animaux et nature

Publié le 14 Avril 2024

Un article détaillant une petite ferme française, qui peut vous donner quelques idées pour votre jardin.

Nous travaillons à Palsi talu dans une approche similaire pour avoir une très grande biodiversité!

"Dans notre culture occidentale, le jardin est généralement conçu comme un espace qualifié de naturel mais en fait complètement artificialisé par le contrôle qu’y exerce l’Humain : tout est régulièrement taillé, tondu, coupé, traité, inspecté, arraché, planté, semé, aligné, surveillé, …, pour, soi-disant « recréer un espace de nature ». Tout ceci n’est qu’une vaste imposture entretenue par notre désir permanent de domination et de contrôle de la nature, c’est-à-dire le Vivant dans sa globalité. Le jardin, comme le paysage, n’est qu’un décor pour assouvir nos fantasmes de contrôle et de domination de la nature. Tout ceci n’est pas sans rappeler le comportement des chasseurs qui ne voit de la biodiversité que le gibier ou les pêcheurs qui ne retiennent de la rivière que les poissons que l’on peut capturer.

Certes, je caricature et heureusement, il existe des intermédiaires entre cet extrême, de loin le plus répandu, et de « vrais » jardins-nature où le Vivant a toute latitude pour s’exprimer sans avoir à demander la permission ni à craindre les oukases destructeurs des maîtres des lieux ! C’est un tel jardin que je vais vous présenter, celui d’Annick et Jean-Philippe dans le nord de la Limagne auvergnate (63), entièrement dédié au Vivant : une mine d’or pour puiser des idées dans l’optique d’une reconversion d’un jardin classique !

..."

Le talus à orties : une super bonne idée

Le talus à orties : une super bonne idée

A lire, et que ceci vous donne quelques idées ! Depuis plus de 10 ans à Palsi talu, nous œuvrons pour suivre une voie semblable…. Et la nature nous remercie grandement !

Lien à suivre : https://www.zoom-nature.fr/un-jardin-dedie-au-vivant/

Primevères hybrides spontanées (x polyantha)

Primevères hybrides spontanées (x polyantha)

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Agriculture biologique, #Animaux et nature, #Insectes, #Protection de la planète, #Santé

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Publié le 12 Avril 2024

Narcisse jaune à Palsi talu le 04 avril 2024

Narcisse jaune à Palsi talu le 04 avril 2024

Le Narcisse jaune (en Estonie : Kollane nartsiss) Narcissus pseudonarcissus, Narcisse trompette ou Jonquille sauvage est une espèce de plante du genre des Narcisses.
C’est le Narcisse le plus commun d'Europe. Il a dans le langage courant de très nombreux noms vernaculaires en usage plus ou moins localement. Ce narcisse botanique, vivace, que l'on peux trouver en colonies importantes dans les prés et forêts, pousse naturellement principalement en Europe occidentale et centrale, notamment dans les pays méditerranéens. Les prairies situées dans les parties basses des montagnes sont des endroits privilégiés (Les jonquilles dans les Vosges, Pyrénées, Cévennes).
Le nom botanique de narcissus vient du grec "narké" qui signifie qui endort, par rapport au parfum parfois entêtant des fleurs.
Pseudonarcissus quant à lui signifie "faux narcisse" puisque le véritable narcisse est le narcisse des poètes (narcissus poeticus). La jonquille vraie, quant à elle, est Narcissus jonquilla.
Sa grande fleur solitaire apparaît sur une hampe souple et assez grande. Les fleurs présentent une trompette centrale que l'on nomme coronule. Le fruit est une capsule subglobuleuse à trois loges.

Les bouquets de narcisses jaunes sont de longue durée en vase. Il est préférable par contre de les installer seuls car leur sève déplaît particulièrement à toutes les autres fleurs.

Palsi talu : Les fleurs du narcisse jaune présentent une trompette centrale
Palsi talu : Les fleurs du narcisse jaune présentent une trompette centrale

Palsi talu : Les fleurs du narcisse jaune présentent une trompette centrale

Planches : fleurs et grainesPlanches : fleurs et graines

Planches : fleurs et graines

Narcisse jaune en Estonie 🇪🇪

Le narcisse jaune est arrivé en Estonie par le jardin botanique de l'université de Tartu en 1807. Aujourd'hui, l'espèce est répandue en Estonie comme plante ornementale.

La jonquille jaune deviendrait sauvage dans certains endroits d'Estonie, c'est-à-dire qu'elle commence à se propager naturellement (par accord, il faut 250 ans pour qu'une espèce végétale se naturalise, c'est-à-dire se propage de manière indépendante dans les communautés naturelles sans l'aide de l'homme).

L'un des habitats naturels les plus étendus du narcisse jaune se trouve à Sookalduse, dans la municipalité de Peipsiääre. On raconte qu'à la fin des années 1880 ou au début des années 1890, le propriétaire de la ferme Singi talu, dans le village de Sookalduse, rapporta du manoir de Saare un bulbe de jonquille jaune et le planta dans son jardin. Le narcisse s'est si bien adapté au nouvel habitat qu'il a continué à croître même lorsqu'une nouvelle maison de la ferme a été construite à un autre endroit et que l'ancien jardin n'a plus été entretenu.
En 1964, cette zone de culture de narcisses jaunes dans le village de Sookalduse a été placée sous protection, mais il n'y a toujours aucune raison de la qualifier d'espèce à croissance naturelle en Estonie, et en 2021, la zone a été exclue de la protection de la nature en raison du manque d'opportunité de conservation de la nature. La taille de la zone protégée de l'ancien habitat naturel de la jonquille jaune était de 0,3 hectare et elle reste à la vue des conducteurs sur la route Aovere-Kallaste-Omedu [58°31'6''N, 26°59'59''E].

A Palsi talu, vous pouvez venir l'admirer... et chaque année de nouveaux plans apparaissent ♥ dans notre nature protégée!

Palsi talu : väike pilguheit kollaste nartsisside kasvamisele | un petit aperçu des narcisses jaunes qui se développent
Palsi talu : väike pilguheit kollaste nartsisside kasvamisele | un petit aperçu des narcisses jaunes qui se développent

Palsi talu : väike pilguheit kollaste nartsisside kasvamisele | un petit aperçu des narcisses jaunes qui se développent

Données pharmacologiques

Attention toutes les parties du narcisse jaune sont toxiques en cas d'ingestion, la consommation du bulbe pouvant même entraîner la mort. La toxicité est valable pour les humains et les animaux domestiques. Son parfum, plus ou moins perceptible, possède des propriétés narcotiques.

Composition
Rhapides d'oxalate de calcium associés à des alcaloïdes à structure polycyclique particulière et dérivant pour la plupart de la phénylalanine.
En particulier, la masonine, l'homolycorine et la galanthamine.
La galanthamine, inhibitrice réversible de cholinestérase et antidote de l'atropine, a une action sur les récepteurs nicotiniques. La molécule est commercialisée comme médicament sous le nom de marque Reminyl® et indiquée dans la maladie d'Alzheimer.
Symptômes
Surtout toxique par ingestion des bulbes toutefois amers et âcres : vertiges, vomissements, importantes sudations.
Cas rares de réactions allergiques par contact (lésions souvent aux doigts qui disparaissent spontanément).
Confusions

  • bulbes d'oignon ou d'ail.
  • Autres espèces du genre narcissus : N. jonquilla, N. tazetta, N. poeticus, N. odorus L. aux même effets toxiques.

Anciens usages thérapeutiques
L'effet vomitif de la racine était connu depuis Dioscoride.
Les feuilles, fleurs et racines ont été également utilisées comme antispasmodique dans les toux, coqueluche, asthme, fièvre, convulsions, épilepsie, dysenterie.

Palsi talu : Aasta-aastalt ilmub üha rohkem kollaseid nartsisse... | D'années en années, de plus en plus de narcisses jaunes...
Palsi talu : Aasta-aastalt ilmub üha rohkem kollaseid nartsisse... | D'années en années, de plus en plus de narcisses jaunes...

Palsi talu : Aasta-aastalt ilmub üha rohkem kollaseid nartsisse... | D'années en années, de plus en plus de narcisses jaunes...

Dans les Vosges 🤩... et le Jura et... !

Quelques conseils en plus! la cueillette de ces fleurs sauvages à des fins commerciales est interdite et sanctionnée par le code forestier.

“les populations sauvages de jonquilles sont menacées par la cueillette intensive” et “le piétinement et le tassement du sol induits par cette cueillette sont susceptibles de nuire aux populations d’autres espèces végétales sensibles ou protégées”.

La cueillette est règlementée dans la plupart des départements français par arrêtés préfectoraux, par exemple :

en Franche-Comté dans les départements du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône : la cueillette est limitée à ce que la main peut contenir et il est interdit de prélever les bulbes. D'autre part il ne faut pas prélever les feuilles, celles-ci étant nécessaires à la production des réserves indispensables à la survie de la plante.

En Auvergne-Rhône-Alpes, ce n’est pas la fête à Neuneu. “La cueillette est réglementée, et doit être raisonnée”, soulignent ainsi les autorités, afin de laisser la plante se reproduire. Ainsi, “les quantités autorisées et modalités de ramassage sont fixées par arrêté préfectoral. Le plus souvent, seul le ramassage de tiges en fleur est toléré, mais en quantité limitée à ce que la main peut contenir, soir 10 à 20 tiges par personne”. Les contrevenants s’exposent tout de même à 750 euros d’amende. Quant à l’arrachage du bulbe pour fleurir vos parterres, il est tout simplement interdit.

En Savoie, il n'y a pas que la cueillette du génépi et de la gentiane qui est réglementée par arrêté préfectoral. La cueillette des jonquilles et des narcisses est limitée à 20 tiges par personne et par jour par arrêté préfectoral depuis 2021. Un petit rappel : la cueillette de l'edelweiss est interdite; le génépi, c'est 120 brins par jour par personne. Ça permet de faire une petite production de liqueur familiale, mais pas un commerce.

etc...

Quelques petits conseils supplémentaires à suivre pendant votre cueillette :

  •     Avant de couper une tige, assurez-vous d’identifier la plante avec certitude pour ne pas cueillir de fleurs protégées, dont la cueillette est interdite.
  •     Faites attention à ne pas récolter de fleurs dans les parcs ou les zones protégées et évitez de cueillir des plantes qui ne sont pas assez nombreuses, afin d’assurer leur survie.
  •     Enfin, si vous vous rendez en forêt, prenez garde à vous protéger des tiques.

 

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Estonie, #Culture et traditions du Monde, #Fleurs botaniques

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Publié le 1 Avril 2024

Les souches : des pépinières pour la germination de jeunes arbres.

Les souches : des pépinières pour la germination de jeunes arbres.

Le bois mort est un élément clé dans les écosystèmes forestiers. En fait, l’essentiel de la biomasse végétale forestière se nourrit à partir de chaînes alimentaires basées sur les insectes et les champignons « mangeurs de bois », i.e. saproxyliques : ils assurent le recyclage des nutriments et la stabilisation des écosystèmes forestiers.
Les invertébrés et champignons saproxyliques sont la part du vivant la plus importante liée à la masse de bois mort et leurs interactions avec le bois mort impactent fortement sa décomposition. On estime que la biodiversité liée au bois mort représente à elle seule environ 30% de la biodiversité globale d’une forêt, pouvant même atteindre 50% pour certains groupes comme les Coléoptères. En Europe, environ 1500 espèces de champignons et 4000 espèces de Coléoptères dépendent du bois mort. Dans cette chronique, nous allons explorer les relations bois mort/champignons saproxyliques.

Ouvrez le lien en fin d'article.

Deux espèces de polypores sur un bouleau : P. marginé à gauche et P. du bouleau à droite

Deux espèces de polypores sur un bouleau : P. marginé à gauche et P. du bouleau à droite

Dead wood is a key element in forest ecosystems. In fact, most of the forest plant biomass is nourished by food chains based on “wood-eating” insects and fungi, i.e. saproxylic: they ensure the recycling of nutrients and the stabilization of forest ecosystems.

Saproxylic invertebrates and fungi are the most important part of life linked to the mass of dead wood and their interactions with dead wood strongly impact its decomposition. It is estimated that the biodiversity linked to dead wood alone represents around 30% of the overall biodiversity of a forest, which can even reach 50% for certain groups such as beetles. In Europe, around 1500 species of mushrooms and 4000 species of beetles depend on dead wood. In this column, we will explore the relationships between dead wood and saproxylic fungi.

Open the link at the end of the article.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Champignons, #Insectes, #Protection de la planète

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Publié le 28 Mars 2024

L’Union européenne (UE) compte plus de 350 millions de poules pondeuses. Celles-ci produisent près de 6,7 millions de tonnes d’œufs par an.

