

2. Propriétés anti-inflammatoires reconnues
Les lycopènes, qui donnent à la pastèque sa belle couleur rouge, servent à ralentir le processus inflammatoire et à neutraliser les radicaux libres responsables de l’oxydation des cellules. Ce nutriment, ainsi que la choline, permettent de réduire le taux d’inflammation de l’organisme et d’améliorer ainsi la santé et le bien-être général.

3. Fruit diurétique idéal pour s’hydrater avec peu de calories
Entre 20 et 30% de nos besoins journaliers en hydratation peuvent passer par notre alimentation. Et les fruits comme la pastèque y participent largement. En été, une tranche de pastèque nous hydrate et nous donne de l’énergie sans nous alourdir.
Si la pastèque est composée d'eau à 91 %, elle contient aussi très peu de calories : 38,9 kcal pour 100 g. Elle fait partie des 10 fruits les moins caloriques. Elle est donc idéale pour s'hydrater autrement (on oublie les sodas et autres boissons sucrées) tout en gardant la ligne.
Attention toutefois : "Le désavantage de la pastèque, c’est que les gens ont l’impression que ce n’est que de l’eau, donc en mange en très grande quantité, ce qui induit une consommation très importante de sucre" (Florence Foucaut, diététicienne nutritionniste - Paris). Il est ainsi recommandé de ne pas dépasser 100 à 150 grammes de pastèque, 2 à 3 fois par jour.

4. Aliment à consommer en cas de rétention d'eau
Grâce à sa richesse en eau, mais aussi à sa teneur élevée en potassium (129 mg de potassium pour 100 g) et à son faible taux de sodium, la pastèque fait partie des aliments diurétiques. Le potassium aide à drainer le corps des toxines et à éliminer le surplus d'eau. Un fruit allié en cas de cellulite ou de rétention d'eau.

5. Vitamine A et lycopène, pour rester jeune et bronzé
La vitamine A est excellente pour la peau et pour les cheveux, car elle les aide à rester hydratés et stimule la production de collagène et d’élastine. La pastèque est une bonne source de cette vitamine. Sans oublier le lycopène qu'elle contient qui est aussi un antioxydant reconnu.
"Elle est par ailleurs très riche en bêta-carotène, le précurseur de la vitamine A, qui intervient dans la synthèse de la mélanine et protège la peau des effets nocifs du soleil. Celui-ci serait également intéressant pour la vision crépusculaire.

6. Nutriments bénéfiques en cas de courbatures
Les sportifs et sportives qui aiment la pastèque ont de la chance : en consommer avant l’entraînement aiderait à réduire les courbatures du lendemain et à maintenir un rythme cardiaque stable. En cause, les nutriments bénéfiques (dont l'acide aminé citrulline) qui améliorent la circulation sanguine.

7. Bienfaits de la peau de pastèque pour le visage
Le saviez-vous ? La peau de pastèque se mange aussi. Marinée puis légèrement grillée, elle offre un mets croquant, mais surtout riche en nutriments, en lycopènes et en vitamines.
Après avoir mangé votre pastèque, vous pouvez aussi utiliser l’intérieur de sa peau pour nettoyer votre visage et profiter de ses vertus astringentes pour éliminer toutes les impuretés, ainsi que son pouvoir anti-oxydant pour un antiride 100 % naturel.

https://www.santemagazine.fr/alimentation/aliments-et-sante/fruits

Les teneurs en vitamines de la pastèque - Watermelon vitamin content

Vitamines

Vitamins

Teneur pour 100g

Content per 100g

Part des apports journaliers recommandés

Share of contributions daily recommended

Vitamine A (rétinol) - -
 Bêta-carotène (provitamine A) 1220 µg 31 %
Vitamine D (cholécalciférol) - -
Vitamine E (tocophérol) < 0,08 mg 0 %
Vitamine K1 < 0,8 µg  0 %
Vitamine K2 - -
Vitamine C 4,26 mg 4 %
Vitamine B1 (thiamine)  0,015 mg 1 %
Vitamine B2 (riboflavine) 0,01 mg 1 %
Vitamine B3 (niacine)  0,3 mg 2 %
Vitamine B5 (acide panthonéique) 0,2 mg 4 %
Vitamine B6 0,064 mg 4 %
Vitamine B9 (acide folique) 36,9 µg 11 %
Vitamine B12 (cobolamine) - -

