plantes invasives

Publié le 4 Avril 2024

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Fleurs

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Fleurs

PRÉSENTATION DU MILLEPERTUIS
Le millepertuis (Hypericum perforatum), également connu sous le nom d’“herbe de la Saint-Jean”, est une plante herbacée vivace, appartenant à la famille des Hypericacées. La fête de la Saint-Jean-Baptiste, célébrée le 24 juin, donne son nom commun à Hypericum perforatum. Les fleurs jaune vif de cette plante herbacée vivace sont prédominantes dans les prairies, les bords des routes, les bordures des champs et les terrains vagues de la répartition native eurasienne de l'espèce à l'époque de cette fête chrétienne du solstice d'été. On le reconnaît aisément grâce à ses petites fleurs jaunes, perforées de minuscules points noirs, qui lui ont valu son nom. Traditionnellement utilisé en phytothérapie pour soulager les brûlures superficielles et accélérer la cicatrisation, il est maintenant reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé mentale et émotionnelle. Parmi ses principaux composés actifs, on retrouve les hyperforines et les hypéricines, étudiées pour leurs effets bénéfiques sur l'humeur et le bien-être général.

Description générale
Le millepertuis commun est une plante herbacée vivace dressée qui pousse généralement de 30 à 75cm de hauteur. Il a des racines pivotantes et des rhizomes courts et ses tiges sont librement ramifiées.
Description de la fleur
Les fleurs sont jaunes, en forme d'étoile et comportent 5 pétales avec de minuscules points noirs sur les marges. Les fleurs se présentent en grappes aux extrémités des tiges avec 25 à 100 fleurs par grappe.
Description de la feuille
Les feuilles sont disposées de manière opposée sur des tiges, étroites, en forme de lance et mesurant de 2 à 5cm de long. Ils sont opposés sans tige et ont des extrémités pointues. Chaque feuille est tachetée de minuscules points translucides ou noir violacé.
Description de la tige
Les tiges sont rougeâtres, simples ou multiples, lisses, quelque peu à deux bords, ligneuses à la base et se ramifiant vers le sommet de la plante.
Description des graines de fruits
Les fleurs forment des capsules contenant de petites graines brun foncé (1 mm). Le millepertuis commun se propage à la fois par des rhizomes souterrains, des tiges rampantes aériennes et par des graines dispersées par le vent et les animaux. Une plante peut produire entre 15 000 et 34 000 graines par an, viables pendant plus de 30 ans.

Habitat:
Le millepertuis est bien adapté à une variété de climats tempérés et de types de sols. Il préfère les sols pauvres et le plein soleil, et peut être trouvé principalement dans les prairies, les pâturages secs, les parcours, les bords des routes et les champs vides. Cependant, il a la capacité d’envahir des terres saines. Il n’est pas considéré comme une menace sérieuse dans les champs cultivés.
Distribution géographique:
Hypericum perforatum est originaire de toute l’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie, à l’exception des régions arctiques. Elle est répertoriée comme mauvaise herbe dans 21 pays, où sa propagation est attribuée à sa culture à la fois comme plante médicinale et comme plante ornementale de jardin. Le parent le plus proche de Hypericum perforatum est l'Hypericum maculatum d'Europe et d'Asie occidentale, en tant qu'espèce de prairie humide en Europe et en Asie occidentale. Là où les aires de répartition des deux espèces se rencontrent, elles se croisent, produisant un hybride partiellement fertile capable de rétro-croiser avec l'un ou l'autre de ses parents.

Hypericum perforatum | Millepertuis | Liht-naistepuna | Perforate St John's-wort

MISE EN GARDE POUR LES ANIMAUX ET SA COLLECTE

Le bétail exposé à de grandes quantités de millepertuis présente des lésions cutanées photosensibles qui peuvent s'aggraver. De telles réponses ont des effets économiques sur la productivité dans les zones où le millepertuis est devenu envahissant. Par exemple, dans des régions en dehors de son aire de répartition d’origine, comme l’Amérique du Nord et l’Australie. Le millepertuis contient de l'hypéricine, une phototoxine qui se déplace vers la peau après ingestion. Il est activé par les rayons ultraviolets responsables de dermatites, d'inflammations des muqueuses, de démangeaisons, de gonflements, d'ampoules et de plaies ouvertes. Le bétail à peau claire (chevaux, bovins et, dans une moindre mesure, moutons et chèvres) est affecté, et les humains peuvent ressentir les mêmes réactions lorsqu'ils utilisent des plantes médicinales contenant de l'hypéricine. Une fois développée, la sensibilité à l’hypéricine est cumulative. Les réactions secondaires comprennent des infections des zones touchées, et ces infections chez le bétail peuvent conduire à la famine ou à la déshydratation. On lui attribue également de mauvaises récoltes de laine lorsque les moutons souffrent de photosensibilisation.

Le millepertuis est toxique pour les animaux qui broutent. La toxine s’appelle hypericine.

Lorsque les animaux ingèrent la plante l’hypéricine est absorbée par le tractus intestinal et passe dans la circulation. L'hypéricine est photodynamique, capable de convertir la lumière du soleil en énergie (principalement en chaleur), provoquant des dommages cellulaires et des coups de soleil (qui peuvent être graves). Les bovins et les moutons sont les plus sensibles à cette toxine, mais les porcs et les chevaux peuvent également être affectés. Le millepertuis n'est pas savoureux et n'est consommé que lorsqu'une meilleure nourriture n'est pas disponible. Les animaux doivent consommer les plantes pendant 4 à 5 jours ou plus avant que des signes cliniques ne soient constatés. La peau affectée devient d'abord enflée et sensible, puis rougit. Cela se produit principalement sur les zones peu pigmentées (peau rose ou blanche) et sur les zones du corps les plus exposées au soleil (tête, cou, dos). La peau peut être brûlée au point où de grandes zones de peau se décollent. C'est extrêmement douloureux et prédispose l'animal à l'infection. Les animaux atteints sont réticents à faire examiner ces zones et peuvent se comporter anormalement et ne pas vouloir manger en raison de l'inconfort. Parfois, les yeux seront affectés, provoquant une rougeur et une inflammation des paupières et de l’œil lui-même. Ces animaux peuvent ne plus voir.