Cartes de Pâques anciennes (Lettonie)
Cartes de Pâques anciennes (Lettonie)
Cartes de Pâques anciennes (Lettonie)

Cartes de Pâques anciennes (Lettonie)

Un code 3 sur les œufs, qu'est-ce que cela signifie?
Il s'agit du premier chiffre du marquage des œufs que vous trouvez sur l'œuf quand vous l'achetez, qui signifie "en cage". Ce code imprimé est obligatoire depuis une directive de l'UE datant de 2002.
Vous mangez régulièrement des œufs produits en batterie sans forcément vous en rendre compte. Très prisés des industriels pour leur faible coût, ces derniers sont utilisés de façon quasi systématique dans de nombreux aliments transformés et se retrouvent parfois même là où on ne les attend pas.
Après avoir été transformés en ovoproduits –c'est-à-dire conditionnés sous forme liquide ou en poudre–, ils entrent en effet dans la composition de nombreuses préparations industrielles.
Parmi les plus évidentes: les quiches, les quenelles, les mayonnaises ou encore les biscuits et les pâtisseries. Mais ils s'immiscent aussi dans toute une série d'articles dans lesquels leur présence est plus surprenante. En regardant bien les listes d'ingrédients, on retrouve des œufs dans des plats préparés dont la recette traditionnelle n'en contient pas (lasagnes ou gratin dauphinois), certains aliments transformés (surimi, sauces ou fromages) et parfois même dans des produits non alimentaires comme shampooings et savons.
Des ovoproduits obtenus en très grande majorité à partir d'œufs pondus en cage.
"Le plein air est un argument que les marques ne manquent pas de mettre en avant donc si cette mention n'apparaît pas en gros sur la boîte, vous êtes sûr que des œufs en batterie ont été utilisés", assure au HuffPost Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214 Éthique & Animaux. Même avertissement du côté de Compassion in World Farming (CIWF): sur son site, l'association de protection des animaux de la ferme affirme que ces ingrédients "proviennent de poules élevées en cage, sauf mention contraire".

 

Marquage sur les œufs
Marquage sur les œufs

Marquage sur les œufs

Chaque mode d'élevage et le chiffre qui lui est attribué correspondent à:

3 - EN CAGE - Chaque poule doit avoir au minimum 600 cm2 de surface utilisable (l'équivalent d'une feuille A4). Pas d'accès au plein air ni à la lumière naturelle. Taille de l'exploitation non limitée (peut aller jusqu’à 100.000, selon CIWF). Prix unité: environ 20 centimes.

2 - AU SOL - 9 poules/m2 de surface utilisable (soit un cercle de 38 cm de diamètre chacune, l'équivalent de l'assise d'une chaise de cuisine). Pas d'accès au plein air ni à la lumière naturelle. Taille de l'exploitation non limitée (peut aller jusqu’à 20.000, selon CIWF).

1 - EN PLEIN AIR - 9 poules/m2 de surface utilisable. Libre accès à un parcours extérieur durant la majeure partie du jour qui offre au moins 4 m2 par poule. Taille de l'exploitation non limitée (peut aller jusqu’à 15.000, selon CIWF). Prix unité: environ 27 centimes.

0 - BIO - 6 poules/m2 de surface utilisable (soit un cercle de 46 cm de diamètre chacune, l'équivalent de l'assise d'un fauteuil de bureau). Libre accès à un parcours extérieur durant la majeure partie du jour qui offre au moins 4 m2 par poule. Taille de l'exploitation limitée à 3000 poules. L'alimentation doit être composée à 100% de végétaux, minéraux et vitamines dont 95% minimum des matières premières sont issues de l'agriculture biologique. Ce type de nourriture exclut tout colorant de synthèse visant à modifier la coloration du jaune de l’œuf. Prix unité: environ 35 centimes.

Qu’est-ce qu’un œuf bio ?

Trois recours pour sauver le plein-air

Oeufs de Pâques : Code imprimé sur les œufs quand vous les achetez

Un œuf sur cinq est désormais bio. Face à la prise de conscience de plus en plus grande des Français, le nombre d’élevages d’œufs bios a drastiquement augmenté… tout comme l’ampleur des fermes. Ainsi, le nombre d’élevages bio français ayant plus de 9 000 poules a doublé rien qu’en 3 ans, allant de plus en plus vers un modèle de production intensif. Alors, que valent vraiment les œufs bio ? Sont-ils la solution pour manger mieux ? Explications : Pourquoi doit-on (quand même) se méfier des œufs bio ?

Conclusion : OUI, il faut privilégier les œufs bio MAIS il faut garder en tête que la notion d’œufs “bio” ne suffit plus. Face au développement des élevages intensif – y compris dans le bio -, il convient de se tourner vers les producteurs qui allient le bio à la notion de respect du bien-être animal.
Comment faire dans ce cas-là ? La solution est simple : privilégier autant que possible les œufs bio vendus en circuit-court (achetés directement auprès des petits producteurs). De nombreuses fermes à taille humaine existent aux alentours des grandes villes et offrent la possibilité d’acheter des œufs frais et bio de qualité. Gros bonus : le fermier vous fera visiter avec joie ses poulaillers (s’il n’a rien à cacher !) ce qui pourra vous donner la garantie de consommer des œufs de poules élevées dans les conditions adéquates… et pas seulement sous la simple appellation de “bio”.
Autre option de plus en plus tendance : avoir son propre poulailler ! :) Et oui, de plus en plus de Français ont fait le choix d’élever leurs propres poules pondeuses… pour bénéficier d’œufs d’une qualité incomparable ! Et ça, ça reste la meilleure solution pour garantir au mieux le meilleur dans notre assiette !

Pour les amoureux de la nature qui ont un jardin ou même une grande terrasse, l'idéal reste alors d'adopter ses propres poules (au moins deux pour ne pas qu'elles s'ennuient). Quatre à cinq mètres carrés et un entretien peu onéreux suffisent à ces volailles pour vivre une dizaine d'années, produire jusqu'à 300 œufs par an et faire de bons animaux de compagnie.

ŒUFS FRAIS
Les œufs vendus au détail aux consommateurs sont toujours de catégorie « A ».
Ils peuvent être frais ou extra-frais :

  •     La mention « frais » signifie que l’œuf peut être consommé jusqu’à 28 jours après la ponte.
  •     La mention « extra-frais » ou « extra » peut être utilisée comme une indication supplémentaire sur les emballages. L’œuf est considéré extra-frais jusqu’au 9ème jour après la date de ponte. Dans ce cas, la date de ponte et la date limite de 9 jours sont précisées sur l’emballage.

ŒUFS : POUR CHAQUE CALIBRE SON IDENTIFIANT
Les œufs bénéficient d’un classement selon leur poids. Il existe 4 calibres différents, pour s’adapter à tous les besoins, toutes les faims, toutes les recettes :

  •     S : pour les petits œufs de moins de 53 g
  •     M : pour les œufs moyens, entre 53 et 63 g
  •     L : pour les gros œufs, entre 63 et 73 g
  •     XL : pour les très gros œufs, plus de 73 g

 

Quelles informations sur la boîte d’œufs ?
Les boîtes sont faites pour protéger les œufs des chocs, des odeurs, de la lumière, et nous informent sur :

  •     La catégorie et le calibre (S, M, L, XL) de l’œuf
  •     La date de consommation recommandée
  •     Les indications sur l’élevage : le pays d’origine, le code producteur et le mode d’élevage
  •     Le nom, l’adresse et le numéro du centre d’emballage
  •     La catégorie « frais », symbolisée par la lettre A.

« Œufs de France » : traçabilité de la poule à l’œuf
Pour les consommateurs, l’origine française des produits est une priorité qui s’est renforcée avec la crise. En 2021, 89 % des consommateurs confiaient déjà qu’il s’agissait d’un critère important pour leurs achats d’œufs, soit 2 points de plus qu’en 2019 (87%; 85% en 2017). Le logo « Œufs de France » répond à cette attente majeure, en garantissant des œufs 100 % français, de la poule à l’œuf.
Lancé en 2018, il était présent sur plus de 70 % des œufs vendus en magasin en 2021. 46 entreprises du secteur et 14 enseignes de distribution l’ont en effet adopté.


Il est également en cours de déploiement depuis mi-2020 sur les produits alimentaires : biscuits, sauces, pâtes, plats préparés, etc. En 2021, 28 % des ovoproduits (voir plus haut) vendus aux entreprises agroalimentaires et à la restauration ont été identifiés « Œufs de France ».

Les œufs peuvent être classés soit dans la catégorie A, soit dans la catégorie B.

Les œufs de catégorie A présentent les caractéristiques suivantes:

  • une coquille de forme normale, propre et intacte;
  • une chambre à air à l’intérieur de l’œuf dont la hauteur ne dépasse pas 6 mm;
  • un jaune sans contour apparent et légèrement mobile lorsque l’on fait tourner l’œuf;
  • le blanc doit être clair et translucide;
  • les œufs ne doivent contenir ni matière ni odeurs étrangères;
  • les œufs ne doivent présenter aucun développement de germe.

Les œufs de catégorie A ne sont ni lavés ni nettoyés, ni avant ni après le classement, ne subissent aucun traitement de conservation et ne sont pas réfrigérés à une température inférieure à 5 °C.

Les œufs de catégorie A sont classés selon des catégories de poids:

  • XL: poids supérieur à 72 g;
  • L: 63-72 g;
  • M: 53-62 g;
  • S: poids inférieur à 53 g.

Les œufs de catégorie B sont les œufs ne présentant pas les caractéristiques de qualité des œufs de catégorie A, ou sont des œufs de catégorie A qui ne présentent plus lesdites caractéristiques et qui ont donc été déclassés.

Seuls les centres d’emballage classent et emballent les œufs et étiquettent les emballages* de ceux-ci. Les centres d’emballage disposent de l’équipement approprié pour classer et marquer les œufs. Les œufs sont classés, marqués et emballés dans les 10 jours suivant la date de ponte.

Les emballages de transport contenant des œufs doivent comporter des informations suivantes:

  • le nom et l’adresse du producteur;
  • le code du producteur;
  • le nombre d’œufs et/ou leur poids;
  • la date ou la période de ponte;
  • la date d’expédition.

Les emballages contenant des œufs de catégorie A doivent être marqués de la méthode de production utilisée et de la date de durabilité minimale, fixée à 28 jours suivant celui de la ponte au plus tard.

Les œufs peuvent être étiquetés «œufs de poules élevées en plein air», «œufs de poules élevées au sol» ou «œufs de poules élevées en cage». Les poules élevées en plein air doivent avoir pendant la journée un accès ininterrompu à des espaces extérieurs; cela n’exclut toutefois pas qu’un producteur puisse restreindre l’accès à ces espaces au cours de la matinée, conformément aux bonnes pratiques en matière d’élevage. Les «œufs de poules élevées en cage» proviennent de poules qui ont été élevées dans des cages aménagées*, étant donné que les cages en batterie (appelées cages «non aménagées») sont interdites dans l’UE depuis 2012 (directive 1999/74/CE relative à la protection des poules pondeuses).

Si l’UE adopte des mesures de protection de la santé publique exigeant que les poules soient maintenues à l’intérieur, comme lorsque des foyers de grippe aviaire se déclarent, les œufs pourraient quand même être commercialisés sous l’appellation «plein air» à condition que la restriction de l’accès aux espaces extérieurs ne dépasse pas 16 semaines ininterrompues.

Les espaces extérieurs accessibles aux poules doivent être, en majeure partie, recouverts de végétation et ils ne peuvent faire l’objet d’aucune autre utilisation, si ce n’est comme verger, zone boisée ou pâturage.

La densité de peuplement de l’espace extérieur ne peut à aucun moment excéder 2 500 poules par hectare de terrain, soit une poule par 4 m2.

Les mentions «extra» ou «extra frais» peuvent être utilisées comme une indication supplémentaire de qualité sur les emballages d’œufs de catégorie A jusqu’à 9 jours après la ponte des œufs.

La mention de céréales comme composant des aliments n’est autorisée que si les céréales constituent au moins 60 % en poids de la formule d’alimentation utilisée.

Les producteurs d’œufs tiennent des registres sur:

  • la méthode de production utilisée;
  • le nombre de poules et leur âge;
  • la date d’abattage et le nombre de poules abattues;
  • le nombre ou le poids des œufs vendus quotidiennement;
  • les nom et adresse des acheteurs.

Les pays de l’UE désignent les services d’inspection chargés d’effectuer des contrôles de conformité.