 

Calories dans la pastèque
38,9 kilocalories (kcal) pour 100g de pastèque

Teneurs en protéines, glucides et lipides de la pastèque
Lipides = 0,5g, Protéines = 0,7g, Glucides = 8,3g pour 100g de pastèque

Nutriments dans la pastèque - Nutrients in Watermelon

Nutriments - Nutrients Teneur pour 100g - Content per 100g
Eau - Water 91 g
Protéines - Proteins 0,69 g
Alcool - Alcohol -
Glucides - Carbohydrates 8,33 g
  • dont sucres - of which sugars
  • 7,9 g
  • dont amidon - of which starch
  • < 0.35 g
  • dont fibres alimentaires - of which dietary fibre
  • 0,5 g
Lipides - Lipids < 0,5 g
  • dont acides gras saturés - of which saturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont acides gras monoinsaturés - of which monounsaturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont acides gras polyinsaturés - of which polyunsaturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont cholestérol - of which cholesterol
  • -

 

Apports en minéraux de la pastèque - Watermelon mineral intake

Minéraux - Minerals Teneur pour 100g - Content per 100g Part des apports
    journaliers
    recommandés - Share of contributions daily recommended
Calcium - Calcium 6 mg 1 %
Cuivre - Copper 0,03 mg 2 %
Fer - Iron 0,16 mg 1 %
Iode - Iodine  < 20 µg  0 %
Magnésium - Magnesium  11 mg 4 %
Manganèse - Manganese 0,02 mg -
Phosphore - Phosphorus 9,7 mg 2 %
Potassium - Potassium 100 mg 3 %
Sélenium - Selenium < 20 µg 0 %
Sodium (sel) - Sodium (salt) < 5 mg 0 %
Zinc - Zinc 0,09 mg 1 %

 

Sources :
"Anses. 2020. Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual" https://ciqual.anses.fr/

Les données présentées sur cette page sont issues de la Table de composition nutritionnelle Ciqual, mise à disposition du public par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Les valeurs de la table de composition nutritionnelle Ciqual doivent être considérées comme des valeurs moyennes. La composition nutritionnelle d’un même aliment peut varier selon de multiples facteurs : origine géographique, conditions de culture, d’élevage et de stockage…

Les teneurs en différents constituants (protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux…) sont toujours fournies pour 100 g de portion.

Le % en vitamines et minéraux de chaque aliment par rapport aux apports journaliers recommandés (AJR) correspond aux besoins d’un adulte âgé de 18 ans et plus, hors femmes enceintes et allaitantes.

Cas particuliers :
Calcium : les AJR présentés dans ces fiches nutrition sont ceux d’un adulte de 25 ans et plus.
Vitamine A, bêtacarotène, vitamines B5, B6 et E, cuivre, magnésium et zinc : les AJR diffèrent selon le genre. Les AJR présentés dans ces fiches sont ceux d’une femme de 18 ans et plus.

Recette santé

Les bienfaits du jus de pastèque

Comme tous les fruits, il est préférable de manger la pastèque crue, sans la transformer. Cependant, ajouter des morceaux de pastèque dans son eau peut être une incitation à boire davantage et donc être très bénéfique.
Le jus de pastèque réalisé à l'extracteur de jus vous offrira toutefois tous les bienfaits du fruit, à savoir des vitamines, des antioxydants et des nutriments bons pour le cœur, la circulation sanguine, le vieillissement cellulaire et la peau. Et pour plus de bienfaits, vous pouvez le mélanger avec du concombre. Résultat rafraîchissant garantit !