Portez des gants et évitez de toucher les yeux lors de la collecte. Les rapports de photosensibilité de contact incluent des cloques du deuxième degré sur les paupières et le front.

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Champ
Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Champ
Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Champ

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Champ

BENEFICES

Utilisé pour traiter la dépression légère à modérée, en particulier en Allemagne, en raison des effets secondaires minimes par rapport aux antidépresseurs sur ordonnance. L'hypersensibilité au soleil, ou l'utilisation en association avec un médicament photosensibilisant comme la tétracycline, est mentionnée à titre de précaution. Les propriétés médicinales sont utilisées dans le traitement du syndrome de fatigue chronique, comme agent antiviral et cicatrisant. Hypericum perforatum est répertorié dans les pharmacopées de Tchécoslovaquie, de France, d'Allemagne, de Pologne, de Roumanie et de Russie.

HISTOIRE
Sur le plan médicinal, il est mentionné dans la première Pharmacopée Londonensis (1618). Le millepertuis est utilisé en Europe depuis 50 ans pour traiter diverses dépressions.

Aux États-Unis, le millepertuis arriva à Philadelphie en juin 1696 avec des pèlerins allemands fuyant les persécutions religieuses. C'était l'une des nombreuses herbes utilisées dans les rites mystiques, et on pensait qu'elle exorcisait le diable, protégeait les nouveau-nés et éloignait les diablotins et les démons de la mélancolie. Les colons anglais et allemands ont apporté des graines pour les jardins, où l'espèce s'est enfuie du Maine vers la Floride. Il a été introduit en Californie au début du siècle et a été découvert dans l’État de Washington peu de temps après. Dans les années 1930, on lui imputait de graves pertes économiques en raison des impacts sur les pâturages.

Le millepertuis est désigné comme une mauvaise herbe nuisible dans 7 États des États-Unis et 2 provinces canadiennes. Il est également désigné « espèce végétale non indigène réglementée » dans le Dakota du Sud. Cette désignation s'applique aux espèces végétales non indigènes qui semblent « se propager principalement et rester dans des couloirs perturbés, n'envahissant pas facilement les zones naturelles ». Au Tennessee, le millepertuis commun figure sur la « liste de surveillance A », qui comprend des plantes non indigènes pour lesquelles peu d'informations sont disponibles et qui pourraient devenir un problème à l'avenir.

Folklore et importance culturelle- Croyances et superstitions traditionnelles
Le millepertuis a une riche histoire de croyances traditionnelles et de superstitions associées à son utilisation. Datant de plusieurs siècles, cette herbe est considérée comme une plante puissante aux propriétés mystiques. Dans de nombreuses cultures, on croyait qu’il éloignait les mauvais esprits et protégeait contre la sorcellerie. Les gens accrochaient des branches de millepertuis au-dessus des portes ou les plaçaient dans les fenêtres pour éloigner la négativité.
Dans certains folklores européens, le millepertuis était considéré comme une plante magique qui pouvait apporter chance et prospérité. Il était souvent utilisé dans des rituels et des sorts pour attirer l’amour, améliorer les capacités psychiques et promouvoir le bonheur. On croyait que transporter un brin de millepertuis dans sa poche apporterait la bonne fortune et protégerait contre les accidents et les maladies.
Symbolisme et mythologie
Le millepertuis revêt un symbolisme important dans diverses mythologies et traditions religieuses. Ses fleurs jaune vif étaient associées au soleil et étaient considérées comme une représentation de lumière et d’énergie. Dans la mythologie grecque antique, la plante était associée au dieu Apollon, dieu du soleil et de la guérison. On croyait que le millepertuis possédait le pouvoir de bannir les ténèbres et de susciter l’illumination.
Dans le christianisme, le millepertuis porte le nom de Jean-Baptiste et on pense qu’il fleurit au moment de sa fête, le 24 juin. Les fleurs jaune vif de la plante étaient considérées comme un symbole de la lumière du soleil et du pouvoir de la foi. Il était souvent utilisé dans les cérémonies et rituels religieux pour éloigner les mauvais esprits et se protéger contre la maladie.
Rituels et célébrations
Tout au long de l’histoire, le millepertuis a fait partie intégrante de divers rituels et célébrations. L’une des traditions les plus connues est la célébration de la Saint-Jean, qui a lieu le 24 juin. Cette célébration marque l’apogée du solstice d’été et constitue un moment de joie et de renouveau.
Pendant la célébration de la Saint-Jean, les gens rassemblaient des fleurs de millepertuis et créaient des couronnes ou des guirlandes à porter dans leurs cheveux. On pensait que ces couronnes apportaient protection et bénédictions pour l’année à venir. Dans certaines cultures, les gens sautaient également par-dessus les feux de joie ou plaçaient des branches de millepertuis dans le feu pour se purifier et éloigner les mauvais esprits.
Dans les temps modernes, le millepertuis est encore célébré dans certaines régions. Des festivals et des foires sont organisés pour honorer la plante et son importance dans le folklore et les traditions culturelles. Ces événements incluent souvent de la musique, de la danse et le partage de plantes médicinales et de connaissances.
Dans l’ensemble, le folklore et le millepertuis mettent en évidence son lien profond avec les croyances et les traditions humaines. Qu’elle soit utilisée pour la protection, la chance ou l’illumination spirituelle, cette plante continue d’être vénérée pour ses qualités mystiques et continue de captiver l’imagination des gens du monde entier.
•    Les croyances et superstitions traditionnelles entourant le millepertuis incluent la protection contre les mauvais esprits et la protection contre la sorcellerie.
•    Le millepertuis a été associé à la chance, à la prospérité et à l’amour dans diverses traditions folkloriques.
•    La plante détient un symbolisme représentant la lumière, l’énergie et la guérison.
•    Le millepertuis est utilisé dans les rituels et les célébrations, notamment lors de la Saint-Jean.