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Publié le 1 Février 2024

Lavandula stoechas est communément appelée lavande française, sauf en France! Son nom vient de "Stoëchades" (ce qui signifie rangées en ligne)".  Les îles Stoëchades sont les îles d'Hyères (Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant ou du Titan), sur lesquelles cette lavande est très commune!

C’est un arbuste nain aromatique aux feuilles étroites et grisâtres et qui porte des têtes denses et ovales de petites fleurs violettes surmontées d’une touffe de bractées violettes.

 

Lavandes : types de lavandes et leurs caractéristiques

La lavande est une plante aromatique très caractéristique du bassin méditerranéen. C'est une plante appréciée pour l'odeur de ses fleurs, ainsi que pour son aspect et ses propriétés médicinales. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, à l'exception de Lavandula stoechas, qui préfère les sols siliceux.
Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles.

  • Type de plante : Vivace
  • Exposition au soleil : Soleil direct
  • Faible irrigation
  • Résiste aux changements de saisons : Oui
  • Résistant au froid (Dépend de la variété)
  • Floraison de juin à août (selon la variété)
  • Plantation toute l'année

Le genre lavande ou Lavandula comprend de nombreuses lavandes. La plus connue est la lavande conventionnelle ou angustifolia, mais il en existe bien d’autres. Parmi les innombrables espèces de lavande, à ce jour, une quarantaine d’espèces ont été identifiées. Pour distinguer chacune des espèces de Lavande, il est très important de faire attention au nom botanique. Cela fait toute la différence!

De plus, généralement, l’appellation « Lavande » englobe le lavandin, ce qui donne la différenciation très compliquée entre ces deux espèces.

  1. Lavande vraie ou officinale (Lavandula angustifolia)
  2. Lavande dentée (Lavandula dentada)
  3. Lavande papillon (Lavendula stoechas), celle qui nous intéresse

Ce sont les 3 variétés de lavande les plus connues et chacune possèdent des caractéristiques différentes. En voici quelques-unes.

  • Lavandula angustifolia

C'est la plus courante. Elle est en fait originaire du bassin méditerranéen et ne se trouve qu’ici. Les feuilles de lavande sont vertes avec une teinte grisâtre.

C'est la meilleure des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. À l'état sauvage, elle pousse surtout en Provence, mais elle peut être cultivée dans des régions plus septentrionales, d'autant qu'il en existe de nombreux cultivars. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone déterminée bénéficie de l’Appellation d'origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivés dans les 4 départements producteurs.

Cette plante buissonnante se distingue par sa floraison sous forme de bourgeoise violette pouvant atteindre 8 à 10 cm de long, s'étendant le long de sa longue tige. Ces arbustes peuvent atteindre plus de cinq pieds et être assez tentaculaires. Elle fleurit pendant un mois entre juin et août, selon le climat.

  • Lavandula dentada

La lavande dentée ou frangée (également connue sous le nom de lavande française ou anglaise!?), est une variété de lavande qui se distingue par ses feuilles irrégulières. C'est une plante plus typique pour les jardins car elle est plus compacte et a plus de floraison. Celles-ci présentent de petites indentations sur tous les bords de la feuille. Elle a également une couleur plus verdâtre. Elle peut être plantée dans les zones aux sols calcaires, car elle est très bien adaptée. Sa floraison est également violette et se distingue par sa longue floraison. Si nous sommes dans un climat chaud, à partir des mois de mars et avril, nous pouvons déjà voir la floraison. Cela peut être prolongé jusqu'en septembre!

La lavande papillon se distingue par le fait qu'au sommet de sa fleur elle présente des bractées violettes ou violettes très spectaculaires. Les inflorescences sont regroupées en grappes violettes, mais dans ce cas plus compactes et carrées. Sa floraison est un peu moins grande, mais elle est plus spectaculaire.
Le nom Lavandula stoechas est dû au fait qu'il s'agit d'une plante très abondante dans les îles Stoechades (Îles d'Hyères), en France.

À l'état sauvage, c'est certainement la lavande dont le territoire géographique est le plus vaste (tout le pourtour méditerranéen). Mais celle-ci n'est d'aucune utilité en parfumerie : elle sent un peu le camphre, et rien d'autre. Mais par contre, elle produit un miel de toute beauté, qui ne cristallise quasiment jamais! Un régal 🤗

Elle se distingue de ces espèces précédentes par deux caractéristiques : elle vit sur des terrains siliceux, notamment les schistes ; de l'autre elle possède à l'extrémité de ses épis de grandes bractées violettes, souvent plus foncées que les fleurs proprement disent. Floraison : avril-juillet.

Nota : Comme vous pouvez le constater, elles ont toutes une floraison très similaire, des caractéristiques similaires, mais elles ne sont pas identiques.

Rosmaninho

Au Portugal, la lavande espagnole a plein de noms; en premier, Rosmaninho, mais aussi alfazema, arçã, arçanha, etc...

Découvrez les cinq espèces présentes spontanément au Portugal, avec l'aide de l'illustratrice Carolina Fernandes da Silva.


Tous les rosmaninho (Attention aux traducteurs qui souvent traduisent par "romarins" | c'est une confusion de traduction! c'est bien une plante du genre Lavendula) | , alfazema ou lavandas (nom commun au Brésil) appartiennent au genre Lavandula L. Cinq espèces spontanées sont actuellement reconnues au Portugal (trois rosmaninho et deux alfazema [lavandes]) :

  • Lavandula stoechas (sous-espèce luisieri) : Rozeira

Cette lavande "rosmarinho" présente une inflorescence compacte et élargie, un pédoncule court ou moyen, un calice à poils très courts et une corolle dont tous les lobes sont égaux ou légèrement inégaux. On la trouve dans la moitié centrale et occidentale de la péninsule ibérique. Au Portugal, elle est abondante dans le nord-est, le centre et le sud.

Lavandula stoechas (sous-espèce luisieri) : Rozeira

 

  • Lavandula stoechas (sous-espèce pedunculata) : Rosmaninho-maior, arçã

Ce rosmaninho-maior a un long pédoncule et est dépourvu de feuilles. Il est possible de le trouver surtout dans la moitié nord de la péninsule ibérique ; au Portugal, on le trouve plus abondamment dans le nord-est, le centre et le sud du Portugal.

Lavandula stoechas (sous-espèce pedunculata) : Rosmaninho-maior, arçã
  • Lavandula stoechas (sous-espèce viridis) : Rosmaninho-verde

Le Rosmaninho-verde (vert) se démarque des autres car il est dans des tons de vert et possède des fleurs de couleur crème. Cette plante est plus difficile à trouver et est présente sporadiquement dans le sud-ouest et le sud-est de l'Alentejo et dans l'Algarve de Barlavento.

Lavandula stoechas (sous-espèce viridis) : Rosmaninho-verde
  • Lavandula latifolia Medicus : alfazema-brava (lavande sauvage)

C'est une plante moins abondante que les autres. Ses feuilles sont plus larges et les inflorescences sont étroites. Au Portugal, il ne pousse que dans les massifs calcaires de l'Estrémadure et de la Beira Litoral.

Lavandula latifolia Medicus : alfazema-brava
  • Lavandula multifida L. (pas de nom commun connu)

Cette plante forme un petit buisson pouvant mesurer entre 70 centimètres et un mètre de hauteur. Elle se distingue de toutes les autres espèces de la péninsule ibérique par ses feuilles divisées en segments très étroits. Il est sujet à des microclimats plus chauds et se trouve dans de petites communautés sur les pentes exposées sud de la Serra da Arrábida et de la vallée du Guadiana.

Lavandula multifida L.

Alors qu’en est-il du romarin ?
Le romarin (Rosmarinus officinalis L) n'est pas une lavandula. Il a même été reclassé en 2017 dans le genre des sauges (genre Salvia) Salvia rosmarinus. Bien que la nomenclature botanique soit écrite en latin et que la langue portugaise en dérive, il semble que le genre Rosmarinus L., si abondant au Portugal dans l'espèce Rosmarinus officinalis L., ait reçu le nom de "alecrim" et non de "rosmaninho" , mais la confusion est courante parmi les Portugais en raison de l’anglais apparenté « Rosemary ».

Rosmarinus officinalis L

Découvrez le travail de Carolina Fernandes da Silva ici.

Document écrit par HÉLÉNA GÉRALDES en 2015, traduit par Joel Kuhlmann. Texte original ici.

Durant l’Empire romain, c’était une plante largement utilisée pour aromatiser les bains, à laquelle contribuaient également ses huiles essentielles. Mais il n’y a pas que les humains que le rosmaninho captive ! Il est également très apprécié des insectes pollinisateurs, étant considéré comme une excellente espèce mellifère.
Favorisez des espèces comme Lavandula stoechas dans votre jardin ou vos massifs : en plus de parfumer l'espace, vous contribuerez à la survie des espèces pollinisatrices !

Usage culinaire : Son utilisation en cuisine n'est pas courante en raison de sa forte odeur camphrée, même si les abeilles produisent avec un miel qui est un régal des dieux. Utilisé en confiserie.

Usage médicinal : largement cultivé et apprécié pour son huile essentielle, utilisée comme puissant insectifuge, excellent antiseptique et calmant.

Culture : Elle préfère les endroits ensoleillés; pendant la saison chaude il faut fréquemment couper les fleurs qui montrent des signes de flétrissement pour favoriser la croissance et le volume de la plante, et ne pas devenir ligneuse; en automne tailler la partie aérienne en laissant les vieilles branches. Elle tolère bien le gel, en général, il n'est pas nécessaire de la protéger pendant les hivers rigoureux.

 Lavandula stoechas | Lavande papillon en fleurs

Lavandula stoechas | Lavande papillon en fleurs

Lorsqu'il est utilisé comme huile essentielle, le "romaninho" (lavande papillon) (Lavandula stoechas) est connu pour :

  • être riche en phénol;
  • être riche en cétones – étant ainsi indiqué dans les cas où il est nécessaire d'évacuer les crachats et de dégager les voies respiratoires ;
  • aider à combattre les bactéries (riche en cinéole) – ayant ainsi un puissant effet anti-inflammatoire ;
  • être un puissant cicatrisant et régénérateur cutané.
Lavandula stoechas - Lavande d'Espagne, lavande papillon, lavande stéchas, cantueso - Rosemary, French lavender
Mel de Rosmaninho - Miel de lavande papillon

Le miel de lavande (Mel de Rosmaninho), monofloral, de couleur claire et à l'arôme floral intense, se trouve dans toutes les régions intérieures du nord et du centre et dans le sud du Portugal, à une altitude d'environ 400 mètres. La production de miels monofloraux nécessite généralement une plus grande quantité de travail, car l'apiculteur dans la plupart des cas devra travailler sur des périodes plus courtes pour se limiter à une période de floraison.

Rosmaninho ou arçã est le nom portugais donné à Lavandula, et est parfois confondu avec Rosmarinus officinalis, romarin, bien qu'il s'agisse de deux genres bien distincts. La confusion, notamment en termes de transactions commerciales internationales, est d'autant plus grande que le genre Lavandula englobe plusieurs espèces et sous-espèces. Alors que le miel de Lavandula (Lavande) en France résulte du nectar de Lavandula angustifolia ou Lavandula latifolia, au Portugal les espèces de Lavandula stoechas luisieri, Lavandula pedunculata ou Lavandula viridis sont plus courantes.

Les miels de lavande au Portugal reflètent un miel de couleur claire, une faible conductivité, des valeurs réduites de fructose et de glucose et des niveaux plus élevés de saccharose, suggérant une faible tendance à la cristallisation.

Déclaration nutritionnelle pour 100 g ou 100 ml de produit

  • Énergie (Kcal) 318g
  • Glucides (g) 78g
  • Dont sucres (g) 78g
  • Protéines (g) 0,5g
  • Sel (g) 0,010g

Les particularités
Véritable produit (miel 100% naturel) qui est extrait à la fin du printemps à la main. Son goût est très sucré, ce qui le rend recommandé comme édulcorant naturel.
En plus de sa haute valeur énergétique, c'est un aliment riche en substances bénéfiques pour l'équilibre de notre organisme. Plusieurs études mettent en évidence les qualités anticancéreuses du Rosmaninho, ainsi que la prévention des maladies dégénératives.