Recette "eau de pastèque" :

  • Retirez la peau et les graines de 500 g de pastèque,
  • Coupez la chair en morceaux et mettez-les dans le bol du blender ( nous avons un "Nutribullet RX 1700W" ).
  • Ajoutez 10 cl d'eau ou mieux le jus de 2 citrons, et quelques glaçons.
  • Mixez pour obtenir un mélange lisse.
  • Décorez de feuilles de menthe et servez. Vous pouvez aussi remplacer l'eau par de l'eau de coco.
Healthy recipe
 
The benefits of watermelon juice
Like all fruits, it is best to eat watermelon raw, without processing it. However, adding pieces of watermelon to its water can be an incentive to drink more and therefore be very beneficial. However, the watermelon juice made with a juice extractor will offer you all the benefits of the fruit, namely vitamins, antioxidants and nutrients good for the heart, blood circulation, cellular aging and the skin. And for more benefits, you can mix it with cucumber. Refreshing result guaranteed!
 
"Watermelon water" recipe:
  • Remove the skin and seeds from 500 g of watermelon,
  • Cut the flesh into pieces and put them in the blender jug (we have a "Nutribullet RX").
  • Add 10 cl of water or better the juice of 2 lemons, and a few ice cubes.
  • Blend to obtain a smooth mixture.
  • Decorate with mint leaves and serve. You can also replace the water with coconut water.

Remarque

Smoothie ! Rien de plus agréable qu’un bon smoothie ou jus plein de vitamines pour se rafraîchir et faire le plein de peps.

Pour se préparer des jus bien frais, le blender devient notre meilleur ami, indispensable pour des mixtures préparées en 2 temps 3 mouvements. Mais le probleme, c’est qu’un blender classique détruit grand nombre de nutriments et de fibres de nos fruits et légumes en mixant.

Pour contrer ce problème, la marque Nutribullet a sorti un produit innovant, pour garder toute la richesse de nos ingrédients.

Le produit Nutribullet Rx 1700W est un blender innovant et favorisant le bien-être. Il n’a pas pour simple mission de mixer les ingrédients que vous mettez dedans, mais a pour rôle de conserver les minéraux, vitamines et nutriments des fruits, légumes ou graines. Il n’est d’ailleurs pas qualifié comme un blender, mais comme un extracteur de nutriments qui gardent tous les apports (ou du moins un maximum) des différents aliments. Il fonctionne avec une technologie “cyclonique”, qui lui permet d’atteindre une grande vitesse sans chauffer les aliments, et donc de respecter les vitamines, fibres et minéraux sans les dénaturer.

Notre NUTRIBULLET RX 1700 W

Le NUTRIBULLET Rx 1700W n'est pas un blender, n'est pas un extracteur de jus, c'est un extracteur de nutriments. Avec notre NUTRIBULLET Rx 1700W, on extrait le meilleur des aliments et cela permet une meilleure absorption des nutriments par notre organisme.

La puissance, l'action cyclonique unique et exclusive,  et le design du NUTRIBULLET Rx 1700W lui permettent d'extraire les nutriments des légumes, fruits, noix, graines et autres aliments.

Le NUTRIBULLET Rx® 1700 W a le pouvoir d'extraire les nutriments présents à l'intérieur des aliments que nous mangeons. La majeure partie des éléments essentiels ne peuvent pas être simplement obtenus en pressant ou en mélangeant les fruits et légumes, ou encore tout simplement en les mâchant. Pour accéder aux nutriments et aux phytonutriments contenus à l'intérieur des aliments, les parois cellulaires doivent être rompues d'une certaine manière pour en conserver les fibres et optimiser ce que nous mangeons.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Nutrition, #Fruits et légumes

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Publié le 6 Mai 2023

Citrullus lanatus

(Thunb.) Matsum. & Nakai, 1916

Pastèques - le choix 2023

La pastèque (Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, 1916), aussi appelée melon d'eau au Québec (de l'anglais watermelon), est une espèce de plantes herbacées de la famille des Cucurbitacées, originaire d'Afrique, cultivée pour ses gros fruits lisses, à chair rouge, jaune, verdâtre ou blanche et à graines noires ou rouges.
On appelle les pastèques à confiture : « melons de Moscovie », « melons d'eau » ou « melons d'Espagne ». Au Québec, on lui donne le nom de "melon d'eau".