 

LES EFFETS DU MILLEPERTUIS SUR LA DÉPRESSION
L’efficacité du millepertuis dans le traitement de la dépression légère à modérée et de la déprime passagère a été démontrée par de nombreuses études cliniques et est reconnue par les autorités sanitaires françaises.
. En aidant à réguler les neurotransmetteurs qui sont impliqués dans la régulation de l’humeur tels que la sérotonine et la dopamine, il s’avère même aussi efficace que les antidépresseurs conventionnels comme les benzodiazépines, avec moins d’effets secondaires. Si les recherches attribuaient dans un premier temps l’effet antidépresseur du millepertuis à l’hypéricine, les études plus récentes suggèrent que son action serait plutôt liée à sa concentration en hyperforine.
Comme antidépresseur par voie orale, le millepertuis (Hypericum perforatum) est le médicament à base de plantes le plus vendu en Allemagne et aux États-Unis.
Attention, la prise de millepertuis peut entraîner des effets indésirables en raison de ses interactions avec de nombreux médicaments ou plantes. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant d’en consommer.
LE MILLEPERTUIS POUR SOULAGER L'ANXIÉTÉ
Le millepertuis est également reconnu pour ses bienfaits dans la gestion de l'anxiété
 et du stress ainsi que pour son effet légèrement sédatif. Grâce à ses propriétés apaisantes, il peut aider à réduire les symptômes d'angoisse et à favoriser un état de calme intérieur. Les composés actifs du millepertuis agissent sur le système nerveux en favorisant la régulation des neurotransmetteurs impliqués dans la gestion des émotions. Un état de stress prolongé peut altérer les fonctions cognitives et diminuer la production de neurones : plusieurs études suggèrent que le millepertuis aurait un effet nootropique et permettrait d’améliorer les performances cérébrales.
LE MILLEPERTUIS POUR UN MEILLEUR SOMMEIL
Le millepertuis offre une solution naturelle pour améliorer la qualité du sommeil et lutter contre l'insomnie. Les propriétés relaxantes de cette plante favorisent un état de détente propice à l'endormissement. En régulant les neurotransmetteurs impliqués dans le cycle du sommeil, le millepertuis aide à réduire les troubles du sommeil et à favoriser un sommeil plus réparateur. Cependant, la littérature scientifique à ce sujet en dehors du cadre de la dépression reste limitée.

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Récolte à la main

Culture bio du millepertuis (Hypericum perforatum) à Palsi talu | Récolte à la main

LES UTILISATIONS DU MILLEPERTUIS EN GYNÉCOLOGIE
Le millepertuis trouve de nombreuses applications en gynécologie en vertu de ses propriétés thérapeutiques. Des essais cliniques ont montré son efficacité pour soulager les règles douloureuses et atténuer les changements d’humeur liés au syndrome prémenstruel. En période de ménopause, il peut être utilisé pour soulager certains symptômes tels que les bouffées de chaleur et l'irritabilité. Le millepertuis pourrait aussi aider à soulager certains symptômes dépressifs liés à des déséquilibres hormonaux, notamment la dépression post-partum.
En application locale, les propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes du millepertuis sont  bénéfiques pour soulager la sécheresse intime et lutter contre les mycoses vaginales. Le millepertuis peut également être utilisé pour accélérer la cicatrisation des plaies après l'accouchement, notamment en cas de césarienne ou d’épisiotomie.

Pilule et contraceptifs hormonaux : le millepertuis peut réduire leur efficacité

LES BIENFAITS DU MILLEPERTUIS POUR LA PEAU ET LES CHEVEUX
De nombreuses études ont confirmé les effets bénéfiques du millepertuis sur la peau et le cuir chevelu. Ses composés actifs ont notamment une action antibactérienne, anti-inflammatoire, antioxydante. Les préparations topiques de millepertuis telles que les huiles ou les teintures sont couramment utilisées pour leurs vertus cicatrisantes et apaisantes, idéales pour soulager les irritations cutanées telles que l'eczéma, les brûlures légères, les coups de soleil, et les piqûres d'insectes. Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et anti-microbiennes, le millepertuis peut également être bénéfique dans le traitement du psoriasis et de l'acné. Les peaux matures apprécieront son action anti-rides due aux antioxydants comme les flavonoïdes.

LE MILLEPERTUIS POUR ACCOMPAGNER UN SEVRAGE
Lorsqu'une personne décide d'arrêter la consommation de substances addictives, le processus de sevrage peut être difficile et éprouvant. Qu’il s’agisse de nicotine, d’alcool, de caféine, de drogues ou de médicaments, plusieurs études ont démontré que les propriétés anxiolytiques et antidépressives du millepertuis peuvent aider à atténuer les symptômes de l’arrêt tels que l'irritabilité, l'angoisse et les sautes d'humeur. En agissant comme un substitut naturel, le millepertuis contribue à rendre le processus de sevrage plus supportable et à faciliter la transition vers une vie sans dépendance.
Il convient de noter que le millepertuis peut interagir avec d'autres médicaments utilisés pendant le sevrage, ce qui peut altérer leur efficacité ou augmenter le risque d'effets indésirables. Une supervision médicale est essentielle avant de commencer tout traitement.