Histoire
Le miel est un aliment, généralement présent à l'état liquide visqueux et sucré, qui est produit par les abeilles à partir du nectar récolté sur les fleurs et transformé par les enzymes digestives de ces insectes, stocké dans les rayons de leurs ruches pour leur servir de nourriture.
Comme il s'agit d'un produit intrinsèquement lié à la nature, tous les miels ne sont pas identiques, variant en termes de couleur, d'arôme, de saveur et même de consistance caractéristique du produit, selon la flore, le type de sol, le type de climat de chacun. région et même la gestion de l'apiculteur, englobant ainsi un grand nombre de variétés comme par exemple le miel de rosmaninho, le miel d'eucalyptus, le miel de bruyère, le miel de châtaignier, etc...
Le miel a toujours été utilisé comme aliment par l'homme, initialement obtenu de manière extractive et, souvent, de manière nocive pour les ruches (certaines peintures rupestres montrent que l'homme recherche le miel des abeilles depuis le Paléolithique).
La production de miel au Portugal s'étend sur tout le territoire, sur le continent et dans les îles. L’espèce d’abeille la plus utilisée en apiculture est l’Apis Mellifera, connue sous le nom d’abeille européenne. Au Portugal existe une variété indigène de la péninsule ibérique appelée Apis Mellifera Iberiensis ou (sp Iberica). En termes de flore, les plants de lavande (qui poussent spontanément dans tout le pays), avec une grande richesse en nectar et en pollen, sont responsables des caractéristiques des différents miels de rosmaninho. Outre le miel, on peut trouver divers produits tels que le pollen d'abeille, la gelée royale, l'apitoxine et la cire. En plus de la production, il existe la vente de reines et, dans certains cas, d'essaims et de descendants.

Savoir faire
Au fil des siècles, l’homme a appris à capturer des essaims et à les installer dans des « ruches artificielles ». Grâce au développement et à l'amélioration des techniques de gestion, il a réussi à augmenter la production de miel et à l'extraire sans endommager la ruche. La récolte du miel doit être effectuée par temps sec et ensoleillé, l'apiculteur devra privilégier les horaires entre 9h et 16h, les jours ensoleillés. Une fois récoltées, les hausses (melgueiras) ne doivent pas rester exposées au soleil pendant de longues périodes, car des températures élevées peuvent entraîner une augmentation de la teneur en hydroxyméthylfurfural (HMF) du miel, compromettant ainsi sa qualité.

Castelo Branco : le miel Apijardins® Rosmaninho récompensé par une médaille d'or à Londres.  Le "mel de rosmaninho" monofloral Apijardins® a reçu une médaille d'or aux London Honey Awards 2021 (LIHA 2021), qui se sont tenus à Londres, au Royaume-Uni. Après avoir reçu le prix du meilleur miel de lavande monofloral ibérique en 2018, lors d'un concours dans toute la péninsule ibérique, et avoir été récompensé par deux médailles d'argent au concours mondial International Taste Awards 2020, Apijardins a de nouveau reçu une médaille d'or en 2021, pour la qualité. de son miel dans l'une des évaluations internationales les plus importantes – London Honey Awards 2021. Les résultats ont été publiés le 28 juin. La certification a été remise à un panel certifié de 12 juges experts de 10 pays différents qui ont rigoureusement évalué le niveau de qualité. Le panel de juges était représenté par le leader du groupe Honey Sensory au sein de la Commission Internationale du Miel, la principale organisation de développement de méthodes pour évaluer la qualité du miel. L'édition 2021 des London Honey Awards a présenté 280 miels de 20 pays à travers le monde (Grèce, Italie, États-Unis, Portugal, Turquie, Slovénie, Ukraine, Russie, Bulgarie, Canada, pays arabes, Espagne, entre autres). Dans cette évaluation , tous les paramètres de qualité ont été pris en compte, de la physico-chimie à l'analyse sensorielle. Les London Honey Awards sont une évaluation internationale des plus importantes du monde de l’apiculture. Chaque année, ils récompensent les meilleurs miels, apiculteurs, et encouragent et valorisent la consommation de miel de qualité. Apijardins, a été fondée par Filipa Almeida, où elle est gérante, architecte paysagiste et apicultrice professionnelle à plein temps, réunissant ainsi le goût des deux activités, et son travail intègre les connaissances des deux, afin de les valoriser mutuellement. L'utilisation, la conservation et la valorisation de la flore apicole (gestion active du paysage) et le suivi des colonies de manière écologiquement durable, permettent la production d'un miel monofloral Rosmaninho unique, reconnu comme le meilleur de la péninsule ibérique en 2018 et dans le monde en 2020 et 2021. Apijardins entend poursuivre son chemin dans l'utilisation durable des ressources floristiques, dans le but de contribuer à l'émergence d'autres ruchers intégrés au paysage, tout en valorisant les écosystèmes, en sauvegardant les abeilles et les pollinisateurs, et l'apiculture comme activité reflet de l'identité du paysage. . De plus, il apporte aux projets d’espaces verts et met en œuvre toutes les connaissances des plantes mellifères indigènes pour créer des espaces verts écologiquement durables pour les abeilles. Elle a récemment été considérée comme l'une des 50 entreprises à succès, dans le cadre d'une étude d'inventaire nationale des meilleures pratiques d'analyse comparative..

Castelo Branco: Mel de Rosmaninho Apijardins® premiado com Medalha de Ouro em Londres

 

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Publié le 14 Septembre 2023

Arion vulgaris - Hispaania teetigu - Loche méridionale - Spanish slug

Arion vulgaris (Hispaania teetigu) kuulub Euroopa saja kõige invasiivsema liigi hulka.

Arion vulgaris (Moquin-Tandon, 1855) est classée parmi les cent espèces les plus envahissantes d'Europe. Son aire de répartition d'origine n'est pas connue avec certitude. Pendant de nombreuses années, on a cru que la limace venait du sud-ouest de l’Europe et avait commencé à se propager il y a plus de 40 ans dans la péninsule ibérique, mais des données moléculaires récentes suggèrent qu’elle est originaire d’Europe centrale.

Arion vulgaris - Hispaania teetigu - Loche méridionale - Spanish slug
Arion vulgaris - Hispaania teetigu - Loche méridionale - Spanish slug
La limace invasive Arion vulgaris

La limace terrestre envahissante Arion vulgaris s'est rapidement propagée au cours des dernières décennies à travers les pays baltes et scandinaves, du sud au nord. L’espèce a envahi plusieurs biotopes depuis les jardins urbains jusqu’aux terres agricoles, causant des dégâts aux cultures. Il existe très peu d'informations sur la composition génétique de ces escargots envahissants et sur la mesure dans laquelle ils s'hybrident avec des espèces indigènes, comme la loche noire  (Arion ater). Il y a maintenant des projets de recherche qui visent à étudier les aspects génétiques, démographiques et d’hybridation de la limace invasive Arion vulgaris.

Les espèces introduites ou envahissantes constituent aujourd’hui un problème majeur et commun à de nombreux écosystèmes. Les espèces envahissantes devraient devenir de plus en plus courantes dans un avenir proche, en partie à cause du changement climatique rapide. Il existe aujourd’hui un certain nombre d’espèces végétales et animales qualifiées d’envahissantes. Ils ont été introduits dans de nouveaux environnements où ils provoquent des perturbations majeures dans les écosystèmes établis, généralement du fait d'une intervention humaine directe ou indirecte. Une espèce récemment introduite avec un taux de reproduction rapide est une espèce d’étude utile pour analyser les processus évolutifs, en raison des adaptations qui se produiront à mesure qu’elle s’installera dans son nouvel environnement. Les espèces indigènes s’adapteront également de diverses manières lorsqu’une nouvelle espèce entre dans l’écosystème. Parfois, les nouvelles espèces peuvent s'hybrider avec des espèces établies et donner lieu à une sélection rapide d'individus adaptés qui peuvent supplanter les espèces d'origine.

Une nouvelle espèce dans l'écosystème estonien est Arion vulgaris, arrivée en provenance d'Europe centrale et méridionale. Une seule limace peut pondre jusqu'à 400 œufs par saison, par reproduction hermaphrodite sexuée ou asexuée. Ceci, en plus d'avoir peu de prédateurs, ceci facilite la propagation très rapide de l'espèce à travers l'Estonie. Des hivers doux et un climat humide pourraient bénéficier davantage à cette espèce.

 

Spanish slug eggs. Photo: Merike Palginõmm

Spanish slug eggs. Photo: Merike Palginõmm

Limaces invasives Arion vulgaris et Krynickillus melanocephalus en Estonie

En raison de l'augmentation du commerce et des échanges de plantes, des espèces étrangères sont arrivées en Estonie, qui menacent les plantes et les animaux locaux et constituent des ravageurs gênants pour les jardiniers. Des limaces exotiques se sont établies parmi les plantes, parmi lesquelles la loche méridionale Arion vulgaris (Elle a été enregistrée pour la première fois en Estonie en 2008).et la "limace à tête noire" Krynickillus melanocephalus constituent les plus grandes menaces. La loche méridionale est répandu dans toute l'Estonie. La limace à tête noire s’est implantée dans les jardins ces dernières années. La loche méridionale et la limace à tête noire se nourrissent principalement de produits maraîchers et de cultures agricoles. La plupart du temps, nous les introduisons dans nos jardins avec du terreau ou une motte de terre autour de la plante, où peuvent se cacher adultes et œufs. Il suffit de deux spécimens ou d’une collection d’œufs pour que l’espèce commence à se reproduire dans le jardin. Les printemps-étés humides et chauds et les hivers doux contribuent également au nombre de limaces. Afin de les empêcher d’entrer dans votre jardin, cela vaut la peine d’agir de manière proactive. Si des limaces invasives sont déjà arrivés dans le jardin, ils doivent être gérés de manière cohérente et en coopération avec la communauté.

Keskkonnaamet (Pikk 20a, 80011 Pärnu)
"Nous collectons des informations sur la répartition des limaces invasives en Estonie ! Assurez-vous qu'il s'agit d'une espèce non indigène - examinez les caractéristiques d'identification et, si possible, ajoutez une photo. Chacun peut marquer sur la carte le point où il l'a vu, que ce soit son propre jardin, celui d'un voisin, le bord d'une route à faible circulation, un jardin ou le bord d'un lac. Tous les sites en Estonie sont les bienvenus. Veuillez vous assurer qu'il s'agit d'une loche méridionale Arion vulgaris ou d'une "limace à tête noire"  Krynickillus melanocephalusVoir les spécifications et, si possible, ajouter une photo." https://keskkonnaamet.ee/elusloodus-looduskaitse/voorliigid/voornalkjad

 

 

Spanish slug (Arion vulgaris), domestic Dusky Arion (Arion subfuscus) and Krynickillus melanocephalus (черноголовый слизень)
Spanish slug (Arion vulgaris), domestic Dusky Arion (Arion subfuscus) and Krynickillus melanocephalus (черноголовый слизень)
Spanish slug (Arion vulgaris), domestic Dusky Arion (Arion subfuscus) and Krynickillus melanocephalus (черноголовый слизень)

Spanish slug (Arion vulgaris), domestic Dusky Arion (Arion subfuscus) and Krynickillus melanocephalus (черноголовый слизень)

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Estonie, #Protection de la planète

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Publié le 30 Août 2023

Palsi talu: Vespa crabro

Palsi talu: Vespa crabro

Frelon européen - Vespa crabro Linnaeus, 1758

Le frelon européen, de son nom scientifique Vespa crabro, est un insecte de la famille des Vespidés. C’est une guêpe sociale, mais il est trois fois plus grand qu’une guêpe.
Le frelon européen est souvent confondu, à tort, avec le frelon asiatique. Contrairement à ce dernier, cette espèce n’est pas considérée comme nuisible et envahissante. En Allemagne, il s’agit même d’une espèce protégée. Le frelon européen est un grand prédateur qui peut s’attaquer aux abeilles, mais de manière beaucoup plus anecdotique que le frelon asiatique. Son régime alimentaire est varié (mouches, guêpes, abeilles, chenilles, araignées, nectars de fleur, fruits). Il a un rôle utile dans la régulation de nombreuses espèces.
Identification
Le frelon européen ressemble aux guêpes communes (du genre Vespula) mais il est beaucoup plus gros. Son abdomen est jaune rayé de noir. Son thorax est noir et roux. La tête est jaune avec un motif noir. Son abdomen est plus clair que celui du frelon asiatique.
La taille des ouvrières varie de 18 à 25 mm, mais les reines peuvent mesurer jusqu’à 40 mm. Le frelon européen est donc globalement plus grand que le frelon asiatique.

Cet insecte n’est ni agressif, ni piqueur spontané. Seules les jeunes femelles fécondées survivent à l’hiver. Les futures reines passent la mauvaise saison à l’abri puis, au printemps, elles créent une nouvelle colonie dans un arbre creux ou un mur de pierre, ou de vieux chiffons, … elles utilisent des fragments d’écorce qu’elles mastiquent et mélangent à leur salive pour aboutir à une matière semblable à du carton.