C'est une plante annuelle à tiges rampantes, pourvues de longs poils blancs, pouvant atteindre trois mètres de long.

Les pastèques sont des plantes tropicales ou subtropicales et ont besoin de températures supérieures à 25 °C pour prospérer et de 18 °C dans le sol pour germer. À Palsi talu, les graines sont semées en godet au chaud ( nappe chauffante Horti France et mini-serre - voir l'article sur les melons Horti France est une entreprise française, leader européen de la nappe chauffante. ) et transplantées dans un sol sableux bien drainé avec un pH compris entre 5,5 et 7 et des niveaux moyens d'azote.

Les principaux ravageurs de la pastèque sont les pucerons, les mouches des fruits et les nématodes à galles. Dans des conditions d'humidité élevée, les plantes sont sujettes à des maladies des plantes telles que l'oïdium et le virus de la mosaïque.

 Conseil de culture:

Il faut choisir une exposition ensoleillée, dans un sol riche et très perméable. Et ne gardez que 2 plants (les plus vigoureux) par poquet.

Repiquer à 1,50 m en tous sens dans le jardin potager une fois que les dernières gelées sont passées et pailler généreusement. Il n’est pas nécessaire de tailler. On peut choisir de butter les jeunes plants et de les arroser au pied.

Sensible aux températures basses, la pastèque nécessite davantage de soleil que le melon. Dans les climats tempérés, seuls 1 à 3 fruits sont laissés sur la plante.

Les pastèques sont rarement arrosées (1-2 fois par semaine), mais abondamment. Faites-le le soir. Pour 1 m2 de plantations, on utilise 30 litres d'eau non froide (eau du puits prise à l'avance et mise au soleil).

Le choix 2023 Palsi talu

PASTÈQUE - Early Moon Beam à chaire jaune
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. et Nakaï

Les variétés de pastèques jaunes et blanches sont probablement plus anciennes que leurs contemporaines roses et rouges. Les botanistes pensent que les pastèques jaunes poussaient à l’état sauvage en Afrique australe et s’hybridaient et s’adaptaient à mesure qu’elles se propageaient vers le nord, devenant les ancêtres de notre melon à chair rouge actuel.

Les pastèques jaunes sont un nouveau résultat de l’élevage, ce ne sont pas des OGM et elles sont totalement sûres. Les pastèques jaunes sont un peu plus sucrées que les rouges standard, mais ont toujours ce croquant aqueux que nous attendons. Pendant des siècles, les agriculteurs ont remarqué que de temps en temps la chair d’une pastèque sur des milliers avait une teinte très différente de celle du reste du troupeau. Peut-être un retour à leur lignée, un gène récessif a émergé, comme le mouton noir dans le troupeau.

Des botanistes entreprenants profitent de ces particularités et les sélectionnent de manière sélective. Au fil du temps, une nouvelle variété est isolée et mise sur le marché.

Cultiver une pastèque jaune n’est pas différent de la culture d’une pastèque rouge

Cette variété produit des fruits de 2 à 4 kg à l’épiderme lisse, vert moucheté de blanc. Leur chair jaune offre une texture ferme. Croissance: 80 jours. C’est une variété stabilisée issue d’un processus de déshybridation de “Yellow Doll”.

Ce sont les variétés à chair orange ou jaune comme Early Moon Beam,  qui contiennent le plus de citrulline.