LES BIENFAITS DU MILLEPERTUIS EN TISANE   
Confectionnée à partir de feuilles ou fleurs séchées, l’infusion de millepertuis est appréciée pour ses vertus apaisantes, anti-stress, et antidépressives. Suivez notre recette pour préparer une délicieuse tisane maison : versez de l'eau chaude sur une cuillère à café de millepertuis bio séché de Palsi talu, laissez infuser pendant 5 à 10 minutes, puis filtrez. La posologie recommandée est généralement de 2 à 3 tasses par jour.
On peut l’associer avec, par exemple :
•    Mélisse : la mélisse est apaisante et peut aider à soulager l'anxiété et les problèmes de sommeil. Son association avec le millepertuis peut favoriser un effet relaxant et tranquillisant.
•    Passiflore : la passiflore est connue pour ses propriétés calmantes et sédatives. En l'associant au millepertuis, on peut obtenir un effet synergique pour soulager l'insomnie et l'anxiété.
•    Valériane : la valériane est une plante relaxante et sédative utilisée pour améliorer la qualité du sommeil. En association avec le millepertuis, elle peut aider à soulager les troubles du sommeil associés à l'anxiété et à la dépression.
•    Aubépine : l'aubépine est utilisée traditionnellement pour soutenir la santé cardiaque et pour aider à gérer l'anxiété. En l'associant au millepertuis, elle peut offrir un soutien complémentaire pour les troubles émotionnels.
•    Potentille : la potentille est reconnue pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. En l'associant au millepertuis, on peut potentiellement renforcer son action bénéfique pour la santé globale.

 

EN CUISINE

Huile de millepertuis.

  • 100 g de fleurs de millepertuis,
  • 200 ml d'huile d'olive ou d'huile de lin.

Mettre les fleurs dans un bocal et bien les couvrir d’huile.
Laisser macérer 6 à 8 semaines dans un endroit ensoleillé (rebord de la fenêtre) bocal bien fermé.
Retourner le bocal une fois semaine.
Passer l’huile rouge sombre au travers d’une passoire fine ou d’une étamine et bien presser les fleurs pour en extraire  l’huile. Conserver dans une bouteille bien fermée. Cette huile se conserve au moins un an au réfrigérateur de préférence dans une bouteille foncée.

Tartare de bœuf avec huile de millepertuis et tapenade de noix vertes.
Pour le tartare :

  • 350 g de filet de bœuf
  • 1 échalote finement ciselée
  • 1 c à s d’herbes fraîches (ciboulette, armoise, origan)
  • 1 c à c de sel de mer
  • 2 tours de moulin à poivre
  • 4 c à s de tapenade de noix vertes (voir recette dans la rubrique noyer.)

Pour la sauce tartare :

  • 1 c à s de câpres de fleurs
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 c à s de moutarde rose de cardamines (voir recette dans cardamine)
  • 1 c à c de vinaigre de vin
  • 2 c à s d’huile de millepertuis

Tailler le filet de bœuf en petits dés. Mélanger avec les ingrédients cités sauf la tapenade de noix.
Verser le tartare dans un cercle individuel, bien égaliser la surface et recouvrir d’une fine couche de tapenade de noix.
Pour la sauce tartare, mélanger tous les ingrédients sauf l’huile de millepertuis qui s’incorpore petit à petit, en filet.
Dresser le tartare sur l’assiette et décorer de sauce tartare et de quelques fleurs de millepertuis.
C’est une excellente entrée.

Effets indésirables
•    Photosensibilisant : le millepertuis peut rendre la peau plus sensible au soleil, augmentant ainsi le risque de coup de soleil ou d'irritation cutanée lors d'une exposition prolongée.
•    Danger pour le foie : le millepertuis peut présenter un risque pour la santé du foie lorsqu'il est utilisé à long terme ou à fortes doses. Il a été associé à des cas de lésions hépatiques, notamment d'hépatite, de jaunisse et d'insuffisance hépatique. Il est donc important de faire preuve de prudence lors de l'utilisation du millepertuis, en particulier si vous avez des antécédents de problèmes hépatiques ou si vous prenez d'autres médicaments qui peuvent également affecter le foie.
Contre-indications
•    Consommation d’alcool : le millepertuis peut agir comme un sédatif et provoquer une somnolence chez certaines personnes. Ces effets peuvent être aggravés par la consommation d’alcool, augmentant les risques d'accidents et de blessures.
•    Grossesse et allaitement : l’OMS déconseille l’utilisation du millepertuis aux femmes enceintes et allaitantes en raison du manque d’études sur son innocuité.
•    Pilule et contraceptifs hormonaux : le millepertuis peut réduire leur efficacité, il est donc déconseillé d’en consommer pour éviter une grossesse non désirée.
•    Hypertension et troubles cardiaques : le millepertuis interagit avec la plupart des médicaments contre les troubles cardiaques, il est donc essentiel de ne pas en prendre sans consultation préalable d’un professionnel de santé.
•    Troubles bipolaires : des cas de crise maniaque ont été rapportés. Le millepertuis est donc déconseillé aux personnes souffrant d’états maniaco-dépressifs.