La future reine fabrique d’abord une douzaine d’alvéoles de papier et pond un œuf dans chacune d’elles. Les larves éclosent en mai. Leur mère les nourrit avec une bouillie de chenilles, elles se transforment en nymphes, puis en frelons adultes qui deviendront des ouvrières stériles. Celles ci s’activent aussitôt à la construction de nouvelles alvéoles, à la recherche de nourriture, à l’entretien du nid…tandis que la reine fondatrice pondra jusqu’à la fin de la saison. Une reine fécondée peut pondre jusqu’à 40 œufs par jour.

Le frelon européen se nourrit principalement de mouches, une cinquantaine par jour et chasse le soir même la nuit tombée. Cet insecte possède un rôle de régulateur écologique important et il consomme également les guêpes, évitant ainsi leur prolifération. Le frelon européen s’attaque à la fausse teigne de cire, insecte nuisible pour les ruches, car il s’attaque aux rayons de cire. Le frelon européen n'est donc pas nuisible pour les abeilles, au contraire. Les apiculteurs ne doivent pas chercher à s'en débarrasser (contrairement au frelon asiatique).

Le frelon européen se reconnaît à son abdomen jaune clair avec des bandes noires, sa tête jaune de face et rouge au-dessus, son thorax et ses pattes noires et brun-rouges aux extrémités. Il a deux paires d'ailes contrairement aux mouches.

Les ouvrières mesurent de 1,8 à 2,3 cm, la reine de 2,5 à 4,0 cm. Les frelons européens sont trois fois plus gros que les guêpes communes.

Le frelon est un insecte dit social, vivant en groupes peu nombreux (au maximum quelques centaines d'individus) dans des nids en carton constitués de pâte d'écorces triturée avec de la salive et installés le plus souvent dans des creux d’arbres ou de murs. Il vole, en principe, de jour. Ils se déplacent dans un périmètre pouvant atteindre jusqu'à 1 500 mètres de leur nid et ne réutilisent jamais un nid ancien qui aurait été abandonné. La colonie du frelon européen compte en moyenne une centaine d’individus et atteint son apogée vers la mi-septembre.

Les colonies disparaissent durant la période hivernale au cours de laquelle seules les femelles fécondées hivernent. Les reines volent à partir de la mi-avril après avoir mis en route un nid et quelques larves. Ensuite, ce sont les ouvrières qui soignent et nourrissent les œufs et les larves jusqu'en octobre. Les mâles et les femelles de la nouvelle génération sont formés en été, les mâles et les ouvrières meurent dès l'hiver.

Le frelon vit en Europe jusqu'au 63 ᵉ parallèle (nord de l'Europe: Norvège, Suède, Finlande) ainsi qu'aux États-Unis et au Canada où il est considéré comme un envahisseur (mais sur ce continent, il a été importé!). Alors qu'en Allemagne, par exemple, il est protégé.

 
Pour aller dans les détails de la vie et des mœurs du frelon europeen...
Le cycle de vie du frelon européen

Les frelons ont un cycle de vie très court, une année en moyenne. Sauf les jeunes femelles fécondées. En effet, ces dernières survivent à l’hiver afin de pouvoir fonder les nouvelles colonies l’année suivante.
Au début du printemps (avril / mai) la reine va chercher un endroit où commencer la construction de son nid. Généralement des troncs d’arbres creux, des charpentes en bois…  Une fois l’endroit idéal trouvé, elle s’attelle à la construction de son nid qui ressemble à une grosse boule de papier mâché.
Ce nid contiendra les premières alvéoles qui recevront les premiers œufs pondus par la reine.  Les premières larves éclosent autour du mois de mai, elles donnent ainsi naissance aux premières ouvrières, qui une fois le stade nympha terminé vont devenir des frelons adultes stériles.
Leur rôle est d’agrandir le nid et d’aller chercher de la nourriture pour la reine qui se consacre désormais uniquement à la ponte d’œufs. C’est à la mi-septembre que la colonie bat son plein avec la naissance de mâles et de nouvelles reines (fertiles). Cela va permettre aux reines d’être fécondées et de pouvoir quitter le nid pour trouver un endroit où hiberner.
En effet, comme nous l’avons évoqué, seules les reines survivent. Les autres membres (mâles, ouvrières, femelles stériles) ne survivent pas à l’hiver.

Palsi talu : Des frelons européens s'installent dans un nichoir pour oiseaux.
Palsi talu : Des frelons européens s'installent dans un nichoir pour oiseaux.Palsi talu : Des frelons européens s'installent dans un nichoir pour oiseaux.

Palsi talu : Des frelons européens s'installent dans un nichoir pour oiseaux.

Le frelon européen, allié pour les abeilles

Le frelon européen souffre d’une mauvaise réputation, et pourtant il n’est pas particulièrement agressif, surtout comparé à son cousin, le frelon asiatique. Sa piqûre n’est pas plus dangereuse que celle de l’abeille, étant donné que son venin est moins toxique. Mais savez-vous que ce frelon peut même être utile aux apiculteurs ? En effet, il consomme les fausses teignes de la cire qui ravagent les ruches. Il peut par conséquent devenir un véritable allié pour les abeilles.
En termes de nourriture, il s’agit d’un insecte carnivore se nourrissant essentiellement de mouches. Mais il est aussi friand de chenilles, de papillons, de criquets, de sauterelles et même d’autres guêpes. En revanche, il s’attaque rarement aux abeilles.
Une entente relative entre lui et l’abeille
C’est est un grand prédateur. Il lui arrive de s’attaquer aux abeilles, mais cela se fait de manière nettement plus anecdotique, par rapport au frelon asiatique. Il est donc moins dangereux, aussi bien pour l’homme que pour les abeilles.
Pour les apiculteurs, le frelon peut être considéré comme un véritable allié, en termes de protection des ruches. Mieux encore, il peut parfois être bien utile aux abeilles. En effet, il s’attaque à la fausse teigne de cire. Cette dernière est un insecte lépidoptère de la famille des pyralidés. Elle nuit fortement aux ruches, car sa larve se nourrit des rayons de cire des ruches. Par conséquent, elle peut y causer des dégâts considérables.
Le frelon est un grand consommateur de fausses teignes de la cire d’abeilles. Il a pour habitude de chasser dans un rayon de 1500 mètres autour de son nid. Il s’agit là de son territoire, et il ne le partage pas avec le frelon asiatique.
De ce fait, ce type de frelon peut devenir un véritable allié pour les abeilles, si bien que certains apiculteurs ont pris soin d’implanter des nids de frelons à proximité de leurs ruches. Le frelon jouera alors le rôle de gardien des ruches, et se chargera de se débarrasser des indésirables fausses teignes de cire.

 

Pourquoi il ne faut pas les tuer

Comme nous l’avons mentionné, ces frelons ne sont pas dangereux, et en cas de piqûre leur venin n’est pas mortel. Il n’y a donc aucune raison de les tuer.
De plus, les frelons sont de véritables alliés pour l’apiculture. En effet, ils ne s’attaquent pas aux abeilles, mais aux teignes de cire, qui elles, nuisent aux ruches.  D’ailleurs, dans certains pays (notamment l’Allemagne) ils sont considérés comme une espèce protégée pour son utilité pour les ruches.
Si vous trouvez un nid de frelons dans votre jardin, ne le détruisez pas. Faites appel à un professionnel pour qu’il enlève le nid s’il vous gêne. Sinon laissez-le où il est, la colonie partira à l’hiver de toute façon.

Le nid après quelques jours... elles utilisent des fragments d’écorce qu’elles mastiquent et mélangent à leur salive pour aboutir à une matière semblable à du carton.
Le nid après quelques jours... elles utilisent des fragments d’écorce qu’elles mastiquent et mélangent à leur salive pour aboutir à une matière semblable à du carton.Le nid après quelques jours... elles utilisent des fragments d’écorce qu’elles mastiquent et mélangent à leur salive pour aboutir à une matière semblable à du carton.

Le nid après quelques jours... elles utilisent des fragments d’écorce qu’elles mastiquent et mélangent à leur salive pour aboutir à une matière semblable à du carton.

Pourquoi le frelon européen pique-t-il ?

Bien heureusement, le frelon n’attaque jamais sans raison. Il ne pique que s’il se sent agressé ou en danger. La piqûre du frelon européen n'est pas plus dangereuse que celle d'une abeille, son venin est même moins toxique.

Frelon européen : pour éviter de se faire piquer

Malgré sa mauvaise réputation, le frelon européen n’est pas spécialement agressif. Le risque de piqûre intervient principalement lorsque le nid est dérangé. Rappel important qui va à l'encontre des traditions populaires : La piqûre du frelon européen n’est pas plus dangereuse que celle d’une abeille, son venin est même moins toxique.

Pour éviter toute attaque, certains comportements sont à proscrire :

  • les mouvements rapides ;
  • le blocage de la trajectoire de vol ;
  • les vibrations (particulièrement faire vibrer le nid) ;
  • toucher le nid.

En restant calme, vous pourrez sans problème observer la vie des frelons européens sans risque de piqûre.

Voici quelques conseils pour éviter les piqûres de frelon :

  •     Évitez de vous promener pieds nus sur l’herbe. Le port de sandales est vivement recommandé.
  •     Évitez de porter des substances connues pour attirer les guêpes, abeilles et frelons comme du parfum, de la laque ou encore une crème solaire parfumée.
  •     Évitez tout voisinage avec des nids dans la mesure du possible. Respectez une distance de 3 à 5 mètres minimum entre vous et le nid.
  •     Restez à distance de poubelles mal fermées.
  •     Si un frelon tourne autour de vous, essayez de rester calme. Évitez les gestes brusques et les mouvements désordonnés qui pourraient laisser penser à une agression pour l'insecte et repoussez-le doucement avec la main.
Est-ce qu'une piqûre de frelon européen est dangereuse ?

Le premier risque avec une piqûre de frelon est la réaction allergique. L'allergie au venin d'hyménoptère est une cause fréquente d'anaphylaxie. Les principaux insectes en cause sont les abeilles, les guêpes, les frelons, rarement les bourdons. La prévalence des réactions anaphylactiques concerne 0,3 à 7,5 % de la population générale, et 14 à 32 % des apiculteurs.

"Souvent, les personnes allergiques aux piqûres de guêpes le sont aussi aux piqûres de frelon. Les venins de ces deux insectes ont des protéines communes" nous apprend l'allergologue. "Pour le frelon asiatique, au niveau allergie nous sommes moins bien outillés que pour les guêpes ou les abeilles car nous ne disposons pas de venin de frelon pour faire des tests cutanés ou une désensibilisation" souligne le Dr Dzviga. "Nous utilisons du venin de guêpe commune Vespula dont le venin est proche du venin de frelon" précise-t-il. "La toxicité du venin peut être dangereuse en cas de multiples piqûres" informe également le Dr Dzviga.

(Le Dr Charles Dzviga, est médecin allergologue libéral et hospitalier à Saint Etienne, membre du groupe de travail sur les "insectes piqueurs" de la Société Française d'Allergologie (SFA).)

Au-delà de 20 à 30 piqûres la personne peut avoir une réaction grave, dont les signes peuvent être voisins d'un choc anaphylactique. Le choc anaphylactique est provoqué par une réaction allergique très violente, c'est la plus sévère des réactions allergiques, qui doit être rapidement prise en charge car il peut entraîner la mort.

Que faire en cas de piqûre par un frelon européen ?

Lorsque vous êtes piqué (piquée) par un frelon, il n'y a en principe pas de dard à retirer. Il convient de désinfecter. "Appliquer du froid sur la piqûre limite la circulation sanguine et permet une diffusion plus lente du venin" recommande le Dr Dzviga. "Afin d'éviter d'aggraver une réaction allergique, il faut éviter l'effort physique, comme le fait de courir. Dès qu'il apparaît des signes à distance de la zone de piqûre (plaques, gêne respiratoire, sensation de malaise) il ne faut pas hésiter à appeler les secours et le 112 (le 15 en France)" conseille-t-il. "Si la réaction reste locale, autour de la zone de piqûre, pas d'affolement. Si cela vous démange beaucoup, vous pouvez mettre un peu de pommade avec de la cortisone" indique l'allergologue.
A savoir : l'aspi-venin ou le fait de chauffer la zone piquée n'est pas utile.

Vespa crabro © Bernard Sabatier - Monaco Nature Encyclopedia

Vespa crabro © Bernard Sabatier - Monaco Nature Encyclopedia

Quelle est la différence entre le frelon européen et le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique est une espèce impossible à confondre avec le frelon européen. Originaire du japon, il continue de coloniser l'Europe et la France un peu plus chaque année.