Descriptif
Variété adaptée aux climats frais.
Cycle de 80 jours.
Fruits de 2 à 3 kg avec un épiderme lisse, vert et moucheté de blanc.
La chair est jaune et très lumineuse.
Excellente saveur sucrée.
Bonne conservation.
Conseils techniques
Levée : 6 à 10 jours en sol à 25 °C.
Quantité de semences : 2 kg /ha (en poquets de 3 graines).
Nombre de graines/g : 15 à 30
PMG : 50 g.
Du semis à l’obtention du plant, il faut 3 à 5 semaines.
Densité de plantation : 70X180 cm soit 6000 à 12500 plants/ha.
Dates de semis et de récolte :
• Semis : avril à juin.
• Récolte : juillet et août.

 

PASTÈQUE - Crimson sweet
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. et Nakaï

Crimson Sweet est une variété qui a été sélectionnée en 1963 et qui a obtenu son nom (littéralement «Raspberry Sweet») en raison de sa pulpe particulièrement douce et tendre.

Cette pastèque justifie pleinement son nom. Une pulpe dense et juteuse est cachée à l'intérieur de la baie, qui a une couleur rouge riche et appétissante et un goût non moins intense. Il n'y a presque pas de veines transversales dans la structure de la pulpe. Le goût de la pastèque est le sucre-miel, délicieusement aromatique.
L'une des caractéristiques distinctives les plus importantes de la variété est sa maturité précoce. Du moment du semis à la récolte, 70 à 80 jours passent.
NB: La maturation précoce des fruits s'explique par le fait que dans de telles plantes, les fleurs sont déjà visibles sur 4-6 feuilles. Dans les variétés à maturation tardive, les fleurs ne sont visibles qu'à partir de 12 voire 15 feuilles.
La variété préfère un climat chaud dans lequel elle poussera bien et donnera une excellente récolte. Cependant, il est possible de cultiver Crimson Sweet dans des climats froids moins appropriés.

Descriptif
Tolérance : Anthracnose et Fusarium.
Variété mi-précoce.
Fruits ronds à légèrement ovale de 5 à 10 kg.
Écorce verte striée de vert clair.
Chair ferme, très colorée et savoureuse (bonne teneur en sucre).
Semis : février à fin mai.
Récolte : juillet à fin septembre.
Conseils techniques
Levée : 6 à 10 jours en sol à 25 °C.
Quantité de semences : 2 kg /ha (en poquets de 3 graines).
Nombre de graines/g : 15 à 30
PMG : 50 g.
Du semis à l’obtention du plant, il faut 3 à 5 semaines.
Densité de plantation : 70X180 cm soit 6000 à 12500 plants/ha.
Dates de semis et de récolte :
• Semis : avril à juin.
• Récolte : juillet et août.

Crimson Sweet est une variété qui a été sélectionnée en 1963 et qui a obtenu son nom (littéralement «Raspberry Sweet») en raison de sa pulpe particulièrement douce et tendre.
Source: https://farm-fr.desigusxpro.com/posadka/ogorod/tykvennye/arbuz/krimson-svit.html
Crimson Sweet est une variété qui a été sélectionnée en 1963 et qui a obtenu son nom (littéralement «Raspberry Sweet») en raison de sa pulpe particulièrement douce et tendre.
Source: https://farm-fr.desigusxpro.com/posadka/ogorod/tykvennye/arbuz/krimson-svit.html

PASTÈQUE - Sugar baby
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. et Nakaï

Sugar baby est une variété de pastèque ancienne et éprouvée... Elle a été élevé il y a plus de 60 ans.
La principale caractéristique distinctive de Sugar Baby est les fruits miniatures... Le poids de chacun d'eux ne dépasse pas 4 kg. Cette taille les rend pratiques pour le consommateur. Le goût de la variété diffère de ses plus grands homologues. La pulpe du fruit est juteuse, grossière et très sucrée... Les pastèques ont une croûte vert foncé. Sugar Baby résiste (un peu) au froid, aime les étés chauds, et est résistante aux maladies.