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Publié le 28 Janvier 2024

Fleurs d'acacia dealbata
Fleurs d'acacia dealbata

Fleurs d'acacia dealbata

Introduction
Originaire d'Australie, Acacia dealbata a été introduit en Europe au cours du XVIIIe siècle. En France, les premières plantations ont lieu au XIXe siècle, principalement dans le sud de la France et en région angevine. Il est ainsi planté massivement dans le Massif de l'Estérel entre 1870 et 1875.
Répartition géographique
Dans le monde, Acacia dealbata est présent sur tous les continents : en Océanie, aux États-Unis, dans la moitié Est de l'Afrique, dans plusieurs pays d'Asie et dans les pays d'Europe du Sud. En France, il est présent dans le Sud, le Sud-Ouest et en Bretagne.

Reproduction sexuée
Acacia dealbata est un arbre de grande taille qui fleurit au cours de l'hiver. Nectarifère et odorant, il attire de nombreux insectes qui assurent la pollinisation des fleurs. Ses graines peuvent être disséminées par les oiseaux et le vent, mais une grande majorité d'entre elles tombent à proximité de la plante mère. Elles peuvent persister dans le sol de nombreuses années : sous l'action de la chaleur (y compris d'incendies) la dormance est levée. Bien qu'il n'existe pas d'étude ciblée sur les cultivars, les observations témoignent que la plupart se montrent stériles.     
Reproduction asexuée
Acacia dealbata est capable de drageonner vigoureusement depuis ses racines et de rejeter de souche. Cette capacité est toutefois une qualité recherchée par les mimosistes car cela permet de régénérer rapidement les cultures.
Milieux envahis et exigences
L'espèce et les cultivars qui en découlent ne supportent pas les sols calcaires et se développent donc sur des sols acides. Ils apprécient les conditions sèches estivales. Dans le secteur horticole, le mimosa est fréquemment greffé sur des porte-greffes supportant les sols calcaires et ne drageonnant pas.

Impacts négatifs

  • Impacts sur la biodiversité locale et le fonctionnement des écosystèmes Acacia dealbata émet des substances allélopathiques inhibant la germination des graines d'autres espèces présentes dans les milieux envahis. Cela se traduit par une diminution de la richesse spécifique. La micro-faune du sol est également affectée.
  • Impacts économiques L'envahissement de forêts exploitées peut réduire leur productivité.
  • Impacts sociaux et sociétaux Le pollen de l'Acacia peut être à l'origine d'allergies.

 

Aspects positifs

  • Un symbole de sud de la France Avec sa floraison jaune hivernale, le mimosa est devenu un symbole du sud de la France et est à l'origine d'un folklore local : festivités, route touristique...
  • Parfumerie, fleuristerie et ornement Le mimosa est utilisé pour la parfumerie : de nombreuses productions sont acheminées vers la Cité du Parfum (Grasse). La découverte du forçage à la fin du XIXe siècle a permit le développement de la culture et du commerce des fleurs. Les horticulteurs exploitant le mimosa à cette fin sont appelés les mimosistes. Le mimosa est enfin commercialisé comme arbre d'ornement.

World Wide Wattle : Projet collaboratif d'informations et de ressources sur les Acacias.

Code de conduite des plantes envahissantes : Acacia dealbata

Arbre mimosa d'hiver en fleurs

Arbre mimosa d'hiver en fleurs

L'Acacia dealbata ou mimosa est un petit arbre qui éblouit par ses qualités ornementales, la finesse de son feuillage et sa floraison si ensoleillée et délicieusement parfumée en fin d'hiver. Il génère des craintes aussi et est listé comme espèce invasive dans de nombreux pays.

Le mimosa fait partie du genre Acacia qui compte plus d'un millier d'espèces majoritairement originaires d'Australie. La plupart ont été introduites dans d'autres régions du globe pour leur beauté. Le mimosa s'est ainsi naturalisé sur nos côtes méditerranéennes en devenant même un des symboles végétaux. Les espèces populaires sont des arbustes ou des petits arbres persistants à croissance rapide et vigoureuse, atteignant de 2 à 10 m de hauteur pour 1 à 4 m de largeur. Ils offrent un feuillage finement divisé, léger, déployant une large palette de vert à l'aspect parfois glauque, pourpre, velouté ou argenté. Les feuilles sont composées et bipennées. L'écorce gris vert s'assombrit au fil des années. Le bois est très cassant.

Le mimosa fleurit généralement en tout début d'année mais la floraison est possible dès l'automne avec des remontées de fleurs à la belle saison pour certaines espèces (mimosa des 4 saisons : Acacia retinodes ‘Palme d’or’). Les petites fleurs aux étamines jaune d'or sont regroupées en glomérules plus ou moins denses. Elles émettent des senteurs douces plus ou moins prononcées aux notes miellées ou vanillées. Le mimosa est plutôt frileux supportant en moyenne des gels de courte durée autour de -7°C. Le mimosa se plante en pleine terre dans les régions douces comme le Midi, le littoral atlantique jusqu'à la Bretagne ou certaines situations abritées. Il est alors parfait en isolé sur la pelouse, au-dessus d'une allée ou du coin repas/repos en guise d'ombrage léger.

Arbre mimosa d'hiver en début de floraison

Arbre mimosa d'hiver en début de floraison

Les plantes invasives

La grande majorité des espèces végétales, notamment celles introduites volontairement sur notre territoire sont bénéfiques pour l’Homme. Cependant, une petite fraction est capable de s’échapper des lieux où elles sont cultivées et de se reproduire ailleurs. Certaines plantes, dites invasives, peuvent avoir un impact néfaste sur l’environnement, la biodiversité et représentent potentiellement des risques pour la santé de l’Homme.