  •     La taille : le frelon asiatique est plus petit que le frelon européen
  •     L’aspect : le frelon asiatique est plus sombre que l’Européen. Le frelon asiatique (Vespa velutina) est facilement reconnaissable à son thorax noir et à l’extrémité de ses pattes jaunes.
  •     Le vol : le frelon asiatique est plus agile et seul capable de faire du vol stationnaire, pendant une longue durée.
  •     Le caractère : le frelon européen est presque pacifique, alors que le frelon asiatique est très agressif.
  •     La piqûre : la piqûre du frelon asiatique serait plus douloureuse que celle de son homologue européen, mais ne serait pas plus dangereuse pour l’Homme pour autant.
Vespa crabro © Iain H Leach - Monaco Nature Encyclopedia

Vespa crabro © Iain H Leach - Monaco Nature Encyclopedia

Symptômes après une piqûre de frelon

La composition chimique des venins des Vespidés est complexe. Ils contiennent notamment des enzymes, des peptides, des acides aminés et autres substances allergènes.

  •     Ces venins ont deux actions : la toxicité cellulaire et les manifestations immunologiques.
  •     La quantité de venin injecté est de l'ordre 2 à 10 microgrammes pour l e frelon qui peut piquer plusieurs fois.
  •     L'inoculation de venin est intradermique.
  •     Le frelon a un dard long, le venin peut donc être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.

L’inoculation de venin est intradermique, c'est-à-dire au niveau du tissu conjonctif dense de la peau. Au niveau des muqueuses et de l’œil notamment, la diffusion du venin est d’autant plus rapide et entraîne par conséquent un gonflement plus important qui peut parfois être particulièrement impressionnant. À la suite d’une piqûre de frelon, trois réactions sont possibles :

Une simple réaction locale
La piqûre de frelon est toujours très douloureuse. Dans ce cas, elle s’accompagne d’une rougeur locale et d'un œdème (gonflement) mesurant quelques centimètres, associés parfois à une légère induration.
Enfin, il n'est pas rare que cette réaction soit accompagnée de démangeaisons.
Dans la plupart des cas, cette réaction disparaît au bout de quelques heures. Cependant, il faut noter qu'une piqûre dans la bouche ou dans la gorge peut entraîner un risque d'étouffement. Il faut donc dans ce dernier cas être particulièrement vigilant et bien surveiller la personne qui a été piquée pour pouvoir réagir rapidement en cas de complications.

Une réaction toxique
Contrairement à l’abeille qui ne pique qu’une seule fois en laissant son dard dans la peau, la guêpe et le frelon peuvent piquer à plusieurs reprises.
En cas de piqûres multiples, les symptômes seront plus intenses, car la quantité de venin est plus importante. Dans ce cas, les manifestations fréquentes sont diarrhées, vomissements et céphalées.
Les cas les plus sévères peuvent entraîner convulsions et perte de connaissance. Une surveillance en milieu hospitalier est préconisée dès lors que la victime adulte présente plus de 20 piqûres.

Une réaction allergique (choc anaphylactique)
La réaction allergique ne dépend pas de la dose de venin injectée puisqu’une seule piqûre suffit à la déclencher. Les symptômes sont caractéristiques et doivent conduire l’entourage de la victime à réagir rapidement.

Comportement à adopter après une piqûre de frelon

Le comportement à adopter après une piqûre de frelon dépend de la réaction observée. Dans la mesure du possible, il faut tout d'abord identifier l'insecte responsable de la piqûre. À la différence du frelon, les abeilles laissent aiguillon et la glande à venin accroché à la peau. Les guêpes et les frelons quant à eux, piquent sans laisser de dard.

En dehors de toute situation d’urgence, voici quelques conseils à suivre :

  •     Enlevez les bagues en cas de piqûre à la main pour ne pas gêner la circulation du sang si un gonflement se développe.
  •     Désinfectez la zone de la piqûre à l’eau et au savon, puis appliquez une solution antiseptique pour éviter tout risque d’infection. En effet, les hyménoptères sont des insectes omnivores qui volent notamment des arbres fruitiers vers les poubelles.
  •     Vous pouvez appliquer de la glace enveloppée dans un tissu pour éviter de brûler la peau au niveau de la zone douloureuse.
  •     En cas de douleur intense, prenez un antalgique par voie orale (paracétamol).
  •     Vérifiez si vous êtes bien à jour pour votre vaccination contre le tétanos.
  •     Il est par ailleurs recommandé de cesser toute activité physique et de rester au repos pendant 30 minutes, le temps que les symptômes s’atténuent progressivement. Ce n’est qu’en l’absence d’aggravation que vous pourrez reprendre vos activités.
  •     En cas de démangeaisons, il est possible d’appliquer une pommade antihistaminique.

En revanche, il est impératif de consulter un médecin dans les cas suivants :

  •     Si la réaction locale (gonflement, douleur, rougeur) s’aggrave dans les jours qui suivent la piqûre ou si des signes généraux d’infection tels que de la fièvre et/ou des frissons se développent. Une infection peut en effet se développer à l’endroit de la piqûre.
  •     En cas de piqûre dans la bouche ou dans la gorge : le gonflement peut être rapide et important et entraîner des difficultés respiratoires. Consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous aux urgences d’un hôpital. Contrairement aux idées reçues, il n'est pas recommandé de faire sucer un glaçon à la victime en cas de piqûre dans la bouche ou dans la gorge. En effet, le risque de fausse route est bien réel.
  •     En cas de réaction allergique, appelez immédiatement (en France,le Samu en composant le 15 ou le 112)  le 112 pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec de fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur, des difficultés respiratoires, une sensation d’étouffement. Sur son site, l’Assurance Maladie précise la démarche à suivre dans le cas d’une personne allergique au venin d’hyménoptère et possédant sur elle la trousse d’urgence contenant un stylo d’adrénaline auto-injectable » et allongez la personne en position latérale de sécurité (PLS) en attendant les secours.
  •     En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), une surveillance à l’hôpital est conseillée.

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Agriculture biologique, #Animaux et nature, #Baies et petits fruits, #Insectes, #Santé

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Publié le 29 Août 2023

PIÈGE POUR INSECTES VOLANTS NUISIBLES "TAP TRAP"

PIÈGE POUR INSECTES VOLANTS NUISIBLES "TAP TRAP"

GUIDE TO THE FLYING PESTS

Flying pests are all those insects that cause damage to what we cultivate by feeding on the fruits, flowers and leaves of our plants. All insects are useful to the balance of our ecosystem, but some can attack crops in such a significant way that we have to adopt means of defence, which, we must not forget, must be deployed with care and in any case limited to the range of our crops.

How to Recognise Insects that Spoil Fruit and Vegetable Plants
For an intelligent and non-damaging defence of the environment, it is essential to know the pest we want to fight and to adopt the right method of combating it, so as not to run the risk of attacking other life forms or polluting them. In order to recognise the type of flying pest attacking our plants we must observe: the damage it creates, its seasonality, life cycle and behaviour: in this way we can choose the appropriate defence method and also deploy it preventively in order to effectively limit the infestation.

GUIDE DES INSECTES VOLANTS NUISIBLES

Les nuisibles volants sont tous ces insectes qui endommagent ce que nous cultivons en mangeant les fruits, les fleurs et les feuilles de nos plantes. Tous les insectes sont utiles à l’équilibre de notre écosystème, cependant certains peuvent attaquer les cultures de manière si importante qu’ils nous incitent à adopter des moyens de défense qui, il ne faut pas l’oublier, doivent être mis en œuvre avec des critères et en tout cas limités à la portée d’action de nos cultures.

Comment Reconnaître les Insectes qui Ruinent le Potager et les Plantes Fruitières
Pour une défense intelligente et non nocive de l’environnement, il est indispensable de connaître le parasite que l’on veut combattre et d’adopter la bonne méthode afin de ne pas courir le risque d’agresser d’autres formes de vie ou de polluer. Pour reconnaître le type de parasite volant qui attaque nos plantes, nous devons observer les dommages qu’il crée, la saisonnalité, le cycle de vie et le comportement: de cette manière, nous pouvons choisir la méthode de défense appropriée et la mettre en place également à un niveau préventif. pouvoir limiter efficacement l’infestation.

MOUCHES DES FRUITS

Les mouches des fruits sont divisées en différents types qui attaquent différentes plantes fruitières, mais souvent de manière similaire. En plus de ce type de parasite, il y a aussi les mouches qui s’attaquent à nos fruits (elles sont les mouches des fruits), plutôt gênantes, et que l’on trouve couramment sur les fruits posés sur la table, ou là où il y a des résidus de fermentation de fruits pourris, sur les bancs de fruits des magasins et des marchés, dans les bars, ainsi que dans les potagers. Le cycle de vie et les habitudes qui les caractérisent peuvent être très similaires: ce qui fait le plus de différence en termes de contraste d’infestations de mouches, c’est la saisonnalité de la mouche et le moment de l’action de notre part.

DOMMAGE
Ils endommagent les fruits principalement en pondant des œufs qui, lorsqu’ils éclosent, se nourrissent du fruit lui-même, ruinant ainsi la récolte.

SAISONNALITÉ
En général, la première génération de mouches sort vers mai/juin, mais le type de mouche, le climat des zones touchées et d’autres conditions particulières peuvent faire varier le moment de l’infestation.

CYCLE DE VIE
Certaines mouches des fruits ont jusqu’à 6-7 générations par an: cela dépend beaucoup de la zone climatique.

MITES ET LÉPIDOPTÈRES

Parmi les signaux visibles qui indiquent la présence de lépidoptères, on peut facilement repérer ces petits trous dans les feuilles des légumes : les larves de lépidoptères, en effet, s’abritent sous le sol d’où elles ne sortent que pour se nourrir (généralement la nuit). Si nous les cherchons, nous pouvons facilement trouver ces chenilles car elles ne sont pas trop petites et peuvent être identifiées rapidement mais, contrairement à d’autres types de parasites des légumes qui, avec du temps et beaucoup de patience, peuvent être ramassés à la main et éliminés (comme la punaise néanide), ici le travail devient pratiquement impossible et c’est pourquoi la meilleure solution est d’essayer de contrer la génération précédente et d’éviter ainsi le dépôt de nouveaux œufs.

DOMMAGE
Ils se nourrissent des cultures en mangeant leurs feuilles, leurs bourgeons, leurs fleurs et leurs fruits, endommageant ainsi la plante (lépidoptères horticoles). Certains types se nourrissent également des racines (lépidoptères terricoles).

SAISONNALITÉ
Généralement de mars-avril à octobre-novembre.

CYCLE DE VIE
Il est difficile de dire combien de temps vit un lépidoptère, mais pour limiter ses dégâts ce qui compte c’est la prévention par la détection de sa présence. Ils passent par quatre stades : l’œuf, la chenille, la pupe (chrysalide) et l’insecte adulte.

 

GUÊPES ET FRELONS

Les guêpes sont un problème pour nos cultures car ils sont avides de fruits mûrs et capables de ruiner des cultures entières. Ils peuvent poser problème lorsqu’ils gâchent un déjeuner en plein air ou forment un nid dans le store d’une fenêtre, suscitant peur et inquiétude, notamment chez ceux qui risquent de graves réactions allergiques à la suite d’une piqûre. Considérant que le comportement des vespidés peut changer en fonction du type et du climat de la zone dans laquelle ils prolifèrent, nous pouvons considérer les facteurs suivants à un niveau général.

DOMMAGE
Elles se nourrissent de fruits mûrs sur les arbres, piquent s’ils se sentent en danger, réactions allergiques, piqûres qui peuvent dans certains cas être mortelles.

SAISONNALITÉ
Des premiers jours du printemps aux premiers jours de l’hiver.

CYCLE DE VIE
Cela dépend beaucoup de la capacité du nid. Les nids de vespidés peuvent contenir jusqu’à 25 000 spécimens qui, à leur tour, produiront des centaines de reines potentiellement fécondables capables de fonder autant de nids.

MOUCHES ET GROSSES MOUCHES

Ils se multiplient rapidement et se nourrissent de fumier, de restes de nourriture et de carcasses d’animaux. Ils appartiennent à l’espèce des diptères, c’est-à-dire qu’ils ont deux ailes: il en existe de nombreux types, dont certains peuvent également causer de graves dommages car ils sont porteurs de virus et de maladies. Chaque type de mouche a ses propres caractéristiques qui, ne serait-ce que dans quelques détails, les différencient des autres. En règle générale, pour une information sommaire, nous pouvons considérer les éléments suivants.