Descriptif
Variété très précoce aux fruits de 3 à 4,5 kg de 20 cm de diamètre.
Écorce vert foncé à noire.
Chair rouge, juteuse, rafraichissante  de saveur très douve et sucrée.
Graines de couleur noire peu nombreuses.
Semis : février à fin mai.
Récolte : juillet à fin septembre.
Conseils techniques
Levée : 6 à 10 jours en sol à 25 °C.
Quantité de semences : 2 kg /ha (en poquets de 3 graines).
Nombre de graines/g : 15 à 30
PMG : 50 g.
Du semis à l’obtention du plant, il faut 3 à 5 semaines.
Densité de plantation : 70X180 cm soit 6000 à 12500 plants/ha.
Dates de semis et de récolte :
• Semis : avril à juin.
• Récolte : juillet et août.

 

PASTEQUE - A confire allongée à graines vertes
Citrullus lanatus var. citroides

Également nommée pastèque à confiture, citre à confire, gingérine, barbarine ou méréville. Se conserve jusqu’au milieu de l’hiver, pour réaliser de succulentes confitures.

Descriptif
Variété productive et vigoureuse.
Fruits de 30 à 40 cm de diamètre et de 3 à 4 kg.
Écorce lisse, verte, panachée de lignes grises.
Chair ferme, blanc verdâtre. Très sucrée et rafraichissante en confiture.
Cette pastèque aussi appelée "citre à confitures" est la meilleure et la plus adaptée pour faire des confitures.
Ne se consomme pas crue.
Conseils techniques
Levée : 6 à 10 jours en sol à 25 °C.
Quantité de semences : 2 kg /ha (en poquets de 3 graines).
Nombre de graines/g : 15 à 30
PMG : 50 g.
Du semis à l’obtention du plant, il faut 3 à 5 semaines.
Densité de plantation : 70X180 cm soit 6000 à 12500 plants/ha.
Dates de semis et de récolte :
• Semis : avril à juin.
• Récolte : juillet et août.

PASTEQUE à confire à graines vertes AGROSEMENS

 

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Fruits et légumes

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Publié le 6 Mai 2023

Le melon : ses atouts nutrition

Les atouts nutrition du melon

Composé de près de 90% d’eau, ce fruit très désaltérant est également riche en sels minéraux. Une tranche de vitamines dont il ne faut pas se priver.

Le melon possède toutes les qualités pour vous accompagner tout au long de sa saison.

  • Un fruit désaltérant
  • Peu calorique, il apporte une sensation de satiété
  • Des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes
  • Une action diurétique qui aide à lutter contre la rétention d’eau

 

Bon pour la santé
Composé de 85 à 90% d’eau selon les variétés, le melon est d’abord un fruit très désaltérant et constitue un véritable allié pour l’hydratation naturelle du corps. Riche en sels minéraux comme le calcium et potassium, il permet de faciliter la récupération musculaire.
 

Melon et vitamines
Le melon contient des quantités importantes de bêta-carotène (transformé en vitamine A dans notre corps), un antioxydant bénéfique pour la régénération de la peau, qui aide à prévenir les risques de cancer. Une tranche de 100 grammes de melon couvre 64% des valeurs nutritionnelles de référence.
Ce fruit contient par ailleurs de l’acide folique (18% des VNR), la fameuse vitamine B9, fortement recommandée pour les femmes enceintes car elle contribue au bon développement du cerveau du fœtus.
 

Diurétique : un fruit idéal pour éliminer les toxines
Avec sa quantité importante d’eau, le melon aide le corps à se débarrasser des toxines, notamment celles accumulées à cause des "stars" 😁 de l’été (apéritif et barbecue! ). Il a aussi une action diurétique qui permet de combattre la rétention d’eau.