Quelques exemples de plantes qui représentent potentiellement des risques pour la santé de l’Homme:

  • Les Ambroisies - notamment l’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia) ou l’ambroisie trifide (Ambrosia trifida) - sont des espèces très envahissantes et émettent un pollen hautement allergisant pour l'Homme. Au moins 4% des surfaces agricoles françaises sont infestées par l’ambroisie à feuilles d’armoise.
  • Le Houblon du Japon (Humulus scandens) présente les mêmes risques allergisants nuisibles pour notre santé que les Ambroisies. Il s’agit d’une liane rampante se propageant sur les berges de rivières qui diminue fortement la biodiversité et modifie la structure de l’écosystème.
  • La Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante invasive qui, outre son impact sur la végétation sauvage, peut provoquer de graves brûlures de la peau par sa sève. Ces brûlures sont liées à la présence de molécules photosensibles, les furanocoumarines. Le nombre de sites envahis en France et en Europe s’est démultiplié, notamment le long des axes routiers et le long des rivières.

Parmi celles qui nous entourent, certaines plantes sauvages sont naturellement présentes sur notre territoire, sans y avoir été amenées par l'Homme. Ces plantes sont appelées plantes indigènes. D’autres plantes ont été introduites volontairement ou accidentellement par l’Homme en dehors de leur milieu naturel. Ce sont les plantes dites non-indigènes ou exotiques.
L’introduction accidentelle d’espèces se produit par exemple lorsque des graines d’espèces exotiques contaminent des marchandises importées.  C’est notamment le cas des graines de « mauvaises herbes » se trouvant parmi les semences d’espèces cultivées : blé, maïs, soja.
Les introductions volontaires concernent de nombreuses plantes cultivées à la base de notre alimentation comme la tomate, la pomme de terre, le maïs… Mais aussi de nombreuses plantes ornementales telles que le bougainvillier, la glycine de Chine, le mimosa et bien d’autres.
L’immense majorité des espèces introduites, en particulier celles introduites volontairement, sont bénéfiques pour l’Homme. Mais une petite fraction est capable de s’échapper des lieux où elles sont cultivées (jardins, parcs, …) et peuvent se reproduire de façon autonome dans d’autres lieux. On dit alors qu’elles sont naturalisées.

MIMOSALIA 2024 - Initié par Gérard Cavatore (fondateur des pépinières Cavatore) et la ville de Bormes il y a presque 30 ans, l’évènement rassemble des collectionneurs et pépiniéristes spécialisés qui viennent proposer leurs plus beaux spécimens. Parmi les plus emblématiques, l’on retrouve la collection nationale de mimosas de Julien Cavatore ainsi que la création de la Roseraie Ducher : la rose de Bormes !

MIMOSALIA 2024 - Initié par Gérard Cavatore (fondateur des pépinières Cavatore) et la ville de Bormes il y a presque 30 ans, l’évènement rassemble des collectionneurs et pépiniéristes spécialisés qui viennent proposer leurs plus beaux spécimens. Parmi les plus emblématiques, l’on retrouve la collection nationale de mimosas de Julien Cavatore ainsi que la création de la Roseraie Ducher : la rose de Bormes !

Le mimosa, une plante ornementale extrêmement invasive...

Introduit en 1792 en Angleterre, le Mimosa d’hiver est signalé en 1847 à Angers (Muller, 2004). Il a été cultivé au jardin des plantes de Montpellier dès 1841. Il a été observé pour la première fois dans le milieu naturel à Cannes en 1864, puis dans le massif de l’Estérel (Fried, 2012). Il a été introduit sur l’île de la Réunion pour des usages sylvicoles et sa première mention dans le milieu naturel date de 1841 (UICN France). L’espèce est également présente dans les Terres australes et antarticques françaises (île d’Amsterdam) et en Polynésie française (UICN France).
Le Mimosa peut rapidement former des peuplements denses, par rejets et drageons, qui entrent en compétition avec la flore indigène et modifient le milieu (Fried 2012). Il s’agit d’une espèce fixatrice d’azote.

Cette espèce a été introduite sur le littoral provençale avant tout à des fins ornementales, paysagères et olfactives (pour la parfumerie). Dans d'autres lieux, il a été planté pour stabiliser les sols et produire du bois (ex : la marqueterie).
Le cas du mimosa (Acacia sp.) n'est pas nouveau et pose de nombreux problèmes sur de nombreux sites naturels. C'est l'une des espèces les plus invasives connues sur le territoire du Sud de la France (Var notamment) et a été classé en liste noire par le Conservatoire Botanique Méditerranéen de Porquerolles.
L’extension des peuplements de mimosa est essentiellement assurée par le drageonnement et les rejets de souche.  Lorsque le Mimosa se trouve en état de stress (lésion des racines, taille, coupe,…), cette extension est d'autant plus importante. L'action de coupe est donc favorable à une invasion du secteur où il se trouve. Ainsi, la coupe doit être répétée très régulièrement pendant plusieurs années afin que la végétation naturelle puisse concurrencer l'espèce envahissante et petit à petit reprendre ses droits.
De nombreux secteurs sont touchés par cette espèce, notamment les bords de route où le faucardage accentue d'autant plus sa prolifération. Les actions d'intervention sont fastidieuses et doivent être répétées régulièrement, sans pour autant être totalement efficaces.

Il est déconseillé d’arracher la plante, qu’il s’agisse de jeunes plantes ou de jeunes semis, car on prend alors le risque d’arracher partiellement la racine du plant et de renforcer le système racinaire. En effet, un plant de 1 m peut avoir des racines drageonnantes de deux à trois fois sa hauteur.