DOMMAGE
Ils sont porteurs de parasites potentiellement infectieux, causent de l’inconfort et divers problèmes aux animaux des fermes.

SAISONNALITÉ
Du printemps au début de l’hiver.

CYCLE DE VIE
Une mouche adulte vit en moyenne une trentaine de jours et est capable de pondre jusqu’à 500 œufs pendant cette période.

La technique "TAP TRAP"

LES PIEGES ECOLOGIQUES POUR INSECTES NUISIBLES ET ESCARGOTS

logo made-in-italy-2021
IDÉAUX POUR UNE LUTTE INTÉGRÉE
INDISPENSABLES POUR L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
 
  • Nos pièges sont dédiés à l’agriculture, à l’élevage, l’apiculture, les espaces vert publiques et privés.
  • Ils sont une protection naturelle contre les insectes nuisibles et une solution écologique à l’infestation des escargots et des limaces, tant dans le domaine agronomique que civil.
  • Grace à une capture massive et constante, ils permettent de réduire l’utilisation des produits chimiques.
  • Simples et écologiques: rapides à préparer, ils exploitent le recyclage des conteneurs communs comme les bouteilles en plastique de l’eau minérale et les pots en verre pour le miel.
  • Economiques et réutilisables: ils sont fabriqués en matière plastique très resistente et durable dans le temps.
  • Naturels: l’appats des pièges à insectes volants nuisibles est préparé à l’aide de substances alimentaires naturelles courantes, qui varient selon l’insecte à capturer, et qui protègent la survie des insectes pollinisateurs, des abeilles et des bourdons.
  • Tous nos produits sont certifiés made in Italy.
  • Cliquez sur un piège et découvrez les recettes!
  • Pour chaque piège nous vous proposons des recettes spéciales à faire soit-même basées sur des années d’expérience et d’expérimentation.

TOUS NOS PRODUITS SONT BREVETÉS ET CERTIFIÉS MADE-IN-ITALY
(Inventions originales et production de Roberto Carello depuis 2004)

https://www.taptrap.com/fr/nos-pieges/

Piège à insectes sélectif et écologique, idéal pour les vergers, jardins, potagers et ruchers, pour attraper les guêpes, frelons, mouches domestiques et mouches des fruits en recyclant les bouteilles en plastique.

Un piège à insectes respectueux de l’environnement qui combine l’attrait visuel et l’attrait alimentaire. Il est préparé à la maison en recyclant des pots de miel de 1 kg. Il est utilisé pour les guêpes, les frelons, les mouches des fruits et les mouches à viande. 

Un piège à escargots équipé d’un distributeur simple et efficace pour la distribution en toute sécurité d’appâts pour escargots sans contact avec le sol cultivé. Idéal pour l’agriculture biologique.

Piège écologique hautement sélectif pour Drosophila Suzukii ( moucheron asiatique). Utile pour le piégeage de masse, indispensable pour détecter la présence de la Drosophila. Idéal pour protéger les petits fruits et les fruits à peau fine.

Piège à insectes sélectif et respectueux de l’environnement pour la protection des cultures de baies par piégeage massif et continu. Idéal pour lutter contre la Drosophila Suzukii dans les vignes et les cultures de baies. 

Piège à insectes à colle pour attraper les mouches, moustiques, taons, guêpes, frelons, lépidoptères. Idéal dans les écuries et les locaux de stockage des aliments, il peut également être utilisé dans les ruchers pour lutter contre le frelon asiatique.

Tous nos pièges sont réutilisables et recyclables pendant plusieurs saisons. Tap Trap, Vaso Trap, Sfera Trap et Lima Trap sont des inventions et des brevets de marques déposées de Roberto Carello et Vanda Bellini.

Les recettes

TAP TRAP - PIÈGE À INSECTES NUISIBLES
(piège chromogénique pour la capture massive avec appât alimentaire)

FRELONS ET GUÊPES
OÙ L'UTILISER: Plantes fruitières, jardins, potagers
UTILISEZ CES QUANTITÉS AVEC: Tap Trap + bouteille en plastique de l'eau minérale ou des gazeuses les plus courantes
COMMENT FAIRE:

  • Introduisez dans le bocal 500 ml de bière + 1 cuillère à soupe de sucre
  • Ou bien: Un demi-litre d'eau + 2 cuillères à soupe de sucre + un verre de vinaigre de vin rouge
  • Ou bien: Vin blanc doux, ou adouci avec sucre + 20-30 ml de sirop de menthe

REMPLACEZ L’APPÂT: Chaque 20-30 jours  Nos conseils sur le piégeage de guêpes et frelons

FRELON ASIATIQUE: nous recommandons d'utiliser ces recettes pour le piégeage des frelons asiatiques au printemps et à l'automne.
Ne jamais dépasser un demi litre d'appât dans la bouteille. Pour en savoir plus

MOUCHE DES FRUITS et MOUCHE MÉDITERRANÉENNE
OÙ L'UTILISER: cerise, olive, noix, agrumes, nèfle, pomme, poire, etc.
UTILISEZ CES QUANTITÉS AVEC: Tap Trap + bouteille en plastique de l'eau minérale ou des gazeuses les plus courantes
COMMENT FAIRE: Introduisez dans une bouteille un demi litre d'ammoniaque liquide non parfumée (celle qu'on utilise pour l'hygiène à la maison) et quelques morceaux de poissons crus (sardines, anchois, etc.) comme appât protéique.
REMPLACEZ L’APPÂT: NON - Suivez les instructions pour garder l'appât ici (en italien, page en cours de mise à jour) I nostri consigli per un'esca ancora più efficace
Ne jamais dépasser un demi-litre d'appât dans la bouteille

CARPOCAPSE, MITE, PYRALE ET LÉPIDOPTÈRES
OÙ L'UTILISER: Abricot, prune, pêche, cerise, amande, noix, olive
UTILISEZ CES QUANTITÉS AVEC: Tap Trap + bouteille en plastique de l'eau minérale ou des gazeuses les plus courantes
COMMENT FAIRE: Aromatisez un litre de vin adouci avec 6-7 cuillères à soupe de sucre, ajoutez 15 clous de girofle et un demi bâton de cannelle. Laissez macérer pendant 15 jours et en suite mélangez avec 2-3 litres d'eau. Utilisez la préparation obtenue en versant un demi-litre dans chaque bouteille.
REMPLACEZ L’APPÂT: Chaque 20-30 jours
CONSEIL: Vous pouvez faire bouillir les ingrédients de 5 à 10 minutes pour obtenir un appât en très peu de temps (à utiliser comme ci-dessus)

MOUCHES et GROSSES MOUCHES
OÙ L'UTILISER: Espaces extérieurs
UTILISEZ CES QUANTITÉS AVEC: Tap Trap + bouteille en plastique de l'eau minérale ou des gazeuses les plus courantes
COMMENT FAIRE: Introduisez dans une bouteille un demi litre d'eau et quelques
morceaux de poissons crus (sardines, anchois, etc.).
REMPLACEZ L’APPÂT: NON - L'efficacité du piège est donnée par la macération des mouches mortes à l'intérieur, c'est pourquoi l'appât ne doit être remplacé que dans le cas où vous ne remarquez plus de mouches intéressées qui volent autour du piège.
Ne jamais dépasser le demi litre d'appât dans la bouteille.


VOUS POUVEZ TROUVER PLUS DE DÉTAILS SUR LES PIÈGES ET LES RECETTES
(PRÉPARATION ET ENTRETIEN MENSUEL) DANS LES NEWS DE NOTRE SITE
www.taptrap.com
Copyright 2004 - 2022 DITTA CARELLO ROBERTO - Tous les droits sont réservés

 

 

Effective ecological traps against flies, codling moths, wasps, etc... - Tõhusad ökoloogilised püünised kärbeste, ööliblikate, herilaste jne vastu... - Pièges écologiques efficaces contre les mouches, carpocapses, guêpes, etc...

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Publié le 24 Août 2023

Palsi talus on meil tänu meie talu iseloomule (mahe, väga suure elurikkusega) õnn jälgida oma koeri, kes loomupäraselt arendavad iseravikäitumist.

At Palsi, due to the nature of our farm (organic, with a very high biodiversity), we are lucky enough to be able to observe our dogs who naturally develop a self-medication behavior.

A Palsi, de par la nature de notre ferme (organique, avec une très grande biodiversité), nous avons la chance de pouvoir observer nos chiens qui développent naturellement un comportement d'auto-médication.

Un chien de race Pumi (Pilisi-Kocos Csipke) mange de l'herbe

Un chien de race Pumi (Pilisi-Kocos Csipke) mange de l'herbe

An example of zoopharmacognosy occurs when dogs eat grass to induce vomiting. However, the behaviour is more diverse than this. Animals ingest or apply non-foods such as clay, charcoal and even toxic plants and invertebrates, apparently to prevent parasitic infestation or poisoning.

The study of parasites and their likely influence on optimal
foraging and mate-selection in animals has attracted much
attention in recent times. The possible effects of parasites on
the host include the manipulation of host behaviour by para-
sites and the emergence of host behavioural adaptations for
protecting against parasitism. Self-medication in wild ani-
mals is believed to be the behavioural adaptation evolved
primarily against parasites and associated diseases. In this
article, we have briefly reviewed some types of unusual
behaviour observed in mammals, birds and insects which can
be considered as self-medication.

Article in English : Zoopharmacognosy Self-Medication in Wild Animals by Rajasekar Raman and Sripathi Kandula

 

Daniel H. Janzen and his wife Winnie Hallwachs. Image courtesy of Maureen A. Donnelly (Florida International University, Miami, FL).

Daniel H. Janzen and his wife Winnie Hallwachs. Image courtesy of Maureen A. Donnelly (Florida International University, Miami, FL).

La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes.
Un exemple très connu de zoopharmacognosie est le cas du chien mangeant certaines herbes qui le font ensuite vomir, mais il existe de nombreux autres exemples de comportements diversifiés et parfois complexes.
Beaucoup d'animaux ingèrent ou s'appliquent des produits non alimentaires tels que l'argile, le charbon de bois et même parfois des produits toxiques provenant de plantes et/ou d'invertébrés, apparemment pour éloigner ou tuer des parasites ou encore pour combattre un empoisonnement.

 

Qu’est-ce que la Zoopharmacognosie ?

Profile of Daniel H. Janzen

Le concept d'automédication chez les vertébrés non humains a été proposé pour la première fois par Daniel H Janzen (1978), écologiste à l'Université de Pennsylvanie. Il est le premier à compiler tout les récits anecdotiques d’un éventuel comportement d’automédication dans une variété d'animaux. Janzen a soutenu que les besoins énergétiques à eux seuls ne sont pas suffisant pour expliquer ces habitudes alimentaires inhabituelles et les possibilités que les animaux puissent utiliser des métabolites secondaires de plantes comme stimulants, laxatifs, antiparasitaires et antibiotiques ou comme antidotes pour des toxines déjà consommées. Le terme  « zoopharmacognosie » décrit donc le processus par lequel les animaux sauvages sélectionnent et utilisent des plantes spécifiques à propriétés médicinales propriétés pour le traitement des maladies et la protection contre les parasites.

La Zoopharmacognosie est une science de l’observation qui s’emploie à observer et étudier les comportements d’automédication chez les animaux sauvages.
Le comportement d’automédication existe chez les animaux sauvages et a été observé et étudié à de multiples reprises. Un animal dans la nature va sélectionner des plantes, argiles et minéraux pour soulager les problèmes physiques et émotionnels qu’il rencontre mais également pour se maintenir en bonne santé afin d’éviter les maladies et infestations parasitaires.
Mais les animaux sauvages ne sont pas les seuls à détenir la capacité de se soigner par eux-mêmes. Les animaux domestiques et captifs n’ont pas perdus cette capacité innée qui participe à la survie d’une espèce. Cependant les limites physiques de leur environnement (enclos, environnement urbain, flore des campagnes appauvries…) ne leur permettent pas d’avoir accès à une diversité de plantes nécessaires pour se soigner ou se maintenir en bonne santé.

Zoopharmacognosie appliquée

La Zoopharmacognosie appliquée désigne l’ensemble des techniques de soin  qui permettent aux animaux captifs et domestiques de sélectionner eux-mêmes les extraits de plantes dont ils ont besoin pour soulager des problèmes et douleurs parfois invisibles dont ils souffrent. Cette approche de la médecine holistique rend les animaux acteurs de leur santé et bien-être et leur permet de retrouver un équilibre physique, physiologique et émotionnel. Cela apporte également des informations précieuses sur leur état émotionnel et physiologique et peut mener à la détection de maladie lorsqu’ un travail conjoint est réalisé entre la médecine vétérinaire et la Zoopharmacognosie. La Zoopharmacognosie Appliquée est née en Angleterre grâce aux travaux de Caroline Ingraham (Fondatrice de zoopharmacognosie appliquée et automédication animale) et de ses recherches continues sur le sujet depuis quarante ans.