Les teneurs en vitamines du melon - Melon vitamin content

Vitamines

Vitamins

Teneur pour 100g

Content per 100g

Part des apports journaliers recommandés

Share of contributions daily recommended

Vitamine A (rétinol) - -
 Bêta-carotène (provitamine A) 2500 µg 64 %
Vitamine D (cholécalciférol) - -
Vitamine E (tocophérol) < 0,08 mg 0 %
Vitamine K1 < 0,8 µg  0 %
Vitamine K2 - -
Vitamine C 8,14 mg 7 %
Vitamine B1 (thiamine)  < 0,015 mg 0 %
Vitamine B2 (riboflavine)  < 0,01 mg 0 %
Vitamine B3 (niacine)  0,6 mg 4 %
Vitamine B5 (acide panthonéique) 0,15 mg 3 %
Vitamine B6 0,055 mg 3 %
Vitamine B9 (acide folique) 58,9 µg 18 %
Vitamine B12 (cobolamine) - -

 

Calories dans le melon
62,7 kilocalories (kcal) pour 100g de melon

Teneurs en protéines, glucides et lipides du melon
Lipides = 0,5g, Protéines =1,1g, Glucides =14,8g pour 100g de melon

Nutriments dans le melon - Nutrients in Melon

Nutriments - Nutrients Teneur pour 100g - Content per 100g
Eau - Water 84,2 g
Protéines - Proteins 1,13 g
Alcool - Alcohol -
Glucides - Carbohydrates 14,8 g
  • dont sucres - of which sugars
  • 10.6 g
  • dont amidon - of which starch
  • < 0.35 g
  • dont fibres alimentaires - of which dietary fibre
  • 1.3 g
Lipides - Lipids < 0,5 g
  • dont acides gras saturés - of which saturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont acides gras monoinsaturés - of which monounsaturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont acides gras polyinsaturés - of which polyunsaturated fatty acids
  • < 0,01 g
  • dont cholestérol - of which cholesterol
  • -

 

Apports en minéraux du melon - Melon mineral intake

Minéraux - Minerals Teneur pour 100g - Content per 100g Part des apports
    journaliers
    recommandés - Share of contributions daily recommended
Calcium - Calcium 11 mg 1 %
Cuivre - Copper 0,06 mg 4 %
Fer - Iron 0,21 mg 2 %
Iode - Iodine  < 20 µg  0 %
Magnésium - Magnesium  16 mg 5 %
Manganèse - Manganese 0,04 mg -
Phosphore - Phosphorus 17 mg 3 %
Potassium - Potassium 380 mg 11 %
Sélenium - Selenium < 20 µg 0 %
Sodium (sel) - Sodium (salt) 24 mg 2 %
Zinc - Zinc 0,18 mg 2 %

Sources :
"Anses. 2020. Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual" https://ciqual.anses.fr/

Les données présentées sur cette page sont issues de la Table de composition nutritionnelle Ciqual, mise à disposition du public par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Les valeurs de la table de composition nutritionnelle Ciqual doivent être considérées comme des valeurs moyennes. La composition nutritionnelle d’un même aliment peut varier selon de multiples facteurs : origine géographique, conditions de culture, d’élevage et de stockage…

Les teneurs en différents constituants (protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux…) sont toujours fournies pour 100 g de portion.

Le % en vitamines et minéraux de chaque aliment par rapport aux apports journaliers recommandés (AJR) correspond aux besoins d’un adulte âgé de 18 ans et plus, hors femmes enceintes et allaitantes.

Cas particuliers :
Calcium : les AJR présentés dans ces fiches nutrition sont ceux d’un adulte de 25 ans et plus.
Vitamine A, bêtacarotène, vitamines B5, B6 et E, cuivre, magnésium et zinc : les AJR diffèrent selon le genre. Les AJR présentés dans ces fiches sont ceux d’une femme de 18 ans et plus.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Nutrition, #Fruits et légumes

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