ACACIA DEALBATA - MODALITES DE GESTION

Cultivars

Acacia retinodes ‘Palme d’or’
Cette variété est surnommée le mimosa des 4 saisons, car elle fleurit quasiment toute l’année avec une plus grande intensité de mai à novembre. Il sert souvent de porte-greffe à d'autres variétés car il supporte le calcaire. Un peu moins rustique, il gèle à partir de -5°C. Son feuillage est vert profond et persistant. Sa floraison annuelle avec des grappes denses de gros glomérules de couleur jaune vif et très parfumées. Il mesure 3,50 m de hauteur pour 2,50 m d’envergure. Il supporte mal les tailles sévères.
Acacia dealbata (Mimosa gaulois)
Surnommée « le mimosa des fleuristes », cette espèce offre une floraison hivernale remarquable. Petit arbre à feuillage persistant glauque argenté. Sa floraison à lieu en janvier-février sous forme de petites fleurs jaune doré en forme de pompons. Il mesure 6 m de hauteur pour 4 m d’envergure. Il supporte les tailles sévères.
Acacia baileyana ‘Purpurea’ (Mimosa de Bailey)
Cette variété offre un feuillage très original teinté de lilas et de pourpre qui met parfaitement en valeur la floraison jaune d’or. Persistant, il est d'une magnifique couleur bleutée aux reflets mauve et pourpre. Sa floraison parfumée a lieu en janvier-février sous forme de panicules de fleurs en pompons jaunes. Il mesure 5 m de hauteur pour 3 m d’envergure. Il supporte les tailles sévères.
Acacia longifolia (mimosa chenille)
Cet arbuste se distingue par sa taille impressionnante une fois adulte et sa résistance au froid légèrement supérieure (jusqu'à -8°C). Persistant avec des feuilles longues et fines, sa floraison a lieu en février-mars avec des fleurs en forme de chenilles duveteuses, jaunes et souples. Il mesure 10 m de hauteur pour 8 m de large et supporte les tailles sévères.
Acacia floribunda
Cet arbuste offre une floraison particulièrement abondante et parfumée. Son feuillage est vert clair et composé de multiples petits épis, jaune crème de février à avril. Il mesure 5 m de hauteur pour 4 m d’envergure. Il supporte les tailles sévères.
Acacia glaucoptera
Ce mimosa se distingue par son feuillage original profondément découpé et ses jeunes pousses de couleur rouge vif. Son feuillage est vert sombre. Ses glomérules sont jaune vif. A maturité, il mesure 2 m de hauteur pour 3 m d'envergure. Il est conseillé pour éliminer le bois mort.
Acacia cognata 'Limelight'
Ce petit arbuste offre un port compact et arrondi très décoratif. Il est très décoratif et doux au toucher, ainsi que persistant et d'une couleur vert lime. Il n'a pas de floraison. Il mesure 0,60 m de hauteur pour 1,50 m de large. Il ne demande aucune taille.

Le mimosa : variétés, plantation et entretien | Truffaut

Bouquet de mimosa cueilli dans la nature

Bouquet de mimosa cueilli dans la nature

Le mimosa en parfumerie

Il existe plusieurs appellations "mimosa" mais dans la parfumerie on utilise le mimosa d'hiver.
En parfumerie, l'absolue de la fleur de mimosa s'obtient par extraction aux solvants volatils des petites branches de mimosa. Le résultat, c'est une absolue poudrée, florale, chaude et riche, associée à une odeur miellée et paillée. Sa senteur est mystérieuse et subtile. Elle est souvent associée à la tubéreuse, l'œillet et la rose. Il parait que le mimosa donne une impression de rééquilibre et de réconfort.

Le mimosa, parfum d’or et de douceur | Par Parfumista... passionnément parfum

Mimosa (Fragonard), Mimosa pour Moi (L’Artisan Parfumeur), Fleur de Mimosa (& Other Stories), Mimosa (Guy Bouchara)
Infusion de Mimosa (Prada), Mimosa & Cardamom (Jo Malone), Velvet Mimosa Bloom (Dolce & Gabbana), Mimosa Indigo (Atelier Cologne), Eau de Virginie (Au Pays de la Fleur d’Oranger)
Une Fleur de Cassie (Frédéric Malle), Après L’Ondée (Guerlain), Champs-Elysées (Guerlain) Flower by Kenzo (Kenzo), Amarige (Givenchy)

Les parfums "classiques" à base de mimosa

  • Le parfum "Loulou" de Cacharel comprend une note de mimosa. C'est un parfum créé en 1987 qui évoque une féminité plus aguichante que les précédentes créations de la marque. La sensualité de la fragrance s'exprime au départ par la vanille associée aux notes florales et solaires tels l'ylang-ylang, le tiaré et le jasmin, puis, des notes poudrées comme l'iris, l'héliotropine et le mimosa. Pour donner du caractère au mimosa, le parfumeur a ajouté de la mandarine et du cassis ainsi que des odeurs intenses d'encens, de musc, de fève tonka et de santal. La féminité et la provocation sont exprimées par ce parfum opulent à l'absolue de mimosa.
  • La fragrance emblématique "Paris" de Yves Saint Laurent contient aussi du mimosa. Le mimosa et l'ylang-ylang donnent de la splendeur aux notes épicées et florales, puis, sont adoucies par les notes de santal, boisées, crémeuses afin d'apprécier son effet enveloppant.
  • "Summer by Kenzo" est un parfum qui sent d'entrée la mimosa. Il parait délicat, sage mais reste élégant. On sent directement les notes poudrées de mimosa, de violette et d'héliotrope. C'est un parfum frais mais la note de mimosa marque tout en étant à la fois douce et cosmétique. C'est ce qui fait la spécificité de ce parfum à la note de mimosa.

 

Le mimosa en cuisine

Seules les fleurs du mimosa sont comestibles. Gelées, bonbons, sirops… Plein de recettes sont possibles.