 

Encore un pumi! Felallo-Fulu Maasik choisit ses baies (airelles) avec une grande teneur en micronutriments essentiels au fonctionnement de l’organisme ( viamine C, potassium, antioxydants, flavonoïdes, sels minéraux, tanins...)

Encore un pumi! Felallo-Fulu Maasik choisit ses baies (airelles) avec une grande teneur en micronutriments essentiels au fonctionnement de l’organisme ( viamine C, potassium, antioxydants, flavonoïdes, sels minéraux, tanins...)

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Publié le 22 Août 2023

Marika lors d'une randonnée au lac Colchuck (WA- USA)

Marika lors d'une randonnée au lac Colchuck (WA- USA)

Pour toutes les femmes du monde :
 
Pour les françaises (et les autres!) qui suivent les aventures de Marika sur ce blog, et qui n’oseraient pas encore voyager et découvrir le monde, la nature, je conseille un livre paru en 2021 "Les femmes aussi sont du voyage" de Lucie Azema.
Lucie Azema : « Les femmes n’osent pas voyager par peur alors que le lieu le plus dangereux statistiquement pour elles, c’est le foyer » 😢
Lisez la suite de cet article pour vous émanciper!
 
Info for women of the world: For French women (and others!) who follow Marika's adventures on this blog, and who would not yet dare to travel and discover the world, nature, I recommend a book published in 2021 "Les femmes aussi sont du voyage (“Women Travel Too”, only available in French)" by Lucie Azema.
Lucie Azema: “For women, the matrimonial home is much more dangerous than traveling alone” 😢
Read the rest of this article to emancipate yourself! You will find the links in English below
 

« Plus un voyageur prend des risques considérables, plus son voyage est considéré comme une aventure dans sa forme la plus pure », a déclaré Lucie Azema. "Mais pour les femmes, nous pensons que voyager est dangereux, car la place d'une femme est à la maison."

Comment décrire la femme voyageuse ?
En un mot, ça serait la femme libre. La femme voyageuse fait exploser pleins d’injonctions, notamment le fait que les femmes sont séquestrées depuis des millénaires. Il y a une longue histoire de l’enfermement féminin pour des tas de raisons. Les femmes sont cantonnées à l’espace domestique et à la maternité, même si heureusement les choses évoluent. La voyageuse sort de cela, de son statut d’attente, d’accompagnatrice, d’être l’ombre d’un homme, de la sédentarité. Elle renégocie son rapport à la maternité, la refuse ou la vit différemment. Elle laisse aussi de côté la charge esthétique.

Bien entendu, la menace d’agression sexuelle est très présente dans la vie de toute femme, et cela vaut également pour les voyageuses. Mais comme le montrent de nombreuses études, les femmes sont beaucoup plus susceptibles d'être agressées par des personnes qu'elles connaissent que par des inconnus dans la rue, malgré ce que la plupart d'entre nous croient en grandissant.
Azema pense que cette formulation du problème est totalement erronée. « Nous avons une image très sexualisée des voyageuses », a déclaré Azema. « Mais au lieu de dire aux femmes de faire attention, nous devrions mieux éduquer les hommes à ne pas les attaquer. Pour être provocateur, il faudrait peut-être interdire aux hommes de voyager, car ce sont eux qui sont dangereux.»

 

Marika en randonnée au lac Colchuck (WA- USA)
Marika en randonnée au lac Colchuck (WA- USA)

Marika en randonnée au lac Colchuck (WA- USA)

Pourquoi il faut arrêter de dire aux femmes qu’il est dangereux de voyager seule
Non seulement c’est sexiste, mais en plus c’est faux.

Les femmes ont longtemps été écartées des voyages au long cours et des « grandes explorations ». Certaines ont réussi à s’y glisser, comme Jeanne Barret, mais à la seule condition de se faire passer pour des hommes. Ces derniers se sont longtemps gardé les possibilités d’exploits et se sont ménagé des espaces non mixtes où les femmes étaient réduites à des objets de superstitions et de craintes (notamment dans le milieu maritime) – voire à des objets tout court.

Progressivement, les femmes se sont mises à voyager autant que les hommes, de plus en plus loin et de plus en plus seules. Leur éviction du voyage a disparu sur le plan légal, mais persiste sous couvert de « bienveillance » : voyager seule pour une femme serait une chose beaucoup plus dangereuse que pour un homme.

L’aventure, une affaire d’hommes

Aux hommes les grands espaces, les échappées belles et les plaisirs de la solitude consentie. Pourtant, les risques du voyage existent pour eux aussi. Mais dans leur cas, c’est romantique, ça relève du dépassement de soi, c’est l’aventure avec un grand A.

La femme, quant à elle, c’est celle qui reste. A l’image de Pénélope qui attend fidèlement Ulysse pendant que celui-ci enchaîne les aventures et les exploits. L’héroïsme de Pénélope réside dans son attente, sa patience, son immobilité. Le voyage est censé être dangereux pour les femmes, on leur répète qu’elles vont à l’avant de grands dangers. En revanche, il est leur est recommandé de s’anéantir dans l’amour et dans l’attente de celui-ci.

La grande force de ce modèle est de faire apparaître les contre-histoires (on aurait même envie d’écrire les contre-destins) comme exceptionnels. Alors oui, en un sens, ils le sont : pour une femme, jouir pleinement de sa liberté de mouvement – et de sa liberté en général – requiert un élan supplémentaire. Le coût social, psychologique et relationnel est bien plus grand que pour un homme.  Mais cette vision appliquée à un argumentaire sexiste et misogyne revient à affirmer qu’une femme qui voyage seule prend des risques inconsidérés, que dans le meilleur des cas elle est inconsciente – sinon qu’elle est immorale.

Le mécanisme est le suivant : on prive les femmes d’une expérience (voyager seule) tout en affirmant, pour appuyer ce point de vue, qu’une femme qui voyage seule est une espèce rare. Le cercle est vicieux.

La peureuse et la putain

Dans l’imaginaire collectif, il semble pour beaucoup difficile de concevoir le sexe faible comme vaquant à ses occupations en solitaire, sans un homme qui la protégerait de tous les dangers du monde.

Une fois de plus, on infantilise les femmes et on les dépossède de leur libre arbitre : interdire (ou déconseiller, mais en substance c’est la même chose) quelque chose à une femme, même pour sa prétendue « sécurité », procède du même genre d’aliénation. Dans une telle représentation, les femmes sont censées ne pas se rendre compte des dangers qui les guettent dans le monde ; mais étrangement, quand elles dénoncent ces dangers comme n’étant pas insurmontables mais comme étant le fait d’hommes malintentionnés (harcèlement, tentatives de manipulation, viols…), on leur rétorque qu’elles ont tort, qu’elles fantasment un danger qui n’en n’est pas un. Ou pire, qu’elles l’ont bien cherché parce qu’on les avait gentiment mises en garde. Perdante à tous les coups, vous avez dit ?

Il y a quelques mois à Téhéran, une jeune femme allemande de mon entourage subissait un harcèlement régulier et très poussé de la part d’un homme. Après l’avoir aperçue dans une épicerie près de chez elle, il l’avait suivie jusqu’à son immeuble et avait ensuite commencé à l’attendre chaque matin et chaque soir devant sa porte. Il tentait de lui adresser la parole malgré ses refus répétés, lui lançait des déclarations d’amour et des demandes en mariage dans un allemand mal maîtrisé et visiblement appris la veille pour le lendemain.

Pour l’éviter et parce qu’elle avait très peur, elle a commencé à se déplacer systématiquement en taxi, à modifier ses horaires, à cacher l’intégralité de ses cheveux sous son foulard quand elle approchait de chez elle. Quand elle racontait son histoire autour d’elle, la gent masculine lui rétorquait sur le ton de la plaisanterie: « Oh! mais c’est mignon: il veut t’épouser, tu lui as tapé dans l’œil c’est tout. » C’était lunaire : elle était censée être flattée par le harcèlement de cet homme. Après un mois, elle s’est rendue au commissariat, où on lui a répondu à peu près la même chose : « Mais n’ayez pas peur, il ne vous veut pas de mal, il est juste amoureux ! » Après deux mois de harcèlement continu, elle a décidé de quitter définitivement l’Iran.

La voyageuse est tiraillée entre ces deux figures : la peureuse qui fantasme le danger, qui n’est pas « marrante » car elle ne veut pas partir à l’aventure ; et, d’autre part, la putain qu’on cherche à utiliser (un comportement très présent chez Kerouac) et qui l’aura bien cherché s’il lui arrive malheur. La voyageuse est donc disqualifiée d’office.

Le patriarcat ne va pas de soi

Le propre d’une société patriarcale est de structurer les marges de manœuvre des femmes, de forger leurs préférences et leurs comportements. Un interdit est toujours social, rarement naturel. Reprendre les injonctions sexistes (en l’occurrence, dire à une femme qu’il est dangereux pour elle de voyager seule), même de façon bienveillante, ne fait donc que perpétuer cet état des choses.

Par ailleurs, pointer sans cesse une prétendue dangerosité du voyage en solitaire pour les femmes ne fait que participer à l’objectification de celles-ci. Une fois de plus, les femmes ne sont présentées que comme des proies potentielles, et non comme des sujets avec une vision du monde et des possibilités de défense au sein de celui-ci.

Les mécanismes à l’œuvre dans une société ne vont jamais de soi. Ils s’exercent simplement parce qu’on les encourage. Et donc, la vitalité du patriarcat n’est rendue possible que par ces petites abdications quotidiennes, par le fait que les femmes soient des êtres verrouillés de l’intérieur qui ont intériorisé les injonctions qu’on leur a fait depuis l’enfance. Se persuader qu’être seule est dangereux et ne plus avoir envie de l’être pour cette simple raison, c’est avoir pleinement intériorisé cette injonction : on finit par être convaincue que c’est normal d’avoir peur – et que, ce qui n’est pas normal, c’est de prendre de tels risques.

Il est donc important d’aller à l’encontre des prescriptions de la société : sinon pour renverser, au moins enrayer les mécanismes sexistes. L’impact est réel : sur une vie, mais aussi sur son entourage, et donc a fortiori sur l’ensemble d’une société.

La voyageuse, un être libre et un genre à part

Après avoir vu en quoi il est sexiste de mettre en garde une femme sur le danger du voyage, j’aimerais dire en quoi c’est complètement faux.

La voyageuse solitaire, notamment si elle est blanche, occupe une position privilégiée par rapport aux femmes et aux hommes du pays où elle voyage. Une sorte de troisième sexe, qui bénéficie des avantages des deux premiers. On lui autorise plus de choses, la pression sociale s’amoindrit : foutu pour foutu, c’est une excentrique, une marginale, souvent une célibataire sans enfants – alors on lui passe plus de choses.

Lorsque je voyage seule, j’ai l’impression que la signification sociale de mon corps – et du genre qui y est associé – opère une sorte de mutation : j’ai plus de droits que lorsqu’un homme m’accompagne. Ainsi, même dans les cercles les plus traditionnels, il m’est socialement permis de parler avec un groupe d’hommes, de prendre le thé avec eux, tout en partageant parallèlement l’intimité des femmes. La réciproque n’est pas vraie pour un voyageur masculin : les lieux féminins non mixtes lui seront toujours fermés.

Cela est encore plus vrai lorsque le voyage requiert des conditions de vie extrêmes ou des épreuves physiques. A cet égard, les récits de l’aventurière Sarah Marquis ou les récits de robinsonnades au féminin, sont édifiants. Dans Le Mur invisible, le très beau roman de Marlen Hushofer, une femme se retrouve coupée du reste du monde à la suite d’une catastrophe naturelle. La mutation de cette femme vers un genre à part, vers un simple être humain dans toute son universalité, est brillamment décrite.

La solitude est émancipatrice pour soi, mais aussi pour l’image qu’on renvoie aux autres et donc pour la société. Et si vous êtes une femme et que vous hésitez à partir seule simplement car vous avez peur, posez-vous cette question : est-ce que, à ma place, un homme hésiterait pour les mêmes raisons ?

Ma vie à Téhéran - Lucie Azema - Pourquoi il faut arrêter de dire aux femmes qu’il est dangereux de voyager seule - Courier Expat blogs

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Maarja and Marika

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Rédigé par Marika and Joel Kuhlmann

Publié dans #Animaux et nature, #Culture et traditions du Monde, #Histoire

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