Voici une façon simple de les préparer, en gelée de mimosas, à servir avec du pain comme de la confiture. Le mimosa est connu pour ses vertus sédatives, idéal contre le stress et l’insomnie.
Ingrédients pour la gelée de mimosas
Préparation 10 min  |  Cuisson 1 h 15  |  Repos 12 h
Pour : 2 pots

  • 40 g de fleurs de mimosa (la quantité correspond uniquement aux pompons jaunes, ce qui est la seule partie comestible) Note : faites attention de ne pas utiliser du mimosa acheté chez un fleuriste, car ils sont souvent traités.
  • 1 sachet de 2 g d’agar-agar (gélifiant naturel d’origine végétale, obtenu des algues rouges)
  • 1 jus de citron
  • 125 g de sucre
  • 1/2 litre d’eau

Instructions

  • Triez les fleurs de mimosas et mettez-les dans un saladier.
  • Recouvrez d’eau, préalablement portée à ébullition. Couvrez et laissez infuser 1 heure.
  • Passez l’infusion dans un filtre à café et veillez à bien presser les fleurs pour en extraire tout le liquide.
  • Versez le jus dans une casserole et rajoutez le sucre et le jus de citron.
  • Laissez chauffer à nouveau jusqu’à ébullition en remuant de temps en temps. Lorsque l’infusion de mimosa bout, versez l’agar-agar préalablement délayé dans de l’eau froide.
  • Faites cuire environ 8 minutes en remuant sans cesse.
  • Versez ensuite dans des pots préalablement stérilisés, fermez et laissez à l’endroit à température ambiante.

Rappel : Vous pouvez également faire de la gelée de fleurs de trèfle, de sureau noir, etc... Voici un blog avec de nombreuses recettes Framboise à Pornic et en ballade

Pour transformer les fleurs de mimosa d’hiver (Acacia dealbata) en sirop au gout subtil et floral il n’y a rien de plus simple mais il faut s’armer de patience.

Ingrédients :

  • 8 petites tasses de fleurs de mimosa non traité et encore fraiches (vous pouvez également rajouter des fleurs de violettes, elles fleurissent en même temps!)
  • 1 litre d’eau
  • 600g de sucre blanc
  • jus d’1/2 citron

Après avoir débarrassé (cela vous prendra un petit moment) les fleurs de leurs tiges et feuilles (qui sont toxiques), repartissez-les dans un grand récipient en verre et verser le jus de citron. Verser ensuite l’eau bouillante dessus. Laisser macérer plusieurs heures (en général je le fais le soir pour laisser macérer la nuit).

Filtrez ensuite le liquide obtenu en pressant bien les fleurs pour qu’elles rendent l’eau. Versez dans une casserole et mettez à chauffer à feu doux. Ajouter lentement le sucre en remuant bien. (normalement il faut ajouter au moins le même poids de sucre que la quantité d’eau qu’il y a mais personnellement je trouves cela trop sucré alors je diminue toujours les quantités. A vous de voir ce que vous préférez).

Après quelques minutes lorsque le sucre est bien dissout, versez dans une bouteille en verre stérilisée et laissez refroidir. Si vous ne pasteurisez pas le sirop, il se conserve néanmoins 1 mois au réfrigérateur.

 

Les vertus cosmétiques du mimosa hostilis

"Arbre à peau" ou “Arbre à brûlure” des Mayas, le Mimosa tenuiflora, ou tepezcohuite, est un arbuste qui pousse en Amérique centrale, dans l’état du Chiapas, sur une étroite bande de terre située entre 800 et 1 000 mètres d’altitude. Les traditions indiennes rapportent les effets magiques de la poudre de son écorce sur la cicatrisation des plaies. En 1984, dans une banlieue de Mexico, une centrale gazière explose, faisant plus de trois mille victimes, brûlées au deuxième ou troisième degré. Les grands brûlés, ceux dont la peau est détruite à plus de 60 %, sont traités par du mimosa tenuiflora, faute d’autres médicaments en quantité nécessaire.
Résultat : les brulés ont cicatrisé rapidement et avec une récupération étonnante.
Le corps médical redécouvre à cette occasion les propriétés du mimosa ténuiflora et s’en sert à nouveau lors du terrible tremblement de terre. Le tremblement de terre de Mexico en 1985 et la pénurie de médicaments qui s’en est suivie ont remis en lumière les propriétés thérapeutiques de cet « arbre à peau »,
Le tepescohuite (arbre à peau en nahuatl, dialecte le plus parlé du Mexique) est alors décrété « patrimoine national » par le gouvernement mexicain. reconnu comme patrimoine national. Il a démontré, grâce à ses propriétés cicatrisantes, une exceptionnelle capacité à reconstituer les épidermes altérés. Traditionnellement, l’extrait d’écorce de mimosa tenuiflora est utilisé pour ses propriétés antibactérienne, apaisante et régénérante.
Au Mexique, le Mimosa tenuiflora a été employé pour soigner les brûlures graves. Les résultats ont été spectaculaires. C’est pourquoi aujourd’hui le mimosa tenuiflora est employé dans des cosmétiques bio haut de gamme ayant pour but de régénérer les tissus cutanés. Le mimosa – mimosa tenuiflora bark extract – est également utilisé dans les traitements pour les peaux acnéiques car il resserre efficacement les pores dilatés.
Son macérat est obtenu à partir de son écorce riche en actifs d’intérêt mise à macérer dans une huile végétale neutre, avant d’être filtrée. Régénérant, anti-oxydant et préventif anti-âge, le mimosa stimule la régénération de la peau, tout en activant la réparation cellulaire. Il s’allie à la perfection avec l’huile de graines de pin maritime pour offrir un soin du corps bio enivrant de bienfaits.

Clarins

Formaderm

Océopin

 

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